30/07/2013

Déo spray minute au géranium

Le soleil brille, l'été triomphe et... les Homo sapiens transpirent... Sauf nous évidemment les « Ladies » presque aussi parfaites que la duchesse de Cambridge après avoir mis au monde le futur roi d'Angleterre. Mais parce que l'on ne prend jamais trop de précautions, même quand on est une superwoman, le petit déodorant spray vite fait peut dépanner. Alors, allons-y pour une petite tambouille estivale.


Pour réaliser ce déo minute, il vous faudra:
20 ml d'eau
9 ml d'hydrolat de géranium
0,3 g de poudre d'alun
0,1 g de bicarbonate de soude
une bouteille spray d'une contenance de 30 ml
quelques gouttes d'EPP pour la conservation
HE de géranium

Mode opératoire
Mesurer tous les ingrédients, verser l'eau, l'hydrolat et rajouter les deux poudres, puis l'EPP et 3 gouttes d'HE. Vous voyez c'est assez simple. Je n'ai même pas sorti ma balance, j'ai utilisé un petit bouchon gradué et une cuiller d'1gr, style cuiller à moka.

Mis à l'épreuve, le déo est frais et l'odeur très agréable. En revanche, il faut secouer le flacon avant usage, la poudre d'Alun a tendance à retomber au fond. C'est à vous et si vous voulez en apprendre un peu plus la cosméto maison, mode d'emploi et son deuxième volet seront heureux de vous aider. 

21/07/2013

Récolte de graines de roquette et épinards au potager urbain (tuto)

La chaleur vous écrase ? Vous n'avez envie que d'une sieste dans votre jardin en regardant vos tomates grossir au soleil ? Voici une activité simple et utile et qui ne vous fera pas dégouliner de sueur : les premières récoltes de graines au potager.

Après avoir agrémenté mes salades depuis le mois de mai, mes pieds de roquette et d'épinards sont montés en graines. Le moment est donc venu de recueillir les précieuses semences pour être autonome l'an prochain et peut-être même troquer avec d'autres jardiniers, contre des espèces différentes. On procède par étapes, suivez le tuto.

On examine les pieds dont les cosses de graines sont les plus matures. On coupe celles qui jaunissent, on laisse les vertes pour une prochaine visite.
On récolte les dernières feuilles qui viendront agrémenter la prochaine salade maison
On détache ensuite les cosses des tiges et on sépare les plus sèches, prêtes à être ouvertes, des plus vertes, qui vont continuer de sécher.
On ouvre ensuite les cosses, de préférence au dessus d'un sachet en papier dans lequel on laisse glisser les graines minuscules. Sur le sachet, on inscrit l'espèce et l'année de récolte et on le conserve à l'abri de la lumière et de l'humidité.
On n'oublie évidemment pas de recycler toutes les petites cosses vides en les jetant dans le bac à compost. 
Pour les épinards, pas de cosses, les graines se trouvent en bouquet sur les tiges. Lorsqu'elles sont sèches, il suffit de passer le bouquet entre le pouce et l'index, pour qu'elles se séparent naturellement. C'est peut-être un peu prématuré, mais j'ai osé refaire des semis dans la foulée avec les graines récoltées, dans l'espoir de croquer encore dans de savoureux épinards durant l'été indien.


10/07/2013

J'ai testé pour toi : la visite de Paris en Twizy

C'est original, ludique, écologique et totalement nouveau : Twiztour vient de lancer la visite guidée de la capitale en micro véhicule électrique. En voiture !

Comment découvrir Paris en parfaite autonomie tout en étant accompagné d'un guide qui n'exigera pas de pourboire ? C'est le défi que prétendent relever trois jeunes entrepreneurs qui ont tissé des liens amicaux sur les bancs de leur école de commerce, l'EPMI. Pour y parvenir, ils ont misé sur la Twizy, un mini-véhicule Renault entièrement électrique qui ferait passer la Smart pour un semi-remorque.


Il n'y a que deux places dans la Twizy, celle du conducteur à l'avant et celle micro-micro, du passager à l'arrière. Une fois installée dans l'habitacle on se dit qu'il est finalement plutôt confortable, même si on ne descendrait pas sur la côte d'Azur dans cette coccinelle bleue et que l'on n'a rarement été aussi heureuse de ne pas dépasser le mètre soixante sous la toise.

C'est parti, on démarre. La vitesse maximum de ce véhicule automatique au maniement ultra-simple
est de 45km/h. Pas de risque d'excès de vitesse, donc, mais c'est tant mieux puisqu'on est là pour admirer le paysage et écouter la voix qui sort de la boîte. Avec Twiztour, pas besoin de s'abîmer les yeux sur le plan, ni même de risquer les nausées en lisant son guide du routard pendant le trajet. C'est le GPS qui fait tout : non seulement il vous explique que c'est le moment de tourner à droite, tout de suite, mais il vous raconte (en français ou en anglais) la vie du bâtiment devant lequel vous passez et vous engage parfois à faire une petite pause pour l'écouter.


Après avoir appris que la construction du Palais Garnier  avait été une vraie galère (Twiztour se pique d'offrir un regard décalé sur la capitale et de sortir du guide traditionnel), on remonte la rue Vendôme. Le toit vitré permet d'admirer les façades de la place mythique et... de constater que les travaux de l'hôtel Ritz ne sont pas terminés. On aurait bien poussé jusqu'à Montmartre, mais après une douce flânerie devant les boutiques de la rue St Honoré, le tour se termine et on s'extrait de l'habitacle bleu devant le TAJ Paris, qui accueille la démo. On regrette presque de ne pas avoir essayé de conduire, puisque c'est si facile, paraît-il.

L'aventure de Twiztour commence à peine, depuis un mois, et jusqu'ici aucun touriste britannique n'a tenté de remonter les Champs Elysées en roulant à gauche avec l'un des sept véhicules dont dispose la start up. Les jeunes entrepreneurs assurent que les touristes Américains craquent complètement pour leur petite bêbête sur quatre roues, qui fait des jaloux, même chez les conducteurs de Ferrari : « A un feu, raconte Anthony Piquet, président de Twiztour, l'un d'entre eux m'a dit : on va échanger nos voitures, la mienne me coûte une fortune et on ne me regarde pas, alors que la tienne... » Voir et être vu, une autre façon d'être un touriste à Paris.



Pratique. Sur le site de Twiztour, vous trouverez les offres disponibles avec réservation et paiement en ligne. Quatre circuits d'1 à 4 heures ainsi qu'une option VIP sont pour l'instant disponibles, pour couvrir les principales curiosités de la capitale. Premier prix 79€ pour un circuit d'une heure et deux personnes. Les véhicules vous attendent au parking Vinci, 4 rue Lobau.

08/07/2013

Le potager urbain en juillet, bientôt les récoltes

Juillet est généralement le mois où le potager prend toute sa splendeur et se charge de beaux légumes. Le soleil étant finalement apparu, l'alternance avec les récentes pluies torrentielles a permis aux plants de bien pousser. La végétation est encore en retard cependant et les récoltes tardent. Mais les fleurs s'ouvrent sur les différentes espèces et les tomates grossissent à toute vitesse. Mais durant cette année particulièrement arrosée dont les limaces sont les grandes gagnantes, ce sont paradoxalement les légumes à feuilles, laitues et épinards qui m'ont offert les plus belles récoltes printanières.

Petite tomate deviendra grande sur un plant mis en terre comme tous ses voisins sur un lit de feuilles d'orties et arrosé avec du purin allongé d'eau.
Les premières fleurs sont apparues sur l'un de mes deux pieds de concombres qui a été long à démarrer, mais qui commence à grimper sur le petit treillis de branches que je leur ai fabriqué.

Les choux fleurs font des feuilles. Les limaces mangent les feuilles et... C'est tout pour l'instant, hélas.
Les plants de courgettes se sont épanouis, les fleurs... mâles se multiplient. Sur le plant de courgettes jaunes, pourtant, j'ai repéré sur les tiges des renflements significatifs de fleurs femelles prometteuse de futures courgettes. Oui, on y croit! 

03/07/2013

Démarrer l'été avec un million de révolutions tranquilles

L'hiver interminable, le printemps glacé et maussade vous ont tapé sur les nerfs ? Vous avez décidé que même par grand mistral, crachin breton, vous seriez de bonne humeur cet été ? Alors glissez dans votre baluchon Un million de révolutions tranquilles de Bénédicte Manier, journaliste à l'AFP. Optimisme et espoir garantis.
C'est grâce à Anne-Sophie Novel, que j'avais interviewée au OuiShare Fest pour ma rubrique Femme du mois et qui avait évoqué l'ouvrage dans sa conférence, que j'ai eu envie de me plonger dans cet ouvrage paru chez l'éditeur Les Liens qui Libèrent. Je n'ai pas été déçue. Classées par thèmes, on découvre les initiatives, les projets et les réussites locales, telles des chapelets d'espoir disséminés sur la planète. 

Dévorant les pages traitant d'une agriculture respectueuse de l'environnement, l'un des mes chevaux de bataille, j'ai intérieurement encouragé Rajendra Singh à chaque ligne, lorsque l'auteur expliquait comme il a ramené l'eau et la prospérité dans son village du Rajasthan. Ma fibre féministe s'est gonflée de fierté en découvrant l'expansion de Lijat, coopérative de femmes des quartiers défavorisés, qui de l'illétrisme ont accédé à l'éducation à travers le commerce, avant de l'offrir à des milliers de leur semblables, permettant à autant de foyers indiens de sortir de la pauvreté. Le chapitre sur les coopératives m'a fortement inspiré et je reste admirative devant la ténacité de ses ouvriers argentins, qui ont occupé les entreprises dont ils avaient été licenciés économiques, jusqu'à parvenir à les faire redémarrer avec succès. Et même dans le domaine des monnaies locales, sur lequel j'ai longtemps été sceptique, Bénédicte Manier est parvenue à me convaincre. 
Si elle n'a rien de naïf et évoque les « monstres » qui font leur apparition dans cette phase transitoire, la conclusion de la journaliste a le mérite de vous coller la pèche pour un moment. Parce que selon elle qui a étudié tout cela de près, la révolution est en marche. Inexorablement. Rien n'arrêtera plus cette montée en puissance des valeurs citoyennes dans la société. Et on ne va pas s'en plaindre.