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28/10/2018

Un petit cours de sweet body au Lōkahi studio ?


Pour changer le monde, il faut d’abord se changer soi-même. Et il n’y aura pas de révolution (positive) sans que celle-ci soit d’abord intérieure, pour chacun d’entre nous. Comme beaucoup de colibris, je veille à prendre soin de moi, des orteils à la racine des cheveux, sans oublier entre les oreilles.. (presque) le plus important. Pratiquant régulièrement le yoga depuis le début du siècle, je n’ai pu résister à tester un cours de sweet body, pour célébrer l’ouverture du tout jeune Lōkahi studio dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Et à partager l’expérience.



C’est quoi le Sweet body ? Prenez un peu de pilates, un zeste d’esprit yoga, une bande son vintage en symbiose avec la personnalité de Séverine, la prof tonique qui a mis au point la formule. Assaisonnez le tout de chorégraphies douces pour le corps et pétillantes pour la tête et vous obtenez une séance de renforcement musculaire zéro trauma: "Le Sweet Body est un cours accessible à tous qui se veut décomplexant, précise Séverine. Les exercices sont ciblés par groupe musculaire et durent rarement plus d'une minute, de façon à ne pas compenser par une mauvaise posture par exemple. Mon souhait est de pouvoir montrer que le sport peut se faire en souriant, en rigolant et non dans la souffrance et la douleur."

Alors, ça fait quel effet ? Pour cette journée portes ouvertes, le cours de sweet body était d’une demi-heure, contrairement à celui proposé dans le planning, d’une heure. Mais durant ces trente minutes, l’effort est quasi constant à défaut d’être brutal. Entre les mouvements debout et au sol, j’ai senti que mon corps et mes muscles travaillaient, surtout la ceinture abdominale, Pilates oblige.

Le Lōkahi studio, qu’est-ce qu’il a de spécial ? Lorsque vous poussez la grille du Lōkahi Studio, vous passez d’une rue animée à une petite allée verdoyante qui sillonne entre les bâtiments. Le studio est tout au fond, bien à l’abri, lumineux, chaleureux, cosy et accueillant. "Lōkahi c'est avant tout un studio de quartier où n'importe qui peut trouver une façon de bouger (et de respirer!) qui lui convient, confie la fondatrice Anne-Diandra, Annedilou sur la toile.
Le nom exotique vous intrigue? "Lōkahi en Hawaïen signifie aussi bien unité qu’union ou communion, révèle Annedilou. Notre philosophie peut se résumer en trois mots : 'harmonie, équilibre et unité', en Hawaïen ça se dit : Lōkahi.
L'harmonie se trouve par le mouvement pour apaiser les corps malmenés et les esprits stressés,
L'équilibre se travaille par la respiration et la pratique régulière pour faire (enfin!) la paix avec son psyché et son corps,
L'unité, dans le sens 'union', 'communion' se construit jour après jours en développant la bienveillance à l'égard d'autrui."

Le  Lōkahi studio, pratique. Le studio est situé au 11 rue Labat, 75018 Paris. Le site vous permet de réserver votre place dans le cours choisi… Hé oui, il n’y en a que 12, ce qui renforce le côté cosy. Formules au cours et par carte de dix cours.  "Le studio propose 2 cours par semaine gratuits ou sur donation, souligne Annedilou. On espère développer cette branche davantage dans les prochains mois. Stay tuned ". Des stages et ateliers sont également programmés régulièrement, suivez l'actu sur la page facebook et le compte instagram @lokahistudio. Vous pouvez également vous oxygéner et mettre un rayon de soleil entre vos oreilles sans quitter votre canapé en suivant le compte instagram de la fondatrice: @annedilou.

26/08/2018

J’ai testé pour toi la cuisine en équilibre acido-basique du PH7


Avec ma copine gluten et lacto-sensible Carole, j’adore tester de nouveaux restos... bios, végétarien, avec des options lactose (que je ne supporte plus non plus)  et gluten free. Lorsque j’ai découvert le PH7, qui rajoute l’option alimentation en équilibre acido basique à toutes les précédentes, je me suis dit que nous devions absolument y passer.


Le lieu. Le PH7 se décline sur deux À l’angle du boulevard du temple, le PH7 du 3ème arrondissement est super lumineux et la déco colorée des murs vous débarrasse d’une éventuelle humeur encline à la sinistrose (courante en période de rentrée) dès que vous passez le seuil. Les tables sont assez nombreuses pour que l’on puisse s’installer et papoter un moment, plutôt que gober son repas en dix minutes.



L’assiette et le verre. Les assiettes sont aussi délicieuses et variées que belles.
Variées, croquantes, douces ou piquantes, avec juste ce qu’il faut d’épices, les multiples saveurs rappellent que la cuisine qui est bonne pour notre organisme, n’est décidément plus une frustration pour nos papilles. Lors de ma première visite, j’ai plongé ma fourchette dans le budha bowl, tout aussi réussi que l’assiette alkaline. Côté dessert, la mousse au chocolat végane est aérienne. Quand aux jus réalisés sur place, ils sont frais et de nature à vous requinquer : Oublié mon vague début de rhume, après un grand verre du jus détox menthe-citron effet kiss cool (version naturelle).



Accueil. Aux petits oignons. Les deux personnes qui tiennent le lieu sont adorables, prévenantes, vous décrivent les options avec autant de patience que de passion,  discutent recettes et ingrédients avec les curieuses que nous sommes et s’inquiètent si vous avez laissé deux cuillerées de betterave et trois de carottes sur votre assiette : «la prochaine fois, n’hésitez pas à nous demander, nous avons deux autres options », précisent-ils. On n’oubliera pas, parce que l’on a la ferme intention de revenir. Et même de tester le PH7 Peletier.

Pratique. Les deux adresses du PH7 sont situées à 21, Boulevard du Temple  75003 Paris  et 21, Rue Le Peletier 75009 Paris. Vous pouvez découvrir le concept de l’établissement  et les bases de l'alimentation acido-basique sur son site, suivre l’actualité sur la page facebook et régalez vos yeux de leurs assiettes multicolores sur leur instagram. Si vous habitez dans le quartier de l’un des deux restaurants, n’hésitez pas à pousser la porte: à la première visite, on vous remet une carte de fidélité, qui donne droit à des réductions.

19/06/2018

J'ai visité pour toi le Solar hôtel à Paris


A l’occasion d’un afterwork du tourisme durable, j’ai visité un hôtel écolo situé au cœur de Paris. Un lieu qui se devait d’être rajouté à mon plan ci-contre des lieux sympas et engagés en IDF.



Si je vous dit Solar hotel, vous imaginez peut-être un bâtiment posé au bord une plage dardée par un soleil ou encore couvert de panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont bien présents sur la façade, mais le Solar hôtel est à Paris, niché au cœur du 14ème arrondissement à quelques encâblures de Denfert Rochereau.
De l’extérieur, le solar hotel ressemble à un bâtiment on ne peut plus banal et impersonnel construit à la fin du siècle dernier et destiné à héberger des touristes lambda. C’est le cas, ou plus exactement ça l’était jusqu’à ce que Franck Laval, professionnel du tourisme et écolo militant depuis 30 ans (c’est lui qui le dit) ne se mêle de le racheter pour en faire en 2009 un établissement éthique et engagé : « ce n’est pas le bâtiment qui est écoresponsable, mais son exploitation », résume-t-il de sa démarche.



Si vous avez réservé l’une des 34 chambres, attendez-vous à plonger dans un écrin de verdure et un havre de paix en vous installant au Solar hôtel. L’extérieur donne le ton, avec les bacs dégoulinants de plantes devant la porte. Mais l’arrière est encore mieux avec un jardin adorable et bien au calme, où il doit faire bon déguster le petit déjeuner bio de l’établissement durant cette période estivale. Avant d’emprunter l’un des vélos proposés aux pensionnaires pour aller découvrir les alentours en ayant la certitude de l’impact écologique minimum de votre hébergement : au Solar Hôtel, les déchets sont réduits au minimum avant d’être strictement triés avec un objectif de 90 %, le débit des robinets est régulé et l’eau de pluie recueillie grâce à trois récupérateurs.


«Aujourd’hui l’hôtellerie durable ne représente que 3 % du parc hôtelier et ça n’a pas bougé depuis dix ans, regrette Franck Laval. Les professionnels du tourisme sont convaincus que de se soumettre aux normes écologiques coûte cher, regrettant presque de ‘devoir y passer’». « Pourtant l’enjeu est énorme », poursuit le directeur du Solar hôtel, convaincu que la sensibilisation au développement durable des vagues de touristes qui se succèdent dans son établissement peut avoir « un gros impact ».
En plus de sensibiliser ses hôtes, le solar hôtel est également un lieu d’accueil pour des réunions ou une boîte postale de diverses associations et ONG qui partagent ses valeurs. Et surtout, ne réservez pas au dernier moment, l’établissement est quasiment tout le temps plein. A Paris, il est pratiquement unique en son genre, mais devrait en revanche faire des petits prochainement en Ile de France, trois en Seine St Denis et un dans le Val de Marne.

Pratique. Le Solar hôtel est situé au 22 rue boulard, 75014 Paris. Vous pouvez réserver en ligne sur le site. Suivez son actualité sur sa page facebook et sa chaîne Youtube.





10/09/2017

Avec Rrraw, le chocolat cru s'invite au coeur de Paris

Si le cacao vous fait fondre, il existe un nouveau paradis pour vous à Paris:  la cacao factory, temple de la marque Rrraw et de ses chocolats crus. A la veille de l’ouverture officielle le 2 septembre, j’ai eu la chance d’effectuer une petite visite de la cacao factory,  guidée par son fondateur Frédéric Marr. 


Lorsque l’on pousse la porte de la cacao factory, la vue comme l’odorat sont titillées de mille façons. La décoration rappelle la jungle, univers dans lequel se développent, alors que sur les présentoirs, la vingtaine de références de la marque attendent les gourmands sur un lit de fèves semblables à celles avec lesquelles ils sont préparées. A travers la vitre et également depuis l’extérieur, on voit les meules tourner en charriant l’onctueux liquide.


« C’est en voyant un chamane travailler la fève de cacao pour une préparation énergisante au Pérou que l’idée m'est venue », révèle Frédéric Marr, qui a longtemps oeuvré dans l’agro-alimentaire et s’était spécialisé dans les produits novateurs. « Je n’aimais pas le chocolat, mais j’adorais la fève », précise le fondateur de Rrraw, dont la curiosité professionnelle a abouti à une entreprise en 2010.


Après sept ans à Montreuil, des produits vendus dans une centaine de boutiques et un succès grandissant, Frédéric Marr s’est décidé à offrir à Rrraw, une boutique/fabrique parisienne au cœur de Paris. Pour les puristes, le chocolat est bio, pour les intolérants, il n’y a ni gluten ni lactose. Et pour la facette éthique, Rrraw fait partie des firmes qui s’est engagée à reverser 1 % de son chiffre d’affaires à des associations, dans le cadre de 1% pour la planète.

En écoutant Frédéric Marr raconter sa passion, j’ouvre régulièrement le bec pour goûter aux diverses spécialités qu’il adapte à mes préférences : beaucoup de douceur, peu d’amertume. Le cacao cru se décline sur une palette de saveurs et se marie aux épices, au sel comme au sucre (de coco) ou encore aux produits de la ruche. Contrairement à ce que je croyais, il y en a vraiment pour tous les goûts.


Pratique. La cacao factory se trouve au 8 rue de Mulhouse, Paris 2ème et accueille les visiteurs du mercredi au samedi de 12h30 à 19h30, leur proposant des dégustations. Vous pouvez retrouvez la marque et son lieu dédié sur leurs réseaux sociaux, facebook, twitter, YouTube et instagram. Visitez également le site, pour suivre l’offre d’ateliers et visites de la fabrique qui seront prochainement organisés. Bientôt, les visiteurs pourront s’installer également le long d’un bar et faire une pause en sirotant une boisson cacaotée ou en dégustant une pâtisserie préparée avec le chocolat cru de Rrraw.

05/07/2017

Un grand bol de zénitude à la Fondation Good planet

La fondation Good Planet de Yann Arthus-Bertrand, ça vous dit quelque chose ? Vous avez probablement vu un ou plusieurs des célèbres films de son créateur. Vous ignoriez peut-être, en revanche, que la fondation avait désormais son lieu dédié. Et pas n’importe lequel, puisque c’est au domaine de Longchamp, au coeur du Bois de Boulogne, que l'association humaniste du magicien-photographe-cinéaste a fait son (beau) nid.


Le domaine n’est ouvert au public que depuis un mois et demi. Mais après quelques heures sur place, on doute que ce "secret" en reste un très longtemps. On s'y sent tellement bien. En ce dimanche de juillet, je passe les grilles avec Florence et Ghislaine, deux « colibricopines » du Groupe Local Saint-Maur. Nous sommes accueillies par deux hôtesses charmantes qui nous remettent des plans et nous présentent le programme de l’après-midi. Une discrète urne transparente dans laquelle on aperçoit quelques billets, rappelle que le prix de l’entrée est à la discrétion de chacun.

Comme il fait bon piquer une sieste les narines chatouillées par les aromates.

Nous débutons notre exploration par une pause méditation guidée. Une immense salle au parquet immaculé, bordé des baies ouvertes sur le parc, nous accueille. Difficile de croire que l’on est à Paris, à dix minutes de bus de la porte Maillot (en attendant la station vélib). La mairie n’aura pas besoin de délivrer des permis de végétaliser autour du château : le domaine est un écrin de verdure et un temple de biodiversité. Notre méditation nous permet de nous connecter avec nous-mêmes comme avec l'atmosphère des lieux et nous prépare à la suite de la visite. Sur les murs, des graphiques sur le bonheur dans le monde nous accompagnent, alors que nous découvrons les multiples salles équipées d’écrans géants, qui projettent en boucle les opus de Yann Arthus-Bertrand. Ainsi que le précise son site, Le domaine de Longchamp est « dédié à l’écologie et l’humanisme ». Le projet Human est au coeur du message.

Une petite rivière au pied des fruitiers. 

Nous nous posons ensuite dans un salon bibliothèque cosy et propice aux échanges pour assister à la conférence de Nicolas Tavernier sur son ouvrage Un village sous influence. Alors que celui-ci nous raconte quelques bribes de son expérience douloureuse de maire adjoint dans une petite commune, une surprise à l’emblématique moustache se glisse parmi nous: Yann Arthus-Bertrand en personne. Le maître des lieux se mêle au groupe et évoque très volontiers son nouveau bébé : «Lorsque j’ai parlé de ce lieu, personne ne croyait qu’il pourrait exister », affirme-t-il. Toujours à la recherche de mécènes pour permettre à ses rêves altruistes de prendre forme, le cinéaste annonce que 2500 enfants défavorisés viendront prochainement à la fondation, pour passer une journée au vert dédiée à l’agriculture durable et l’alimentation éco-responsable. Un pavillon de ce domaine "concédé pour 30 ans par la ville de Paris», précise son président, accueillera également en 2018 des cours de cuisine, dispensés par Alain Ducasse dans le cadre d’un projet autour de l’alimentation durable.

Le salon où l'on cause d'écologie, d'alimentation responsable ou du prochain film de Yann Arthus-Bertrand sur les femmes.

Après la conférence, un tour du domaine nous voit sillonner entre les expos photos thématiques disséminées dans les jardins, admirer le potager et le verger luxuriants, où les tomates et pommes grossissent sous les yeux curieux et gourmands des visiteurs. Nous reviendrons certainement, parce que nous n’avons pas tout vu, notamment la salle dédiée aux instruments de musique du monde.




Pratique. Le domaine se trouve au 1 carrefour de Longchamp, 75116 Paris. Il est ouvert au public du mercredi au dimanche. La journée du dimanche 8 juillet est consacrée aux abeilles. Si vous souhaitez venir avec vos enfants, des activités leur sont réservées. Si dans l'esprit Colibris, vous souhaitez faire votre part, vous pouvez également vous inscrire sur le site pour devenir good'bénévole, ou même proposer un événement.

Le "boss" dans son domaine.

16/04/2017

La nouvelle cantine, fast ou slow à la carte

Cela fait bien longtemps que je n’avais pas testé une bonne petite adresse bio parisienne. Au menu aujourd’hui, la nouvelle cantine, 100 % bio et sans lactose, « noglu »  friendly. C'est parti!




Le lieu. Pas d’excursion interminable à des aunes de toute bouche de métro ou arrêt de bus pour aller y croquer des graines. La nouvelle cantine est centrale en plein sur les grands boulevards. Au premier niveau se trouve le comptoir avec la grande ardoise à l’arrière qui annonce les goûts et couleurs. Au dessus, une salle à manger cozy et accueillante permet d’installer son plateau, de déguster (et non de gober son assiette), et de s’attarder en papotant. C’est cela le plus par rapport à tous les « fastgood » qui se sont répandus dans la capitale et où les tables étroites et les chaises inconfortables crient à la micro-pause et à la portion consommée sur le pouce. A la nouvelle cantine, on mange de plus, dans de vraies assiettes, avec de vrais couverts.


L’assiette. Au comptoir, on sélectionne plusieurs saveurs à assortir dans une assiette : viande, poisson ou "veggie", accompagné de riz ou blé, d’un légume et d’une crudité. Les goûts sont variés, les épices douces et parfumées, la fraîcheur, prégnante. Mention spéciale aux energy balls, le dessert emblématique de la cantine, un concentré de graines et de fruits secs aux divines saveurs et à la texture croquante et fondante, dont cependant on regrette le prix maxi pour une taille mini.



Pratique. La nouvelle cantine se trouve au 25 boulevard Bonne Nouvelle, M° Bonne nouvelle. Vous pouvez les retrouver sur leur page facebook ou leur site et si vous êtes pressés, emporter ou vous faire livrer. Si vous avez loupé la pause déjeuner, vous pouvez également vous arrêter pour un apéro-planche entre amis.

25/10/2015

J'ai visité pour toi l'appartement comestible


Le week-end dernier, c'est à Ground control, un bar-restaurant éphémère aménagé sur l'ancien dépôt SNCF de La Chapelle, que ça se passait. Cette friche industrielle de trois hectares où s'est implanté un potager associatif, accueillaient éclosion urbaine, festival dédié à l'agriculture urbaine. En se promenant parmi une foule de curieux, on a arpenté les pièces de l'appart et rencontré quelques-uns des modes de vie qui y ont poussé.



Kitchen B, cuisine énergétiquement frugale. Après avoir traversé la terrasse et découvert les sacs de culture bacsac, on s'arrête dans la cuisine de l'appart où trois modules en bois font de l'oeil aux visiteurs. Celui de gauche, le plus ludique, remporte un franc succès : petits et grands appuient joyeusement sur la pédale qui permet d'actionner un batteur à œufs : astucieux. Au centre, un meuble de culture d'aromates est fertilisé par l'apport du lombricompost et irrigué avec une solution d'eau et de thé de compost. A droite enfin, un dernier module conserve les aliments sans électricité : les carottes peuvent attendre d'être croquées pendant des semaines dans leur lit de sable, alors que d'autres légumes sont au frais dans deux pots en terre séparés par une couche de sable sur laquelle de l'eau est versée pour produire la fraîcheur. : « par une température extérieure de 22°C, on obtient 10-12°C », révèle Yoann Vandendriessche de cette cuisine très peu gourmande en énergie.
Présent au Poc 21 sous le nom de Biceps Cultivatus, Kitchen B est porté par le collectif BAM, qui ne souhaite pas assurer lui-même la production de ses modèles. L'équipe a pour ambition d'être un bureau d'étude et de faire évoluer sa cuisine pour innover en partenariat avec les compagnies qui maîtrisent la chaîne de production.


Ciel mon radis n'a pas peur de prendre un râteau au bureau. Trifouiller la terre entre deux télé-conférence peut sembler insolite au premier abord. C'est pourtant dans la tour de verre à la Défense où il effectuait son stage de fin d'étude, que l'envie s'est imposée à Charles de La Boulaye et ses deux associés. Diplômé d'une école de commerce lyonnaise, ce petit gars de la campagne s'est découvert une passion pour le jardinage depuis qu'il a emménagé dans la capitale. Au point d'en faire un projet professionnel.
La start up produit ses meubles de jardinage avec le concours d'un artisan du département de Lozère, lui-même soutien du projet. Au delà du module de culture par lequel il affirme sa présence dans l'entreprise, Ciel mon radis est avant tout un programme d'animation: « Sa double vocation est de créer un bien-être dans l'entreprise et nouer des liens entre les salariés », explique le jeune entrepreneur, qui s'appuie notamment sur les vertus anti-stress du jardinage. Les participants sont invités à collaborer pour planter et entretenir les parcelles. Six semaines plus tard, la récolte se fait autour d'un atelier cuisine. Ceux qui rechignent à la disparition de plantes auxquelles ils se sont attachés, se voient offrir la possibilité de faire des boutures et de poursuivre l'expérience chez eux, en famille.

Myfood, une serre connectée pour tous. Aller chercher ses légumes dans sa serre personnelle plutôt que de traîner son caddie au supermarché, c'est tentant. Et c'est la promesse de MyFood, firme qui livre clés en main pour 5000€ une serre de 24 m2 connectée et équipée de divers modèles de culture. « L'investissement peut être amorti sur deux ou trois ans », affirme Michael Gandecki, ingénieur et l'un des porteurs du projet, qui avait participé l'été dernier à la résidence du POC 21.

23/09/2015

Alternatiba Paris en un week end, guide touristique

Quelques semaines avant l'ouverture du COP 21, Alternatiba Paris propose une multitude d'alternatives et initiatives sur la place de la République les 26-27 septembre. Mais d'ailleurs, ça vient  d'où Alternatiba ?


Découvrir. « Alternati » pour alternatives et « Ba » pour Bayonne. C'est dans cette ville que est apparu le 6 octobre 2013, le premier village d'initiatives, avec un beau succès puisqu'il rassembla 12000 personnes. Depuis, plus d'une centaine d'Alternatiba se sont montés ou sont en prévision en France et dans le monde.

Aborder... Alternatiba Paris. Plus de 400 organisations accueilleront ce week end les quelques 50 000 visiteurs espérés sur la place de la République. Ce n'est pas la foire de Paris, mais ça va être un sacré festival quand même. Outre le village des alternatives divisé en 14 quartiers, il y aura des conférences, des animations pour petits et grands, des ateliers, des concerts et même un bal. Le programme complet est disponible ici, mais si vous craignez de ne pas vous y retrouvez et de louper des trucs géniaux? Suivez le guide pour les meilleurs spots.



Ecouter... Traversée à haut risque sur le TAFTA, une pièce de théâtre sera suivie d'un débat sur le traité éponyme (Samedi 12-14h, salle Ambroize Croizat)

Regarder. Avec vos enfants, découvrez le spectacle Le monde Ouka, créatures magiques qui vivent en parfaite harmonie avec la nature et les éléments (destiné au 4-8 ans, samedi 11h-1130, scène du mur d'eau)

Visiter. Un appartement aménagé pour un mode de vie écologique (inscription à l'accueil général, dimanche 9h30, 11h, 13h30, 14h, 15h30, 17h)

Pédaler. Avec Paris Bike tour à la découverte de plantations, jardins partagés et approvisionnement en nourriture (dimanche 10h-13h, quartier mobilité)


Déguster. Être invité à un banquet de 5000 personnes, ça vous dit ? Tant mieux parce que Disco Soupe vous attend de 12h à 16 h le dimanche 27 pour une restauration gratuite à partir de fruits et légumes invendus, cuisinés en musique.

Expérimenter... La cuisine végétarienne grâce un atelier (dimanche 13h-14h, quartier agriculture et alimentation)

Jouer... À  Et moi je fais quoi, jeu citoyen animé par le réseau fair(e), un monde équitable et bioconsommacteurs (dimanche 14-16h, quartier agriculture et alimentation)

Fabriquer... Des sacs pour l'achat en vrac à partir de matériaux récupérés, ainsi que des lampes, mobilier etc (dimanche, quartier zéro déchet)


Se connecter... A son corps avec une petite séance de yoga for sex (dimanche 12h30-13h3à et 17h17h30), après s'être échauffés à la conférence éco-orgasme avec génération cobaye (dimanche 10h-10h45, quartier santé)

Bouger. Les concerts se succéderont tout le week end, mais pour que la fête soit complète, elle se terminera par un bal dimanche soir sur la place (19-21h).

S'impliquer. Le tourisme c'est bien, mais l'action c'est encore mieux. Si vous avez envie de vivre Alternatiba de l'intérieur, il est encore possible de rejoindre les rangs des bénévoles.

15/09/2015

Le Soya, pour une pause veggie cosy au calme


Cela fait bien longtemps que je n'avais pas testé une petite adresse de restaurant pour les Vergers. Il me sera d'autant plus facile de parler de celui-ci que j'y déjeuné et dîné à plusieurs reprises. Alors, bienvenue au Soya, une cantine bio où... devinez quel ingrédient tient une bonne place sur la carte?


Le lieu. Beaucoup d'adresses bio locales fonctionnent sur de toutes petites surfaces et donc en restauration rapide. Parfait pour un petit repas sur le pouce, moins bien pour passer un bon moment autour d'une bonne assiette. Au Soya, il y a de la place,et même une petite terrasse pour profiter des beaux jours. Mais si le restaurant est spacieux, c'est aussi parce qu'il n'est pas dans une rue très passante ni commerçante. Il faut trouver, il faut connaître, il faut y arriver. Mais l'ambiance fabrique restaurée de cette ancienne robinetterie fleure bon l'authenticité.

L'assiette. Savoureuse et imaginative. Le plat du jour est une valeur sûre, le couscous soja (évidemment!), incontournable. Les soupes sont délicieuses, les jus peuvent être une alternative légère à des desserts imaginatifs mais inégaux. Les végétariens sont à la maison, les intolérants au gluten trouveront leur bonheur.

Le +: adoubé par The place to bio, site reconnu qui a décerné le prix veggie au Soya en 2014.
Le –: Excentré. Pour siroter un jus après des courses effrenées, il faudra marcher un peu.

Pratique. Le Soya est situé au 20 rue de la pierre levée, 75011 Paris. Ouvert tous les jours de 12 à 15h et de 19 à 23h, sauf le dimanche. Vous pouvez suivre l'actualité de l'établissement (et baver devant les photos des plats) sur sa page facebook. Retrouvez le Soya, ainsi que les autres adresses recommandées par les Vergers sur la carte dans la colonne de droite.

27/08/2015

Living roof: laboratoire d'agriculture urbaine en bord de Seine


Si elles font encore du chemin, les citrouilles parviendront peut-être à grimper sur la balustrade de la cité de la mode et du design, humer l'air au dessus de la Seine et faire un coup à la Leonardo DiCaprio dans Titanic pour célébrer Halloween. Il est douteux qu'il fasse l'honneur d'une visite au Living Roof (défi, défi !) mais l'acteur américain, très engagé, approuverait certainement ce joli projet. Parti d'une envie de végétalisation de cet espace privilégié de 1000 m2 coiffant la cité, le projet s'est transformé en laboratoire d'agriculture urbaine sur sept mois, grâce à une rencontre déclic entre le directeur de la cité de la mode et du design et le collectif Babylone. Le résultat mérite le détour. Bonne nouvelle, c'est gratuit et ouvert au public.


Mini serre connectée
Module d'aquaponie
Poules, serre connectée et aquaponie. Dans un ensemble de bacs harmonieusement répartis sur la terrasse géante, poussent une variété de petits fruitiers, légumes et aromates. Une Pergola et une cabane polypode attendent que les cucurbitacées veuillent bien orner leurs flancs. Les désormais traditionnels sacs de culture se marient avec les espaces en lasagne de cette réalisation portées par Vergers Urbains pour le Collectif Babylone. Au centre de l'installation, les poules semblent épanouies dans leur habitat éphémère et quelques stagiaires attentifs apprennent comment accueillir les volatiles au fond de leur jardin. Si l'implantation d'un poulailler a été un challenge dans cet environnement urbain ultramoderne, d'autres modules promettent de titiller la curiosité des visiteurs. On découvre notamment une mini serre connectée qui suit l'astre comme un tournesol, qui est est dotée des capteurs solaires à travers lesquels filtre la lumière et qui tire le portrait aux plantations toutes les 12 heures pour en observer l'évolution. Selon les constructeurs, le prototype ne demande qu'à être transposé sur une plus grande surface. Plusieurs unités d'aquaponie réalisées par Zone-AH! et Synterrae, exigeront un peu plus que des pouces verts pour être répliqués sur votre terrasse. L'une d'elle alimente même un mur végétal partiellement comestible.

La demeure de ces dames les poules est spacieuse
Pratique. Pour ceux qui habitent (ou sont en visite) en région parisienne, le living roof est ouvert au public quotidiennement de 10 à 20 h. Le programme des animations et ateliers thématiques proposés est disponible sur le site, le prochain étant un upcycly fest, samedi 29 août. Vous pouvez également suivre l'actualité du projet sur l'événement facebook consacré à la résidence.




Living roof en quelques dates et chiffres. L'installation a été inaugurée le 23 juin 2015 après 8 jours d'installation. La budget du projet est de 30 000€ (20 000€ d'installation, 10 000€ d'animation), financé entièrement par L'institut de la mode et du design. 15 associations sont impliquées dans le projet. Elle demeurera en place jusqu'au 31 janvier 2016. Selon François Belfort, directeur de la cité, un dimanche ensoleillé voit 1000 curieux arpenter les lieux et 100 000 à 150 000 personnes devraient visiter le living roof durant ces sept mois.


Culture des courges en mode lasagnes

05/07/2015

Escapade dans le Bordeaux alternatif

Ce n'est pas un secret, j'habite en région parisienne. Les événements et les projets dont je parle dans ce blog y sont souvent liés. Mais j'ai récemment profité d'une fête de famille pour m'offrir une petite virée à Bordeaux, terre d'une partie de mes ancêtres. Outre la beauté de la ville en elle-même, magnifiquement transformée depuis quelques années, avec une partie du centre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, j'ai visité quelques lieux alternatifs. En deux jours, j'ai à peine amorcé l'exploration d'une ville qui bouge énormément sur le plan citoyen. Mais ce que j'ai vu m'a donné envie de revenir.


Darwin, terrain de jeu grandeur nature de l'innovation. Les tiers lieux parisiens sont multiples, variés, inventifs, branchés. Et certains ont même une sacré allure. Mais en découvrant Darwin, le Parisien prend une sacrée claque.  Cette ancienne caserne posée sur les bords de la Garonne est tellement immense (presque 20 000m2) qu'elle est presque une ville à elle toute seule.

Porté par deux entrepreneurs et ouvert en 2012, le projet Darwin est décrit sur son site comme «un  pôle d’activités économiques et culturelles responsables » et on comprend que le lieu est bien loin d'avoir fait le tour de son potentiel.
Pour l'instant, on peut y renifler des délices bios dans les rayons du vaste magasin général, dont les bons murs en pierre donnent à tous les « hypers » du coin un air de baraquement provisoire. On peut également se poser sur le mobilier de récup du bistrot pour croquer dans une assiette locale sous la halle.
Sur les parois du bâtiments qui abrite la pépinière d'entreprises, on peut admirer les portraits géants des Darwiniens et de leurs projets. On peut également se perdre dans les méandres des bâtiments qui s'aménagent peu à peu, entre une association qui vend des unités potagères pour citadins, à installer sur son balcon, un skate parc ou l'atelier local de réparation de vélos. Ou découvrir le charme d'une serre géodésique au cœur de la ferme Niel, projet innovant d'agriculture urbaine.
On s'éclipse finalement en emportant le programme de la Darweek et en regrettant de ne pouvoir rester plus longtemps. Vivement l'ouverture de l'éco-lodge et des magasins généreux.


Alternatives et centre historique. Visiter une ville un lundi comporte quelques inconvénients comme les établissements fermés. A quelques pas du miroir d'eau, on est passé avec regret devant la porte close de la maison écocitoyenne et quelques rues plus loin, devant le volet de la recharge, épicerie sans emballage dont on rêve d'importer une succursale dans notre commune francilienne. Ce n'est que partie remise et dans les ruelles piétonnes au charme coquet, on a glissé un œil curieux à l'intérieur d'Utopia, cinéma engagé au nom évocateur, dont la particularité est d'avoir été aménagé dans une ancienne église. Enfin, on recommande un petit tour chez W.A.N. (pour We Are Nothing), boutique qui ne vend que objets créés à partir de matériaux recyclés.


Pour aller plus loin. Vous pouvez suivre les tribulations d'ecologirl, blogueuse bordelaise, ainsi que celles de Clara de mon biococon.  Rue 89 Bordeaux, couvre bien l'actualité alternative et pour vous donner envie de prendre votre billet de TGV dans la minute pour la gare St Jean, découvrez ce diaporama aux légendes désopilantes, rédigé par Marie Telling, la "locale" de Buzzfeed.

28/06/2015

La boutique sans argent, ça existe vraiment

Projetez-vous un instant dans un monde utopique. Vous vous promenez avec votre cher et tendre, en poussant votre petit dernier. Soudain, dans la vitrine d'une boutique, vous apercevez la théière de vos rêves. Cela fait des semaines que vous cherchez ce modèle, vous avez retourné les sites de e-commerce, écumé les soldes et même les grands enseignes qui ne sont pas dans vos moyens. Sans succès.


Mais aujourd'hui est votre jour de chance et la théière semble vous tendre son anse élégante, sur laquelle se trouve une étiquette insolite : 0€. Vous flairez l'entourloupe, mais vous rentrez quand même dans la boutique. Et c'est là que vous êtes confronté à l'improbable, voire l'impossible. Non seulement la théière est disponible, mais en plus elle est totalement gratuite. Comme tous les objets exposés dans le magasin. Vous discutez avec la dame blonde derrière le comptoir pendant que votre compagnon découvre un livre épuisé après lequel il courait, alors que votre petit refuse de lâcher la peluche qu'il a prise sur une étagère et que vous aviez rangée dans la colonne « pas indispensable » de vos budgets serrés des mois à venir. Pendant qu'on vous emballe votre butin, vous réalisez que les placards chez vous sont encombrés par les vêtements et chaussures dans lesquels le petit ne rentre plus. Demain, vous passerez les déposer à la gentille dame blonde.


Si vous pensez que je vous ai traîtreusement entraîné au pays des Bisounours pour que le retour à la réalité soit encore plus douloureux, vous vous trompez. La boutique sans argent, c'est ainsi qu'elle se nomme, existe depuis 2013. Elle était éphémère jusqu'en mai et portait un peu de sa magie d'un événement à l'autre au gré des invitations. Elle niche depuis le 13 juin à la maison des associations du XIIème arrondissement, ancienne gare de Reuilly où elle anime également le Siga Siga nouvel espace convivial de café associatif à prix libres. Vous pouvez vraiment aller y déposer les objets opérationnels qui dorment dans vos armoires et y chercher votre bonheur.

A droite, Debora inaugure le café à prix libres à la maison des associations.
Association fondée en 2013, la boutique sans argent s'est inspiré du magasin pour rien, pionnier du genre à Mulhouse depuis 2009. «Nous sommes allés les rencontrer et nous avons trouvé cela génial, confie  Debora Fischkandl, qui dirige la boutique sans argent. Eux-mêmes ont rapporté ce concept d'Allemagne, où les magasins gratuits sont très développés, une soixantaine sur le territoire. Cela allie les question de solidarités, bien social et d'entraide, aux questions environnementales, de seconde vie des objets et de gratuité.» Habituée des mouvement associatifs et rompue à leur communication, Debora a travaillé notamment dans l'art contemporain ou les politiques sociales., avant de lancer ce nouveau projet. Elle est aujourd'hui l'une des deux salariées de la boutique sans argent, qui accueille donneurs et « cueilleurs » avec le même enthousiasme du lundi au samedi (14h-18h) dans l'ancienne gare de Reuilly.

La théière de rêve existe, je l'ai rencontrée à la boutique sans argent...
«On travaille dans la gratuité, parce que l'on ne veut pas mettre d'obstacle financier à l'acquisition de certains biens, explique Debora. Quelques € peuvent être une contrainte pour une personne privée de ressources. On ne demande pas de justificatif. On demande aux personnes de bien réfléchir avant de prendre un objet. Et s'ils ne s'en servent plus, ils peuvent le rapporter dans quelques mois.» La directrice de la boutique sans argent est également ravie d'être sollicitée pour conseiller (gratuitement) des projets comparables qui émergent en France, comme celui de St Amand

03/05/2015

Veggie, éthique et gluten free au NeoBento

A force de me lécher les babines sur les super photos de bento, postées  sur les réseaux sociaux par ma blogo-copine Vanessa, j'ai fini par me sentir obligée d'en tester. Avec Carole, une autre copine de plume et complice de déjeuners sans gluten, bio, veggie et même parfois locavores, on a fait une petite escapade au NeoBento.


Décor. L'univers de la restauration s'est diversifié à Paris depuis quelques années. Il existe de plus en plus d'adresses thématiques, vegan, bio... de "fast good" comme on dit. Mais le problème, c'est que dans fast good, il y a fast. Et que la salle est parfois tellement exiguë, que l'on n'est pas tenté de s'y attarder. Parfait pour emporter, sympa pour un dej sur le pouce, un peu trop « RER Châtelet aux heures de pointe » pour une sortie copines. Mais au NéoBento, ce n'est pas le cas. La salle est spacieuse et lumineuse, la terrasse agréable pour les beaux jours "scandinave pop", ainsi que le précise Lionel, le maître.


Assiette. Assortiment de mini plats façon patchwork, le bento est une formule parfaite pour celles et ceux qui comme moi, adorent picorer et regrettent toujours lorsqu'ils ont (finalement) arrêté leur choix dans le menu, de ne pas pouvoir goûter autre chose. Avec les assiettes du Neo Bento, pas besoin d'aller piocher dans l'écuelle du voisin pour varier les plaisirs. Parmi une vingtaine d'options préparées par deux cuisiniers et un commis, on sélectionne pour une assiette classique, trois portions vitalité, une portion énergie et une portion plaisir, le dessert quoi. Il y a des saveurs japonisantes, françaises, tendances, vegétariennes et sans gluten. Les quantités sont parfaites ni trop petit, ni trop gâchis et rien de ce que j'ai choisi ne m'a donné des raisons de le regretter : Miso aux petits légumes tout doux, minestrone délicieusement acide, subtil et savoureux tartare de saumon, salade de fèves parfumée et rafraîchissante. Mention spéciale pour les thés à volonté, qui permettent de découvrir des arômes inconnus.


Accueil. Chaleureux comme le matou qu'il faut grattouiller à l'entrée du site. Si votre froncement de sourcil sur le tableau des saveurs trahit votre statut de néophyte, la maison se fera un plaisir de vous expliquer les détails du fonctionnement de la carte. Et Lionel, co-fondateur de l'établissement, vous confie volontiers que l'idée du NéoBento est née lors d'un voyage au Japon dans le Shinkansen (TGV local), à bord duquel le bento est la forme de repas privilégiée. Moins glamour que le wagon restaurant de l'Orient Express, mais nettement plus kawaï et adapté à notre époque. " Et en plus, le NéoBento est éthique sur le tri des déchets comme sur les emballages.


Pratique. Le NéoBento est situé au 5 rue des filles du calvaire, 75003 Paris. Tél: 09.83.87.81.86. Il est ouvert 7 jour sur 7, du lundi au samedi de 12h à 18h, le dimanche de 12h à 16h30. Vous pouvez suivre l'évolution de la carte sur la page facebook et découvrir plus de détails sur l'établissement en vous connectant sur son site.