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10/07/2018

Quand le sport décide de passer au vert


Les pelouses des stades de foot... les terrains de Wimbledon, le sport c’est la nature, c'est vert, non? En fait, pas tant que cela. depuis que l’écologie s’est étendue au-delà du microcosme des militants, les événements sportifs ont été pointés du doigt, aussi bien pour leur consommation énergétique, que le gaspillage et les déchets qu'il génèrent. Des habitudes antinomiques avec la pratique du sport, qui par essence est tournée vers la santé, le bien-être et -souvent- le contact avec la nature.Le sport doit se mettre au vert. Et même s’il y a encore du boulot, la bonne nouvelle est que le processus est largement entamé.



Dimanche dernier, j’ai fait un petit tour sur la terrasse des canaux, qui affiche pour l’été un thème sportif avec une touche "cap sur Paris 2024". Pour ce premier week end, la recyclerie sportive était à l’honneur: des passants nombreux et curieux flânaient dans les rayons autour des raquettes, surfs et autres maillots sportifs de seconde main. A l’extérieur, des possesseurs de vélos réparaient leur monture sous, pendant que l’écobox, container disposé dans divers lieux de pratique sportive, attendait sagement de se nourrir des dons en matériel sportif recyclable. Né d'un projet remontant à 2009, la recyclerie sportive a maintenant ajouté une adresse  parisienne à celle de Massy et s’est donné comme mission de décliner la filière du zéro déchet dans le sport. Cette ressourcerie spécialisée collecte du matériel de seconde main, le valorise -notamment à travers des ateliers d’upcycling- et le redistribue. Elle sensibilise également le public à un mode de consommation plus responsable et favorise la mobilité active à travers les trottinettes, vélo ou rollers d'occasion qu’elle propose.



La recyclerie sportive n’est pas l’unique acteur de l’écologie à se pencher sur le sport. Il y a quelques semaines, je suis intervenue dans un Lundi des citoyens pour évoquer certaines des initiatives dont j’avais été témoin en temps que journaliste sportive. J'ai notamment évoqué les balles jaunes lancées en 2008 par la FFT, qui a permis de réaliser plus de quarante sols sportifs avec les broyats du million et demi de balles recyclées qu'elle collecte chaque année. Lors de ce lundi des citoyens, j’ai également écouté avec un grand intérêt les autres intervenants, comme Les Connexions, qui mettent en place le tri des déchets sur de grands événements sportifs. Ou encore Edeni, qui organise des virées ploggings, balades pour ramasser les déchets. Et enfin Surfrider, reflet de la conscience écologique des surfers autour de la protection du lieu où ils glissent : l’océan.



Le 11 juin 2018 j’ai  assisté à la signature, dans le cadre d’un partenariat avec WWF, d'une charte de 15 engagement écoresponsables par des organisateurs et gestionnaires représentants 130 événements sportifs organisés sur le sol français et une vingtaine d'équipements. Plus récemment, l’actualité ballon rond du moment aidant, j’ai été ravie de constater qu’un média consacré à l’écologie comme qu'est-ce qu'on fait publiait un numéro dédié à l’écologie dans le sport. Et J’ai lu avec intérêt une enquête sur les salles de sport écolos dans le dernier numéro de Women sport. Et maintenant, il reste presque six ans pour organiser à Paris les jeux Olympiques les plus écolos de l'ère moderne.

07/05/2018

Virée fictive en mobilité douce dans Paris... en 2022


Après la mode éthique en février, j’ai participé en avril à un autre lundi des citoyens, sur le thème : l’écomobilité, ça avance ?  Pour mettre en scène tous ces acteurs  de mobilité douce, j’ai décidé de faire un petit bond dans un (proche) futur et de me glisser dans la peau d’une « startupeuse » fictionnelle en voyage « bizness » à Paris. 




En provenance de Bordeaux St Jean, j’arrive à la gare Montparnasse en TGV à énergie optimisée, grâce aux compteurs disposés dans les trains et à la conduite économique mise en place par la direction énergie de la SNCF. Au point de rendez-vous devant la gare, je dépose les deux caisses contenant mes nouveaux livres de recettes cosmétiques maison au conducteur de triporteur de B-moville. La raison de ma présence dans la capitale est le septième forum mondial Low Carbon city, mais j’ai également programmé quelques rendez-vous pros dont une dédicace dans une librairie indépendante.

Je me poste ensuite à une station Ecov, point de rencontre du covoiturage des courtes distance. Un automobiliste s’arrête quelques minutes plus tard et m’emmène pour quelques € à la chambre que je loue chez l’habitant pour la durée de mon séjour. En début de soirée, pour me détendre, marcher un peu et en apprendre un peu plus sur l’écologie dans la capitale, je suis le guide de l’écolotour du marais.



Le lendemain matin, j’enfourche un vélo en libre service pour me rendre à mon premier rendez-vous professionnel à la Ruche, l’espace de co-working. Grâce aux actions de Paris en selle et vélorution, je sillonne sans difficultés les rues de la capitale. En traversant la place Stalingrad, j’assiste au départ des tandems du septième tour Alternatiba, qui visite les initiatives citoyennes réduisant les émissions carbone dans toute l’Europe.

Mais c’est aussi le premier jour du forum Low Carbon city. En arrivant à la maison des solidarités où sont organisés les ateliers du forum, je croise le traiteur vegan, qui pédale sans difficulté sur son vélo équipé d’une Karyol électrique, et s’apprête à livrer son buffet zéro déchet. L'événement s’annonce savoureux.

01/08/2016

J'ai planté pour l'opération "1 blog 1 arbre"


Quand j'ai reçu le message de Juliette, de moins c'est mieux, pour me proposer de participer à son opération 1 blog 1 arbre, j'ai tout de suite adhéré. Mais pour planter un arbre de façon effective, c'est plus compliqué. OK, j'ai la chance de vivre en pavillon, mais celui-ci se trouve dans une zone urbaine et mon jardin est petit. Après réflexion je me suis dit que la meilleure contribution possible à cette belle initiative, était de favoriser la descendance non pas d'un, mais de deux de mes chers arbres fruitiers : mon cerisier et mon abricotier, qui me donnent chaque année généreusement des kilos de fruits.


J'ai donc planté trois noyaux de mon cerisier dans un petit pot, pour multiplier les chances. Et pour pouvoir mieux le protéger et l'aider à grandir, j'ai mis dans un autre pot, l'un des petits abricotiers qui se développent de temps à autre sous les branches de leur papa... Mais qui résistent rarement aux intempéries.

Et voilà! Vous connaissez  la signification du joli badge qui est apparu dans la colonne de droite des Vergers. Et maintenant, je vais regarder pousser mes arbrisseaux et les soigner avec amour.



05/10/2015

Alternatiba Paris, c'était comme ça

Le week end du 26-27 septembre, Alternatiba faisait étape à Paris, sur la place de la République. Plus de 60 000 visiteurs ont déambulé dans les allées entre alternatives, activisme, spectacles de rues ou ateliers ludiques et pédagogiques. Souvenirs instantanées de moments festifs et concrets avant que débutent les débats du COP 21.



Les clowns citoyens pour le climat vous attendent à la conférence des adaptateurs. Fous rires garantis.
Avec un peu de peinture et l'imagination fertile des enfants, les palettes récupérées deviendront des bancs colorés.
Ce cheval de Troie est-il assez gros pour nous obliger à voir ce que voudraient cacher certains "accords" commerciaux?
Que regretteriez-vous de perdre avec le changement climatique? Ecrivez sur un ruban, attachez, partagez.
Le plastique c'est moche, vraiment? #upcycling
La journée sans voiture à Paris le 27 septembre, c'était aussi l'occasion pour Michemiche d'exhiber sont vélo customisé.
Si seulement les vélibs pouvaient s'y mettre.

23/09/2015

Alternatiba Paris en un week end, guide touristique

Quelques semaines avant l'ouverture du COP 21, Alternatiba Paris propose une multitude d'alternatives et initiatives sur la place de la République les 26-27 septembre. Mais d'ailleurs, ça vient  d'où Alternatiba ?


Découvrir. « Alternati » pour alternatives et « Ba » pour Bayonne. C'est dans cette ville que est apparu le 6 octobre 2013, le premier village d'initiatives, avec un beau succès puisqu'il rassembla 12000 personnes. Depuis, plus d'une centaine d'Alternatiba se sont montés ou sont en prévision en France et dans le monde.

Aborder... Alternatiba Paris. Plus de 400 organisations accueilleront ce week end les quelques 50 000 visiteurs espérés sur la place de la République. Ce n'est pas la foire de Paris, mais ça va être un sacré festival quand même. Outre le village des alternatives divisé en 14 quartiers, il y aura des conférences, des animations pour petits et grands, des ateliers, des concerts et même un bal. Le programme complet est disponible ici, mais si vous craignez de ne pas vous y retrouvez et de louper des trucs géniaux? Suivez le guide pour les meilleurs spots.



Ecouter... Traversée à haut risque sur le TAFTA, une pièce de théâtre sera suivie d'un débat sur le traité éponyme (Samedi 12-14h, salle Ambroize Croizat)

Regarder. Avec vos enfants, découvrez le spectacle Le monde Ouka, créatures magiques qui vivent en parfaite harmonie avec la nature et les éléments (destiné au 4-8 ans, samedi 11h-1130, scène du mur d'eau)

Visiter. Un appartement aménagé pour un mode de vie écologique (inscription à l'accueil général, dimanche 9h30, 11h, 13h30, 14h, 15h30, 17h)

Pédaler. Avec Paris Bike tour à la découverte de plantations, jardins partagés et approvisionnement en nourriture (dimanche 10h-13h, quartier mobilité)


Déguster. Être invité à un banquet de 5000 personnes, ça vous dit ? Tant mieux parce que Disco Soupe vous attend de 12h à 16 h le dimanche 27 pour une restauration gratuite à partir de fruits et légumes invendus, cuisinés en musique.

Expérimenter... La cuisine végétarienne grâce un atelier (dimanche 13h-14h, quartier agriculture et alimentation)

Jouer... À  Et moi je fais quoi, jeu citoyen animé par le réseau fair(e), un monde équitable et bioconsommacteurs (dimanche 14-16h, quartier agriculture et alimentation)

Fabriquer... Des sacs pour l'achat en vrac à partir de matériaux récupérés, ainsi que des lampes, mobilier etc (dimanche, quartier zéro déchet)


Se connecter... A son corps avec une petite séance de yoga for sex (dimanche 12h30-13h3à et 17h17h30), après s'être échauffés à la conférence éco-orgasme avec génération cobaye (dimanche 10h-10h45, quartier santé)

Bouger. Les concerts se succéderont tout le week end, mais pour que la fête soit complète, elle se terminera par un bal dimanche soir sur la place (19-21h).

S'impliquer. Le tourisme c'est bien, mais l'action c'est encore mieux. Si vous avez envie de vivre Alternatiba de l'intérieur, il est encore possible de rejoindre les rangs des bénévoles.

05/04/2015

Bain de foule à la fête de la récup


Il n'y a pas si longtemps, une fête autour la récup était comme un rendez-vous entre amis. Tout le monde se connaissait ou presque, on échangeait bises et nouvelles des enfants, avant de tirer du sac une bouteille de jus de fruit bio pour l'apéro en auberge espagnole. Mais les temps ont bien changé et le microcosme alternatif se distingue facilement à l'oeil nu. Revenus d'un système à bout de souffle, de plus en plus de curieux ouvrent les yeux sur les alternatives possibles. En attendant, peut-être de les pratiquer eux-mêmes.


Lorsque j'ai passé le seuil de l'espace des Blancs Manteaux samedi après-midi pour fureter à la fête de la récup, mon expérience initiale s'est plus apparentée à l'attente du RER à Châtelet les Halles un vendredi soir à 18 heures, qu'au vernissage d'un artiste avant-gardiste. Agoraphobes s'abstenir, c'était blindé de chez blindé. Entre les stands des ressourceries qui rivalisaient d'astuce pour inventer l'harmonie dans un bric à brac de et les ateliers de soudure, de réparation ou de pâtine, on piétinait dans des allées plus densément peuplées qu'à la foire de Paris.



En dépit de cette foule, j'ai tout de même passé un moment sympathique dans cet espace destiné à mettre la récup dans tous ses états. J'ai admiré les œuvres d'art upcyclées à partir des squelettes géométriques de notre ère informatique. J'ai salué l'audace de la styliste qui a osé parer ses mannequins de chutes de tissus d'ameublement. Je me suis penché sur le tricot insolite d'un bidouilleur qui fabriquait un sac à partir d'une pelote et de la bande magnétique d'une vieille cassette VHS.



Si vous n'étiez pas ce week-end dernier à l'espace des Blancs Manteaux (si, si, c'est possible) pas de panique. Il y a une session de rattrapage. Samedi 11 avril, les Colibris Paris vous accueillent à quelques tours de roue de vélib, à la Maison des Acteurs du Paris Durable pour la 2ème journée des Initiatives citoyennes. Au programme DisColibris Soupe, café+viennoiserie anti-gaspi avec Optimiam, double projection d'Enquête de Sens, Zero Waste, Incroyables Comestibles, démo "mes produits home made" avec les ateliers d'Atalanta et plein d'autres projets innovants à découvrir.

08/03/2015

Petit jeu printanier: C'est quoi cette graine ?

Il y a un peu moins d'un an, les Incroyables Comestibles partaient à la conquête du public parisien avec un stand  dans le Oui Share Village pendant la foire de Paris. Pour reconnecter les visiteurs avec la source de leur nourriture de façon ludique, j'avais mis au point un petit jeu. Celui-ci fut spontanément baptisé par Nathan, le référent des Incroyables Comestibles Paris : « C'est quoi cette graine ? »


Depuis, ce petit jeu tout simple a voyagé d'un événement à l'autre, animant des stands Colibris ou Incroyables Comestibles et poussant jardiniers amateurs, avertis ou simples curieux à examiner avec attention différentes sortes de semences pour mieux les reconnaître. Alors que le printemps arrive et avec lui le moment de sortir nos petites graines de leurs sacs pour les semer, c'est quoi cette graine va également sortir de sa caverne hivernale pour animer diverses manifestations dans ma région. Mais pour que ce jeu ne s'arrête pas au kit que j'avais créé sur l'inspiration du moment et puisse être répliqué par celles et ceux qui le souhaiteraient, voici un petit guide de fabrication.




Matériel
Une douzaine d'espèces de graines différentes
Une douzaine de petits sachets transparents
Une douzaine d'étiquettes autocollantes
Un stylo
Une grande enveloppe
Une feuille avec la liste des graines
De petits sachets de graines, de petits plants de légumes ou tout autre lot que vous jugerez adéquat pour récompenser les gagnants (optionnel)


Préparation
Sélectionner une douzaine d'espèces de graines différentes. Privilégier des graines qui se reconnaissent facilement les unes des autres et qui sont de tailles différentes. Essayer d'établir un juste équilibre entre les graines connues et relativement faciles à identifier et celles plus difficiles. Ne laisser qu'une ou deux espèces « piège » pour les plus expérimentés. Inscrire sur une étiquette autocollante chacune des espèces choisies. Placer ensuite une graine de chaque espèce (ou quelques unes si elles sont très petite) dans chacun des sachets. Coller l'étiquette correspondant à la graine sur chaque sachet. Mettre le tout dans la grande enveloppe. Le kit est prêt.



Règles du jeu
Secouer les sachets pour que les graines tombent bien au fond, les étaler à plat inscription face à la table ou au sol, comme s'il s'agissait de cartes ou de tarots. Dissimuler les graines sous l'enveloppe. Faire choisir cinq, six ou sept sachets en aveugle au joueur selon la formule choisie. Une fois que le joueur a choisi les sachets, il peut les tirer vers lui pour faire apparaître les graines en prenant soin qu'il ne les retourne pas pour ne pas voir l'inscription sur l'étiquette. Le joueur a gagné s'il trouve un certain nombre de graines, la difficulté étant adaptée selon qu'on s'adresse à un public de jardiniers avertis ou non.

19/10/2014

Quand Rob Hopkins raconte la transition aux Français

Le fondateur de la transition était à Paris les 18 et 19 octobre pour présenter Ils changent le monde, son nouveau livre. Je l'ai écouté vendredi dans un amphithéâtre plein à craquer à Naturparif. Puis j'ai eu la chance de me glisser dans un petit groupe d'acteurs de la transition en France et de participer avec lui à un pique-nique samedi au Pré St Gervais, dans le splendide jardin du pouce vert, dont on ne veut pas croire que l'intégrité pourrait être menacée. « Ce magnifique espace est plus qu'un simple jardin, a d'ailleurs salué Rob Hopkins. C'est un incubateur pour la nouvelle économie. » Mais au fait, c'est quoi la transition ?

Le jardin partagé du pouce vert, un bol d'oxygène de 800m2 au coeur du Pré StGervais et une petite merveille à préserver.
Née en 2006 à Totnes en Grande-Bretagne, le mouvement de la transition propose aux villes de se préparer volontairement à la raréfaction des énergies fossiles en douze étapes, selon une philosophie qui s'inspire notamment des principes de la permaculture. A la demande de Jean-Paul Grange, l'un des instigateurs de la transition à Sucy en Brie, Rob Hopkins a donné sa définition de la transition : « C'est une approche menée par la communauté pour construire une culture plus saine et une économie locale plus résiliente. » Près de 1300 villes dans le monde dans 43 pays -dont une centaine en France- ont lancé des initiatives.

Discret et abordable, Rob Hopkins pose ici entre la fondatrice d'oOlution Anne Marie Gabelica et Josée Rudier, deux inconditionnelles admiratrices et des citoyennes actives des Boucles de la Marne.
Rob Hopkins. Cet enseignant en permaculture à l'humour optimiste et à la simplicité chaleureuse est l'un des instigateurs du mouvement. A Totnes, où il a permis à la transition de démarrer il y a 8 ans, celui qui fonda la première formation mondiale sur deux ans en permaculture a passé la main localement et se concentre désormais sur des projets plus spécifiques comme les rues en transition. Il est désormais une figure reconnue de l'écologie dans son pays, cité par le quotidien The Independent parmi les 100 premiers défenseurs de l'environnement. Vous pouvez suivre son action sur son blog et à travers ses tweets.



Véritable voyage au coeur des alternatives, ils changent le monde n'est pas le premier ouvrage signé par le père spirituel du mouvement. Son manuel de transition est disponible en français, comme ils changent le monde, traduit par un collège d'acteurs français de la transition, dans un bel esprit coopératif. 

21/09/2014

La minute Papillon, l'instant bien-être qu'on a mérité


Il y a quelques mois, j'avais partagé ici ma découverte du café Pinson. Je m'y suis tellement plu que j'ai également poussé la porte de la deuxième adresse ouverte sous l'enseigne du joyeux volatile quelques mois après la première. Et comme je ne suis en manque ni de copines intolérantes au gluten, ni de consoeurs engagées, j'y déjeune régulièrement.  Lorsqu'Ellen, la pétillante blogueuse lifestyle et biofriendly des Fleurs rebelles, m'a proposé de rencontrer la fondatrice Agathe, pour parler de son nouveau projet, j'ai sauté dans mes fitflops (oui, vendredi c'était encore l'été) sans hésiter.


Dans la famille Pinson, je découvre la créatrice. Comment vous dire... Agathe ressemble à ses cafés, sains et accueillants. On s'y installe avec plaisir et avant qu'on ait eu le temps de regarder l'heure sur son smartphone, la nuit est tombée. Devant une citronnade-gingembre assez piquante pour être authentique, j'ai ainsi appris que le duo de cafés pinson était né de la révélation d'intolérences alimentaire, couplé aux joies de la maternité, saupoudré d'un bon burn out. « Je me suis passionnée pour la nutrition, j'ai lu des tonnes de bouquins », confie cette jeune femme dont l'enthousiasme se diffuse dans un velours de douceur. Après une petite heure en face de son teint éclatant de santé, on a très envie de faire une descente dans sa bibliothèque. Mais tout cambriolage est devenu inutile, depuis que la dame a décidé de partager ses petits secrets par le truchement de la minute papillon.


Deux oiseaux, puis un papillon. C'est bien connu, nous sommes tous overbookés, overstressés et si nous sommes de plus en préoccupés par notre bien-être, nous avons (hélas) si peu de temps à y consacrer. Une minute, peut-être ? C'est justement le crédo de la minute papillon, qui propose par le biais de son sitesa newsletter bi-hebdomadaire, sa page facebook et son twitter  « une info simple et pas trop technique, qui peut être lue en une minute », résume Agathe. On y trouve aussi bien le décryptage culinaire d'un aliment, que des bonnes adresses de restaurants ou encore des recettes vegan, crues, sans gluten, sans lactose etc...


De la minute Papillon à l'effet papillon ? Deux ans et demi après l'ouverture du premier café Pinson, l'heureuse fondatrice espère que sa nouvelle création lui permettra d'accélérer chez ceux qui y aspirent la transition nourriture saine qui lui a pris dix ans à elle. "Je me suis demandé si je ne pouvais pas réduire un peu ce temps et aider les gens à changer petit à petit". Pour y parvenir, la minute papillon envisage de s'étirer vers des rencontres réelles et plus poussées, pour proposer un coaching nature via des nutritionnistes aux plus motivés des 5000 abonnés de la newsletter. Si vous n'en n'êtes pas encore là et que seule une approche ludique pourraient vous éloigner de votre chère junk food, je vous suggère une petite promenade dans les dix révolutions de la minute papillon, une sorte de jeu de l'oie qui vous guidera en douceur vers le mieux manger.

20/06/2014

The place to bio, l'adresse à retenir


Marre de la malbouffe ? Envie de manger bio, mais de préférence dans des établissements éthiques, qui privilégient le local ? The place to bio, le site créé par Eric Lecluyse avec son agence Ô Bob a déjà testé pour vous les meilleures adresses. Pas seulement à Paris, mais dans toute la France. Vous y trouverez notamment le Café Pinson ou le Yuman, deux établissements qui ont également retenu l'attention des Vergers.

Et le gagnant est.... Lundi dernier au Wanderlust, sur les quais de Seine, The place to bio remettait pour la première fois ses prix aux restaurants les plus bios, les plus locaux ou les plus méritants. Avec le soutien de Mélanie Laurent -actuellement en tournage de demain, le documentaire qu'elle co-réalise avec Cyril Dion- six trophées ont été décernés : créativité culinaire, concept durable, locavore, veggie, coup de cœur internautes et prix du jury. L'adresse parisienne retenue au palmarès, catégorie Veggie est le Soya, qu'on se fera un plaisir de visiter prochainement.

24/05/2014

Petit week-end alternatif entre Parisiens

Entre deux averses, la capitale offre ce week-end de quoi occuper les amoureux du bio, durable, alternatif et solidaire. Trois pistes pour flâner, s'engager ou planter.


Ma planète mieux. Si vous passez par le Marais ce week-end, un petit détour par l'espace des Blancs Manteaux, qui abrite du 23 au 25 mai  le salon ma planète mieux, vous permettra de découvrir quelques petites touches de cette nouvelle économie dont on parle, mais qu'on rencontre peu dans la grande distribution. Ethique, durable, made in France, engagé, Ma planète mieux réunit dans un cadre cosy, de petites enseignes en devenir. En flânant dans les allées, on peut apprendre les secrets de la cuisson santé de la courgette, en assistant à des démonstrations du vitaliseur de Marion, goûter un carré de chocolat cru de Rrraw, basé à Montreuil, craquer pour la gamme bretonne Passion Marine, humer une savonnette éthique Pachamamaï, découvrir un rouge à lèvres Santé de Naturekosmetik ou un gommage de la ruche avec Api Sens.
Fondatrice de la boutique en ligne éco-solidaire ma planète mieux, Claudine Martinez voulait aller plus loin dans cet univers: "J'ai fait un test sur quatre mois sur un show room et ça a cartonné, je me suis dit que c'était dommage de s'arrêter là". Le salon est aujourd'hui à l'équilibre et l'aventure continue pour sa directrice. Si vous avez raté la 2ème édition de ma planète mieux  à l'espace des Blancs Manteaux, consolez-vous. Le salon s'est trouvé un point de chute plus spacieux pour décembre prochain au carré du Temple.


Dans le noir avec les Colibris ? La journée du 24 mai marquera le lancement du volet énergie de la Révolution des Colibris, avec l'opération "débranche tout". Les volatiles parisiens ont rendez-vous devant la fontaine des Innocents pour un pique-nique locavore des ateliers, une conférence de Thierry Salomon et un concert de musique acoustique.

Incroyable fête de la nature. Les Incroyables comestibles poussent, poussent, poussent dans la capitale depuis l'été dernier. Samedi 24, ils sont à la maison des associations du XXIIème arrondissement, ancienne gare de Reuilly pour un pique-nique partagé et des plantations de nouvelles espèces potagères pour de futurs partages.

23/01/2014

Toutes à la Green Beauty Party


Parisiennes et Franciliennes, une petite après-midi cocooning, ça vous dit ? Vu le temps dehors, c'est le moment ou jamais de se chouchouter. Et ça tombe bien, parce que Céline de Dokuji, la diva de l'événementiel qui a déjà organisé la Dokuji Christmas Party en décembre dernier s'est associée à la fée blogueuse du lifestyle Ellen des Fleurs Rebelles pour lancer la Green Beauty Party.


Au programme de cet après-midi du samedi 25 janvier à partir de 14 heures à l'appartement créatif, un atelier pour prendre soin de sa peau avec Anne-Marie, créatrice des produits novateurs oOlution, testés (et approuvés) par les Vergers à l'automne dernier. Les ateliers d'Atalanta sont également présents sur la Green Beauty Party, puisque j'aurai le plaisir de vous guider dans la fabrication d'un baume à lèvres. Dépêchez-vous de vous inscrire, les places sont limitées!
Et entre deux ateliers, vous pourrez toujours vous régaler aux buffets avec des délices et boissons bio et équitables.

02/12/2013

Nouvelles pistes pour un Noël éthique, chic et chouette


Le jeu passe au vert. Quoi de mieux qu'un bon jeu de société au coin du feu à la lumière du sapin, tout en digérant sa tranche de bûche (vegan pour les puristes) durant la période des fêtes ? Et si le jeu est écolo, c'est encore mieux. Avec Terrabilis -monopoly vert où chaque carte possède sa propre empreinte écologique- vous allez passer votre licence es écolo en moins de deux heures, durée d'une partie. D'après son créateur Sylvain Hatesse, la phrase la plus souvent prononcée par les joueurs après une partie animée est : « il faudrait faire jouer nos politiques ». En attendant de faire livrer une boîte à l'Elysée ou Matignon, vous pouvez toujours la tester en famille, d'autant plus que Terrabilis est en promotion.




Des blogueuses s'associent pour un Noël écolo. C'est sur l'excellent blog frugal Antigone XXI, désormais célèbre pour la révolution capillaire qu'elle a lancée, que j'ai découvert cette "opé" franchement sympa. Sous l'égide de Clémentine la Mandarine, cinq blogueuses « green » présentent tour à tour une facette de leur noël vert glamour. Et si vous craquez pour les recettes trop gourmandes d'Antigone XXI, on ne vous en voudra pas.

27/11/2013

Quatre pistes pour un Noël éthique, chic et chouette

Noël c'est dans moins d'un mois, les décorations sont apparues, les calendriers DIY de l'avent pulullent sur la toile et... la grand messe annuelle de la consommation est lancée. Mais on peut aussi aborder la période des fêtes sans dérive boulimique et offrir fûté et authentique. Suivez le guide.

Made in France, c'est possible. Pour de jolis cadeaux bien de chez nous, je vous ai déjà présenté le TAJ Paris, bonbonnière regorgeant d'artisanat français et de gourmandises du terroir. Pour celles qui ne connaissent pas encore, le petit sujet vidéo ci-dessous autour des touristes et de leurs souvenirs vous donnera un bon aperçu de la boutique. Sur un plan plus éphémère, la Dokuji Christmas Party, marché de Noël organisé par ma blogo-copine Dokuji promet un joli festival les 7 et 8 décembre à la Cartonnerie. Vous pourrez y faire un paquet de courses dans le même lieu, mais aussi vous distraire avec des ateliers et un espace gourmand. Et si vous n'avez vraiment pas envie de vous déplacer, il y a aussi le collectif de Noël, marché 2.0.



DIY+récup, c'est encore mieux. Celles qui font leurs savons depuis 10 ans et ont tricoté plus de pulls à leurs têtes blondes qu'une association pour les mamies tricoteuses sont déjà converties. Pour les autres, qui hésitent encore ou commencent à s'y mettre, c'est le moment d'accélérer. Pour la déco, le choix ne manque pas dans cette sélection de couronnes par les blogueuses d'Hello Coton, alors qu'Artlex propose une façon écolo d'emballer ses cadeaux. Grâce à un air de récup, une palette peut devenir un beau sapin... Qui pourra encore servir l'an prochain, alors que de jolies idées de récup sont également à pêcher sur Idée créative. Enfin Marie-Claire idées a sélectionné ses meilleures idées de créations récup des internautes, alors que le blog participatif recyclage et compagnie fourmille d'idées de créa-récup qui pourront devenir des cadeaux personnalisés.



Quelques écus pour des doigts de fées. Si vous avez deux mains gauches, vraiment pas de temps ou aucun goût pour fabriquer des choses vous-mêmes, une multitude de petites fées réalisent en revanche des merveilles. Offrir  leurs créations originales fait marcher un vrai commerce, qui ne passe pas par l'essoreuse du capitalisme financier. Les e-plate-formes les plus connues pour trouver son bonheur sont Etsy et son pendant "frenchie" a little market, mais il y existe également Dawanda ou primacréa. Enfin, Pour les Franciliennes, le réseau collaboratif Mes Bonnes Copines organise un marché de Noël le 12 décembre. Celles qui ne sont pas encore inscrites peuvent m'envoyer un petit message sur la page facebook des Vergers d'Atalanta, je me ferai un plaisir d'être leur marraine.



Une oOlution pour les peaux de vos très bonnes copines. J'ai testé à l'automne cette toute jeune gamme de produits et j'ai été convaincue autant par leur qualité que par la sincérité passionnée qui anime leur créatrice, Anne-Marie Gabelica, une ingénieure de 34 ans, qui a mis trois ans à formuler ses quatre émulsions délicieuses, whole again, age out, eye love et glow up. Depuis, une petite apparition dans complément d'enquête a boosté sa notoriété, mais il  est encore temps de faire découvrir les soins à une très bonne copine, qui vous en sera éternellement reconnaissante.

Pour aller plus loin. Cet article sur le site Bioaddict présente toute une série de livres truffés d'idées autour de cette thématique. A vous de choisir celui qui vous convient le mieux.

05/11/2013

Petit guide pour des amis auxquels vous voulez du bien

La semaine dernière, lors d'une projection de la face bio de la République, documentaire co-produit par Biocoop, on m'a donné à l'entrée un petit fascicule dont le titre m'a fait sourire... Sans aucune condescendance : Petit guide pour vos amis bio sceptiques.... Nous en avons tous, personne n'est parfait... Parfois, nous nous laissons entraîner dans des débats de fond sans fin avec eux. Parfois nous perdons patience et finissons par manquer d'arguments. Voici donc quelques idées reçues pour lesquelles cette publication futée se fera une joie d'aider vos amis sceptiques à revenir sur terre.


Idée reçue numéro 1. Le bio ça vient de loin, je préfère le local. Retour sur terre : « Avec plus de 24 000 fermes bio en France, on peut trouver du local. » Plus de 50% d'entre elles pratiquent des circuits courts comme les AMAP ou la ruche qui dit oui.

Idée reçue numéro 2. Rien ne dit que le bio est meilleur pour la santé. Retour sur terre : «17 résidus de pesticides suspectés d'être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens ont été détectés dans des produits non bio, contre un seul en bio »

Idée reçue numéro 3. L'agriculture bio ne peut pas nourrir tout le monde. Retour sur terre : « dans les pays du sud, l'agriculture bio permet d'améliorer les rendements de 50 à 100% tout en augmentant l'autonomie des paysans »



Pour aller plus loin. Toutes les références citées ci-dessous et bien d'autres peuvent être retrouvées sur le site corabio, qui en est le concepteur et l'éditeur. Le fascicule est disponible intégralement en PDF via ce lien. Quant au documentaire, la face bio de la république, qui avait le mérite de mettre en avant une sympathique brochette d'acteurs convaincus de l'agriculture biologique, il devrait être disponible en janvier en DVD et peut-être avant dans un cinéma près de chez vous. En  attendant, vous pouvez découvrir la bande annonce ci-dessus.

27/10/2013

Comment fêter Halloween (Samhain) sans éco-culpabiliser ?

Il était une fois Halloween, fête commerciale exportée par nos amis Etats-Uniens, contribuant grandement à la prospérité des fabricants de costumes, de friandises et... des dentistes qui soignent les caries des «zenfants» quelques mois plus tard....
Nooooon c'est le mauvais disque. On reprend tout. Il était une fois Samhain, festival celtique, célébré en Europe durant l'ère pré-chrétienne par nos chers ancêtres pour justement honorer les leurs. Et qui renaît depuis quelques décennies avec le mouvement néo-païen, dont les coutumes sont assez éloignées du grand carnaval d'Halloween à l'américaine.



Si vous hésitez encore, que vous refusez de sacrifier à la danse des marchands du temple, mais qu'en cette période un peu tristoune, vous avez quand même bien envie de vous laisser entraîner dans l'élan festif des sorcières et citrouilles, voici quelques pistes pour s'amuser sans gâcher.

A vos ciseaux et stylos. Pour se mettre dans l'ambiance Halloween, la première étape est généralement de repeindre la maison en orange... Enfin de décorer son intérieur avec plein de citrouilles. C'est évidemment plus facile d'acheter tout fait, mais plus amusant, économique et écologique de fabriquer soi-même, de préférence avec des matos de récup. Si l'inspiration manque le tableau de Jenny Lyon sur Pinterest est une mine, et celui d'ecoParty time n'est pas mal non plus.



Quand l'habit fait la sorcière... Ou le vampire, le fantôme, l'araignée, la Lady Gaga... Tous les coups sont permis pour Halloween. Mais pas question d'acheter un déguisement, alors que l'on peut se débrouiller avec un peu d'astuce et ce qu'on a sous la main. Là encore, on trouve tout sur Pinterest, à condition de savoir chercher et ce tableau Planetpals devrait donner quelques options aux sceptiques.

Quand il n'y a plus de citrouille, il y en a encore. Découper une citrouille pour la transformer en lanterne, c'est tentant. Mais que vous décidiez ou non de jouer les sculpteurs d'un jour, la citrouille, c'est avant tout bon dans l'assiette, en soupe et même pour le dessert en tarte. Une fois le repas dévoré, les restes sont évidemment pour le compost et non la poubelle. Pensez à extraire les graines auparavant. Si vous avez un bout de terre ou un grand bac sur votre balcon, vous pourrez les planter et peut-être récolter vos propres citrouilles l'an prochain. Pour boucler la boucle.

24/10/2013

Socialter, un mag pour l'économie nouvelle vague

La presse est en crise, mais ça bouge quand même dans les kiosques. Et la grande mutation sociétale qui se prépare y contribue fortement. A la rentrée, j'avais écrasé une petite larme en apprenant la suspension de parution de l'excellent Biomood, qui rafraîchissait le paysage d'une presse féminine vérolée par la surconsommation. Mais en dépit de cette déception, il y a de la lecture pour les acteurs, observateurs et curieux de la nouvelle société émergente. Le numéro 5 de We demain vient de sortir, alors que Kaizen prépare deux nouveaux hors série (en attendant l'entrée de la première femme à son comité de rédaction). Plus récemment, j'ai mis mon petit nez dans le dernier né de ces titres du monde de demain : Socialter. Verdict.

Plus vert que lui tu défailles. Il ne s'agit pas d'extrémisme écologiste mais juste... de la couleur de la couverture du numéro un! Les nouveaux titres ont peut-être du mal à s'imposer, mais impossible de louper celui-ci dans les kiosques. Alors qu'au printemps 2012, j'avais écumé trois kiosques sans trouver Kaizen (« Kai quoi, c'est une revue pour les sumo ? »), les kiosquiers ont bien repéré Socialter. Il suffit de bredouiller les premières syllabes et le rectangle vert fluo apparaît instantanément et passe dans vos mains pour... 6,50€. Ouille!

Un financement original. A une époque où lancer un nouveau titre peut parfois relever d'une foi quasi religieuse ou tout simplement d'une folie furieuse, Socialter a choisi le financement participatif. Culotté. C'est le site kisskissbankbank -dont le fondateur Vincent Ricordeau est en couverture- qui a permis de sortir ce premier numéro. On y lit d'ailleurs un dossier de 28 pages sur le microcrédit et le crowdfunding. Coïncidence?


Ce qu'on y trouve. Socialter se proclame le magazine de l'économie de la nouvelle génération et annonce innovations sociales, technologie et entrepreneurs du changement. Un contenu qui n'est pas sans rappeler celui de We demain, mais présenté sous un format différent (bimestriel contre mook trimestriel) et avec une cible jeunesse déclarée. Dans ce numéro de lancement, Shabnam Anvar et Cyril Lage débattent autour de l'économie participative, Marine Dumeurger nous entraîne dans les coulisses d'une imprimerie rachetée par ses salariés et l'on découvre également le cadre législatif de l'économie sociale et solidaire. Parmi d'autres rubriques qui ne demanderont qu'à évoluer.


Ce qu'on a aimé. L'enquête sur les bénéfices de l'économie du partage et sa dimension pratique avec les applis incontournables. Le « social lab », qui braque un projecteur sur des projets innovants.

Ce qu'on a moins aimé. La maquette, qu'on aurait espérée plus dynamique et audacieuse.

Pour faire plus ample connaissance. Pour les prudents, qui voudront prendre le pouls de cette nouvelle publication avant d'ouvrir leur bourse, rendez-vous sur le site du titre, sa page facebook ou à l'écoute de ses tweets.

20/10/2013

Des prix pour nous, les filles

Dans notre société en pleine mutation, les projets altruistes et écologiques foisonnent et les femmes sont particulièrement actives dans ce domaine. Au point que des prix spécifiquement féminins sont apparus. En voici quelques-uns, pour suivre les initiatives féminines ou … Participer si vous en portez vous-même une. 



Prix des femmes Marjolaine. Si vous êtes une fille engagée dans l'alimentation ou l'agriculture durable, foncez, ces prix sont pour vous. Et surtout ne tardez pas, le salon Marjolaine -qui porte ses récompenses- approche (voir agenda) et la date limite pour poser sa candidature est le 25 octobre. Ces prix s'adressent à «menant des actions exemplaires (sous forme associative, entrepreneuriale, philanthropique ou coopérative) dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation écologiques et solidaires, en France et dans les pays en développement. », explique la présentation sur le site du salon. Quatre catégories sont prévues  agricole, culinaire, solidarité et solidarité internationale, auxquelles s'ajouteront un prix des visiteurs du salon et prix du jury, au sain duquel on retrouve notamment Anne-Sophie Novel, auteur de la Vie Share et Cyril Dion, co-fondateur du mouvement Colibris et directeur de la rédaction du magazine Kaizen. Les prix seront remis au salon le samedi 9 novembre.



Prix terre des femmes de la Fondation Yves Rocher. S'adressant à des femmes « conduisent des actions qui contribuent à la sauvegarde du monde végétal et à l’amélioration de l’environnement, tout en œuvrant au bien-être de la collectivité », précise le site de la fondation. ces récompenses décernent trois bourses de 10 000, 5000 et 3000€. Elles ont notamment salué les it-bags potagers de l'astucieuse Peggy Pascal. Pour 2013, le dépôt des dossiers est clos depuis le 30 septembre, mais cela laissera plus de temps aux candidates potentielles pour peaufiner leur projet vers la promotion 2014.


Prix des femmes pour le développement durable. Pour la 4ème année consécutive, le groupe de presse Mondadori souhaite "soutenir des femmes qui oeuvrent au quotidien en faveur du développement durable à travers leur entreprise ou une association", explique le groupe sur son site. Mondadori offre ainsi aux lectrices de ses magazines la possibilité de donner -avec une dotation de 10 000€- un nouvel essor à leurs projets dans trois catégories : protection de l'environnement, engagement social et économie durable. Là aussi, c'est fini pour 2013, puisque le 12 juillet était la date limite pour s'inscrire. Mais 2014 n'est pas si loin...


Sans oublier...Women powering work, prix dotés de 75000$ et à travers lesquels Ashoka récompense des femmes oeuvrant pour l'égalité économique dans le nord de l'Afrique et au Moyen-Orient.  Les femmes en or du site aufeminin.com, qui comprennent une catégorie environnement, l'association cyberelles qui avec récompense avec le concours Power starter les e-entrepreneuses issues des quartiers ou de la diversité, ou encore les femmes dynamisantes de Clarins.

25/08/2013

La vie Share : on s'y met ? (concours)

C'est encore (presque) l'été, profitons du soleil, de la lumière et des dernières chaleurs. Mais alors que le
chemin du retour se dessine pour beaucoup d'entre nous, voici un petit concours été indien. En mai, je vous avais parlé d'Anne-Sophie Novel, au moment où sortait son nouveau livre, la vie Share. Après la co-révolution, la journaliste-blogueuse a mis l'économie circulaire à l'épreuve de la pratique et passe en revue les principaux secteurs de la vie courante dans lesquels elle peut révolutionner notre quotidien.

Pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers du concept, l'économie circulaire désigne l'ensemble des pratiques qui permettent d'optimiser les biens et services en les partageant Largement facilité par la toile, le concept s'applique à de nombreux secteurs, même celui de l'agriculture urbaine et du potager, que j'avais évoqué au printemps. Pour en être convaincu, voici trois petits exemple applicables immédiatement ou presque.

Vacances tardives ? Les autres rentrent, mais j'ai décidé de partir en décalé. En septembre les tarifs baissent et si je la joue « share », je ferai encore plus d'économies. Je me connecte sur Blablacar -qui organiser 400 000 trajet par mois- pour réserver mon trajet en covoiturage. Je descends chez l'habitant grâce à une offre que j'ai trouvé sur Airbnb. Une fois sur place, je testerai la cuisine locale en prenant des repas chez d'autres habitants rencontrés chez livemyfood. Et je visiterai ma ville de destination en compagnie d'un local, avec lequel je suis entré en contact via vayable.
C'est la rentrée ? Pour équiper mes enfants à moindre frais, je sollicite le bon coin pour acheter à moindre frais, ce dont ils ont besoin ou je troque d'anciennes affaires sur kiditroc.com. Mon aînée, qui démarre la fac dans une autre ville, partage son appartement avec des colocataires trouvés sur smoovup, en fonction de ses affinités.
Je monte ma boîte. C'est décidé je me lance. Pour démarrer, j'ai levé mes premiers fonds grâce au crowdfunding sur ulule, avant de trouver des investisseurs sur anaxago. Pour bénéficier d'une ambiance d'échange et optimiser les ressources, j'ai trouvé un espace de co-working sur coworkinginitiatives.com.

Pour aller plus loin, il faut évidemment lire le bouquin. La bonne nouvelle pour les lectrices et lecteurs des Vergers d'Atalanta, c'est qu'Alternatives, l'éditeur de la Vie Share, m'a généreusement envoyé deux exemplaires du livre. je vous propose donc d'en gagner un ici. Pour participer à ce concours, il faut évidemment habiter en France métropolitaine, me suivre sur Hello Coton, ou aimer la page facebook des Vergers, ou encore s'abonner directement sur le blog (chances supplémentaires pour les partages). Pour vous inscrire, laissez un commentaire à la suite de ce billet en n'oubliant pas de me laisser un moyen de vous joindre si vous avez la chance de gagner. Date butoir: le 15 septembre.

(crédit illustration: Yann Rochas)