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26/08/2018

J’ai testé pour toi la cuisine en équilibre acido-basique du PH7


Avec ma copine gluten et lacto-sensible Carole, j’adore tester de nouveaux restos... bios, végétarien, avec des options lactose (que je ne supporte plus non plus)  et gluten free. Lorsque j’ai découvert le PH7, qui rajoute l’option alimentation en équilibre acido basique à toutes les précédentes, je me suis dit que nous devions absolument y passer.


Le lieu. Le PH7 se décline sur deux À l’angle du boulevard du temple, le PH7 du 3ème arrondissement est super lumineux et la déco colorée des murs vous débarrasse d’une éventuelle humeur encline à la sinistrose (courante en période de rentrée) dès que vous passez le seuil. Les tables sont assez nombreuses pour que l’on puisse s’installer et papoter un moment, plutôt que gober son repas en dix minutes.



L’assiette et le verre. Les assiettes sont aussi délicieuses et variées que belles.
Variées, croquantes, douces ou piquantes, avec juste ce qu’il faut d’épices, les multiples saveurs rappellent que la cuisine qui est bonne pour notre organisme, n’est décidément plus une frustration pour nos papilles. Lors de ma première visite, j’ai plongé ma fourchette dans le budha bowl, tout aussi réussi que l’assiette alkaline. Côté dessert, la mousse au chocolat végane est aérienne. Quand aux jus réalisés sur place, ils sont frais et de nature à vous requinquer : Oublié mon vague début de rhume, après un grand verre du jus détox menthe-citron effet kiss cool (version naturelle).



Accueil. Aux petits oignons. Les deux personnes qui tiennent le lieu sont adorables, prévenantes, vous décrivent les options avec autant de patience que de passion,  discutent recettes et ingrédients avec les curieuses que nous sommes et s’inquiètent si vous avez laissé deux cuillerées de betterave et trois de carottes sur votre assiette : «la prochaine fois, n’hésitez pas à nous demander, nous avons deux autres options », précisent-ils. On n’oubliera pas, parce que l’on a la ferme intention de revenir. Et même de tester le PH7 Peletier.

Pratique. Les deux adresses du PH7 sont situées à 21, Boulevard du Temple  75003 Paris  et 21, Rue Le Peletier 75009 Paris. Vous pouvez découvrir le concept de l’établissement  et les bases de l'alimentation acido-basique sur son site, suivre l’actualité sur la page facebook et régalez vos yeux de leurs assiettes multicolores sur leur instagram. Si vous habitez dans le quartier de l’un des deux restaurants, n’hésitez pas à pousser la porte: à la première visite, on vous remet une carte de fidélité, qui donne droit à des réductions.

20/07/2018

Au Fab city Campus, j’ai appris à construire avec de la terre


Le fait main, « do it yourself » in english, c’est carrément mon truc. Fabriquer mes cosmétiques maisons naturels, des gris gris de sac à main, cultiver mes légumes, j’adore. En revanche, donnez-moi un marteau et des clous, ou pire une perçeuse et c’est l’aller simple pour lesurgences. Sans passer par la case départ. Ni toucher le moindre lot de consolation.
Mais lorsque j’ai découvert le programme de Fab City Campus -cette expo à La villette de fabrication dans la ville de demain- et tous les ateliers, j’ai tout de suite eu envie d’essayer.  Et je me suis inscrite à un atelier de construction en terre (grandeur nature, pas de maison de poupée). Oubliées les (nombreuses) expériences de bricolage malheureuses...


Sur le stand des bâtisseuses, je suis accueillie avec les autres participants par Marion, spécialisée dans la restauration des bâtiments anciens. Je trouve ça carrément sympa un collectif de filles dans la construction! Pendant le tour de présentation, je découvre que je suis entourée d’architectes, ingénieurs, porteurs de projets de construction… Hum... Je ne me sens pas du tout sous qualifiée et je n’ai absolument pas l’impression de préparer un album sur le thème « Bécassine/Atalanta construit sa maison ».
Très vite, je me détends, parce que les explications de l’animatrice sont parfaitement adaptées à un public novice, comme moi. Marion nous présente les matériaux. Pour fabriquer à base de terre, qu’il s’agisse de briques crues ou cuites, d’enduit ou de mortier, il faut mélanger du sable, avec de l’argile, de l’eau et de la paille. Le tout est de trouver les bonnes proportions, le sable et l’argile adapté selon la matière concernée. J’apprends à ne pas confondre argile et limon, le premier collant plus que le second lorsqu’il est mélangé à l’eau et le second étant à éviter, parce qu’inutile pour la construction.



Et le moment attendu par tous de mettre les mains dans la terre, arrive enfin et nous tentons de fabriquer une boule le plus homogène possible. Grrr, je savais que je n’aurais pas dû mettre de bracelets aujourd’hui. La partie théorique vient de se terminer, lorsqu’une vingtaine d’enfants se présente sur le stand. L’ambiance change du tout au tout, mais les animatrices s’adaptent très vite et pendant que certains vont faire un petit voyage en Mésopotamie pour graver des écritures sur une tablette d’argile de leurs fabrication, le groupe que j’ai rejoins va fabriquer un enduit pour recouvrir un mur de briques.
A coup de pelles, nous mettons une part d’argile, trois parts de sable et 20 % de paille finement coupée dans une grande poubelle. Le tout est couvert d’eau avant d’être mélangé avec un mixer géant. Du genre de celui que vous utilisez pour faire vos soupes, mais qui se manie en actionnant les biceps. Cette expérience est de plus en plus amusante et en fait, j’ai pratiquement l’impression d’être dans un atelier cuisine, avec le mélange des ingrédients. Ou de fabriquer des cosmétiques maisons... Sauf que les quantités sont un peu différentes.



Notre enduit est enfin prêt et présente une jolie teinte rosée, grâce à l’argile de même couleur. Maintenant, il faut l’appliquer sur le mur. Marion nous démontre différentes techniques : application de haut en bas ou en projection. Les enfants ont donné l’exemple et vu l’état dans lequel ils sont, j’opte pour l’application de bas en haut. Mais d’autres participants sont plus aventureux et mes habits ne tardent pas à s’orner d’un ensemble de tâches roses très seyantes. Lorsqu’une partie du mur est couverte, Marion nous démontre les finitions et le rendu homogène. Et c'est fini!



L’atelier a duré trois heures, il était bien différent de tout ce que j’ai pu expérimenter dans les modes de vie écologiques et alternatifs, de la permaculture à la sociocratie en passant par les makis vegans, l’autohypnose, le codage, ou encore la formation disco-soupe. Je rentre chez moi fourbue mais ravie et en m’affalant dans un fauteuil dans mon jardinet, je me demande si je ne construirais pas une petite cabane ou un poulailler. Je rigole, évidemment !



Suivez le guide. Si vous êtes en région parisienne ce week end, Fab city Campus se poursuit jusqu’à dimanche soir dans le parc de la Villette. Outre le district construction avec les bâtisseuses et les ateliers bois, il y a également des districts food commons, textile, électronique, plastique ou upcycling. Vous pouvez effectuer une simple promenade, ou participer comme moi à un atelier (et vous l’avez compris, vous pouvez emmener vos enfants), ou encore visiter à vélo le (grand) Paris fabricant avec le tour de Fab.

19/06/2018

J'ai visité pour toi le Solar hôtel à Paris


A l’occasion d’un afterwork du tourisme durable, j’ai visité un hôtel écolo situé au cœur de Paris. Un lieu qui se devait d’être rajouté à mon plan ci-contre des lieux sympas et engagés en IDF.



Si je vous dit Solar hotel, vous imaginez peut-être un bâtiment posé au bord une plage dardée par un soleil ou encore couvert de panneaux photovoltaïques. Ces derniers sont bien présents sur la façade, mais le Solar hôtel est à Paris, niché au cœur du 14ème arrondissement à quelques encâblures de Denfert Rochereau.
De l’extérieur, le solar hotel ressemble à un bâtiment on ne peut plus banal et impersonnel construit à la fin du siècle dernier et destiné à héberger des touristes lambda. C’est le cas, ou plus exactement ça l’était jusqu’à ce que Franck Laval, professionnel du tourisme et écolo militant depuis 30 ans (c’est lui qui le dit) ne se mêle de le racheter pour en faire en 2009 un établissement éthique et engagé : « ce n’est pas le bâtiment qui est écoresponsable, mais son exploitation », résume-t-il de sa démarche.



Si vous avez réservé l’une des 34 chambres, attendez-vous à plonger dans un écrin de verdure et un havre de paix en vous installant au Solar hôtel. L’extérieur donne le ton, avec les bacs dégoulinants de plantes devant la porte. Mais l’arrière est encore mieux avec un jardin adorable et bien au calme, où il doit faire bon déguster le petit déjeuner bio de l’établissement durant cette période estivale. Avant d’emprunter l’un des vélos proposés aux pensionnaires pour aller découvrir les alentours en ayant la certitude de l’impact écologique minimum de votre hébergement : au Solar Hôtel, les déchets sont réduits au minimum avant d’être strictement triés avec un objectif de 90 %, le débit des robinets est régulé et l’eau de pluie recueillie grâce à trois récupérateurs.


«Aujourd’hui l’hôtellerie durable ne représente que 3 % du parc hôtelier et ça n’a pas bougé depuis dix ans, regrette Franck Laval. Les professionnels du tourisme sont convaincus que de se soumettre aux normes écologiques coûte cher, regrettant presque de ‘devoir y passer’». « Pourtant l’enjeu est énorme », poursuit le directeur du Solar hôtel, convaincu que la sensibilisation au développement durable des vagues de touristes qui se succèdent dans son établissement peut avoir « un gros impact ».
En plus de sensibiliser ses hôtes, le solar hôtel est également un lieu d’accueil pour des réunions ou une boîte postale de diverses associations et ONG qui partagent ses valeurs. Et surtout, ne réservez pas au dernier moment, l’établissement est quasiment tout le temps plein. A Paris, il est pratiquement unique en son genre, mais devrait en revanche faire des petits prochainement en Ile de France, trois en Seine St Denis et un dans le Val de Marne.

Pratique. Le Solar hôtel est situé au 22 rue boulard, 75014 Paris. Vous pouvez réserver en ligne sur le site. Suivez son actualité sur sa page facebook et sa chaîne Youtube.





23/04/2018

J’ai testé pour toi un moment cocooning avec oOlution


Les réunions style tupperware, tu connais ?  Oui, je sais: ta mère, voire ta grand-mère en organisait et tu trouves ça grave ringard. Mais en fait, pas du tout! Quand c’est bien fait, ça peut être sympa, convivial et instructif. J’ai participé à un moment cocooning avec oOlution, une marque de cosmétiques ultra éthiques. Je te raconte tout.



Pour commencer, le moment cocooning auquel j’ai participé était un chouille particulier, parce qu’une équipe de télévision était présente pour tourner un sujet sur Anne-Marie Gabelica, la fondatrice de la marque. Celle-ci était donc parmi nous. Si tu regardes l’émission la Quotidienne, tu connais peut-être déjà Anne-Marie à travers ses chroniques beauté aussi naturelles que pétillantes (et garanties sans huile de palme ni dérivés de paraben).

«un cahier des charges plus exigeant que celui du label bio»

L’après-midi débute par un petit jeu. Chaque participante doit choisir une carte représentant un fruit : ça tombe bien j’adore les cartes, j’ai tellement de jeux à la maisons entre les deck yoga, tai chi ou chakras, qu’ils occupent toute une étagère. Je choisis la carte myrtille, parce que... miam! Chacune à notre tour, nous lisons les principes actifs du fruit choisi.
Ana, l’activatrice de beauté, nous demande ensuite si nous déciderions d'une mono-diète du fruit en question. Révolte générale à laquelle je participe : j’aime trop les cerises et les bananes pour me contenter de myrtilles. Anne-Marie nous explique alors qu’en cosmétique, c’est du pareil au même. D'où la pertinence des formules riches et complexes choisies par oOlution, dont les soins comportent plus de 65 ingrédients actifs:
« Cela nous a pris trois ans pour formuler nos soins en diversifiant nos sources et en s'inspirant de la nature», raconte la fondatrice, dont la démarche a abouti à «un cahier des charges plus exigeant que celui du label bio».

Nous passons ensuite au diagnostic de notre peau, en répondant au questionnaire. Le résultat détermine lequel des soins oOlution nous convient le mieux.  Et si ça t'intéresse, tu peux réaliser ce diagnostic gratuitement sur le site de la marque. Ensuite, nous testons les produits. Je connais déjà les principaux soins que j’avais testés (et approuvés) peu après leur sortie. Mais je découvre avec curiosité la nouvelle gamme hygiène. Je porte un intérêt particulier à gentle angel, parce que je cherche un gel nettoyant visage pour alterner avec le nettoyant gommant que je fabrique. J’utilise gentle angel depuis maintenant quatre semaines et j'en suis très satisfaite. Le rendez-vous s’achève par un échange convivial entre les participantes autour d’une savoureuse tasse de thé et de délicieux gâteaux préparés par l’animatrice.

Anne-Marie Gabelica et Ana, l'activatrice de beauté


Mieux connaître oOlution. Tu peux acheter les soins, découvrir le blog et  te relier à ses réseaux sur le site de la marque, qui vient de fêter ces cinq ans d'existence. La plupart des chroniques beauté dans la quotidienne d’Anne-Marie Gabelica sont postées sur sa page facebook. Tu peux également la suivre sur instagram (@amgabelica) et twitter (@AMGabelica).

02/04/2018

J’ai testé pour toi un atelier féminin à la Freelance Fair


En mars, je vous avais présenté la Freelance Fair, à travers le portrait de Donatienne, sa coordinatrice. J’ai assisté à l’événement les 26-27 mars à La Bellevilloise et j’ai participé à des ateliers. Pour ceux qui me connaissent, dès que l’on parle de femme entrepreneures, engagées, indépendantes et d’égalité H/F, je fonce. C’est comme ça que je me suis retrouvée dans l’atelier fishbowl femmes free, sur le thème être indépendante au féminin. Je vous raconte.


La halle aux oliviers de la Bellevilloise, un cadre relaxant et inspirant pour les ateliers


Sur la mezzanine de la hall aux oliviers, s’installent en cercle une douzaine de participantes et d’intervenantes. J’écoute avec attention le témoignage de femmes qui ont quitté des jobs salariés pour se mettre à leur compte. Parfois le cœur léger, parfois avec une appréhension qui ne les a pas dissuadées de sauter le pas. L’ambiance est intimiste et chaleureuse et très vite la parole se libère entre les participantes. La première tendance qui se dégage est qu’aucune ne regrette le grand saut dans le vide. « Dans mon entreprise, j’avais l’impression de devoir choisir entre être mère et bosser », confie l’une d’entre elles.



Dans l’ensemble, les entrepreneures se félicitent de la souplesse que leur statut d’indépendante a apporté à leur vie. Mais elles reconnaissent avoir dû surmonter de nombreuses craintes :  négliger leur famille, ne pas trouver un juste équilibre entre travail et vie perso, ni de séparation entre l'un et l'autre si elles travaillent chez elle. Ou encore ne pas réussir à rapporter assez d’argent dans leur foyer.
L’argent est l’un des dossiers "chauds". L'une des participantes assure que "générer mes propres revenus en tant que freelance m'a permis de reprendre le pouvoir sur ma vie professionnelle". Mais notre animatrice nous rappelle tout de même que la rémunération des freelances au féminin est de 24% inférieure à celle de leurs homologues masculin, un écart comparable à celui des salaires, hélas. Elle souligne également que les femmes ont tendance à moins investir sur elles-mêmes que les hommes.


Eléonore, qui représente le groupe Egae, investi dans la défense de l’égalité des droits Hommes/Femmes, insiste sur le manque de légitimité que ressentent les femmes, parfois au mépris de la réalité et qui a conduit à la création de l’annuaire des expertes, qui offre une large choix aux médias pour faire appel à des intervenantes de sexe féminin et rééquilibrer leur présence sur la scène publique, par rapport aux… 80 % d’ hommes. Proportion qui a légèrement évolué depuis cette création.


Si les stéréotypes ont la vie dure, ils sont parfois complexes à vivre pour les familles qui ont décidé de les bousculer. Et les hommes ne sont pas épargnés. L’une des participantes nous raconte ainsi les difficultés rencontrées par son couple, où madame travaille et monsieur s’occupe du foyer. La situation a été choisie délibérément par son conjoint et elle. Celui-ci assume son rôle, mais vit très mal la réception de celui-ci en société. Freelances ou salariées, le monde de l'égalité H/F est encore en mode construction.

Quand Angel prend des notes, ça ressemble à ça


A côté de moi, j’observe depuis le début de l’atelier, une jeune femme qui fait de jolis dessins sur un cahier. Comme à priori il n’y a pas d’interros ni de notes à la fin de l’atelier, j’en profite pour loucher sur la copie de cette astucieuse voisine et je découvre vite qu'Angel transcrit visuellement nos échanges. Prise de scrupules, je lui demande des précisions et... l’autorisation de prendre son œuvre en photo… Je me dis que cette prise de notes graphique qu’elle qualifie de traduction visuelle complétera à merveille mon récit.




Ma conclusion. En dépit des difficultés que nous rencontrons les unes et les autres, ces échanges entre femmes freelances m’ont conforté dans la conviction qu’il s’agissait d’un statut à ne pas négliger pour nous. Il apporte une certaine souplesse dans notre quotidien, nous oblige à surmonter certains blocages (manque de confiance en nous, réticence à nous vendre et parler d’argent), nous permet de développer nos qualités et compétences propres et de bénéficier plus directement du résultat de notre labeur.

11/03/2018

J’ai testé pour toi un atelier lecture d’étiquettes

Le samedi 3 mars, j’ai fait un tour à la 2ème édition de « sortons l’agriculture du salon » à la Bellevilloise : deux étages d’exposants autour de l’alimentation, ateliers, conférences, échanges... Remontant les allées bondées, je suis arrivée jusqu’à la table où Daniele Bianchi  -auteur du livre Comment lire les étiquettes d'un aliment et expert en droit alimentaire- animait un atelier sur ce thème. En dépit de l’affluence, la curiosité m’a poussée à l’écouter.




Lire les étiquettes avant d’acheter un aliment, cela peut sembler relever du simple bon sens. Mais soyons honnêtes, combien d'entre nous nous arrêtons-nous pour déchiffrer les caractères minuscules qui figurent sur les étiquettes, alors que nous remplissons notre caddie?... A toute vitesse de préférence «Si vous êtes pressé, recommande Daniele Bianchi, commencez par la liste des ingrédients.» Selon l’auteur au un charmant accent italien, il y a trois pistes pour tirer les bonnes informations de la liste des ingrédients: leur quantité, leur nombre, leur nom.

Daniele Bianchi confirme ce que j’avais déjà appris avec les cosmétiques : les ingrédients sont listés par quantité décroissante : Plus le pourcentage est important, plus ils sont tôt dans la liste. Il cite notamment l’exemple d’une soupe industrielle où il n’y a que... 18 % de légumes.... Hum... L'ingrédient majoritaire de la formule est l’eau évidemment. Pas forcément du poison mais au prix de la brique, c'est une bonne opération pour le producteur. On passe ensuite ensuite, au nombre : « plus il y a d’ingrédients, plus il s’agit d’un produit industriel. Au delà de cinq ou six ingrédients, reposez le produit sur l’étagère », conseille l'auteur. Enfin les noms : « moins le nom des ingrédients est famililer, plus le produit est transformé », résume l'animateur, entendant par là les arômes, conservateurs, colorants et autres joyeusetés: « A qui ses additifs sont-ils bénéfiques ? A l’industriel, évidemment, ajoute l'auteur italien Ils lui permettent que son produits se conserve longtemps, qu’il puisse le transporter facilement.» On l’a compris, ce n’est bon ni pour la planète ni pour ceux qui absorbent l’aliment.

«Acheter est un acte civique»


L'animateur nous alerte ensuite sur les (grosses) ficelles marketing, comme les photos colorées et les descriptions attractives destinées à nous faire saliver.  «Acheter est un acte civique et les citoyens possèdent un pouvoir énorme», souligne Daniele Bianchi, qui nous encourage également à rejoindre des associations de consommateurs, susceptibles de faire contrepoids aux lobbys des géants agro-alimentaires dans les cercles décisionnaires. Et si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez toujours vous procurer son bouquin!

A mon retour à la maison après l'atelier, c’est avec un grand plaisir, que j’ai cuisiné avec mes petites mains une soupe de brocolis bio avec des pois cassés bio. Je n'ai pas encore lu la liste des ingrédients sur le paquet de raviolis à la crème d’aubergine sur lequel j’ai craqué il y a deux jours (guilty), mais s’il y en a plus de six, je n’en rachèterai pas. Promis.

11/06/2017

J’ai testé pour toi un atelier d'autohypnose

Le vendredi 9 juin, le magazine Fémininbio fêtait ses dix ans à la recyclerie avec une mini-foire de produits bio et des ateliers thématiques à gogo organisés par Bliss you: ayurveda, reiki, hypnose, pleins feux sur les thérapies douces et le développement personnel. Des trois ateliers auxquels j’ai participé dans l’après-midi, c’est l’autohypnose qui m’a le plus marquée. Je vous raconte.


Adrien nous accueille avec le sourire et la bienveillance de rigueur, mais aussi la note d’humour qui fait toute la différence. Nous sommes supposés apprendre à nous hypnotiser, un peu de détente ne nous fera pas de mal. Dès le début de l’atelier, J’apprends que je pratique depuis ma plus tendre enfance sans le savoir : en gros à chaque fois que l’on est absorbé dans un bon roman (quotidiennement en ce qui me concerne) ou dans un bon film, on est déjà dans une forme d’autohypnose. Sur ce, l’animateur demande si certains d’entre nous ont l’impression d’avoir trop de pensées… Mais comment a-t-il deviné ?

C'est le moment du premier exercice : nous devons fixer notre regard sur un point, très intensément. Puis, progressivement, prendre en compte d’autres repères proches du premier point dans notre champ de vision, et ensuite de plus en plus éloignés. Jusqu’à parvenir à la vision périphérique recherchée. Adrien nous demande alors d’essayer de penser à d’autres choses. Impossible, le flot des pensées est en vacances, ce qui est l’objectif recherché.


Adrien nous propose ensuite d’autres outils, comme de lier une intention de nous plonger dans un état d’hypnose avec un geste physique. On teste et ça fonctionne carrément. Pour finir, une petite anecdote destinée à ceux et celles qui ont essayé à multiple reprises et sans succès de s’hypnotiser, ou de méditer… Ou autre chose. Il paraît que selon les savants, les bébés tombent de 2 à 4000 fois avant de savoir marcher. Combien d’entre eux ont renoncé ? Vous avez compris ! Allez, c’est à vous maintenant.

Bilan : je suis trèèés déçue, parce que j’ai compris que je n’allais pas pouvoir m’hypnotiser pour ne manger que des céréales et des légumes frais et bannir à tout jamais le chocolat de mon alimentation….. Naaan sérieusement, cela fait des années que je médite (pas assez souvent) et que je pratique donc l’autohypnose (.. presque régulièrement). Mais je retire de cette atelier au moins une nouvelle technique efficace et facile à appliquer avec la vision périphérique.

Si l'expérience, vous tente, découvrez les options proposées par Adrien sur son site, son blog et sa page facebook.

02/04/2017

J’ai testé pour toi une formation à la sociocratie

Il y a quelques semaines, j’ai participé à une formation sur trois jours autour de la sociocratie, animée par Alterego avec l’association Colibris. Une étape supplémentaire pour participer au développement de groupes de citoyens dans une gouvernance qui s’éloigne du traditionnel système pyramidal. Je vous raconte.


Nous sommes 17 "passagers" pour cette immersion sur trois jours, présentée par Line et Yannis, nos deux formateurs sous la forme d’une croisière qui s’amuse. En dépit de l’approche ludique, le programme est chargé et dès le vendredi soir les premiers exercices nous sont proposés. Nous devons déjouer des pièges volontairement tendus par nos animateurs : hé oui, à force de vivre dans des systèmes hiérarchiques en forme de pyramide, nous sommes tous conditionnés à des degrés divers à la compétition et.. l’obéissance. Pour collaborer entre nous (et se révolter contre les méchants oppresseurs !), il faut détricoter les automatismes intégrés depuis l’enfance. Nous comprenons vite que la route sera longue.

Samedi matin, on nous dévoile la grosse application pratique du week end : c’est notre groupe qui est chargé de gérer la dernière ligne droite de l’organisation de la conférence qui se tient le soir même aux Grands Voisins et dont le thème est… évidemment la sociocratie. Ma première découverte est que contrairement aux idées reçues, il y a des chefs en sociocratie. La différence avec ceux que nous fréquentons aux quotidiens dans nos entreprises (ou… hum… à l’échelle de nos pays), est que les chefs en sociocratie prennent des décisions exécutives pour appliquer celles, stratégiques, qui sont prises par l’ensemble du groupe. Plus concrètement, pour organiser la logistique et la communication de notre conférence, nous nommons des chefs-coordinateurs, qui prendront les décisions immédiates sur le terrain, pour appliquer ce que nous aurons décidé ensemble auparavant. C’est trop compliqué ? Alors un exemple. Avec Miko, nous avons proposé un accueil-orientation pour tous les Colibris assistant à la conférence, à l’entrée des Grands Voisins. Oui, dans les Grands Voisins, il y a grand, très grand même. La proposition a été approuvée par le groupe mais durant la soirée, Erwan (chef communication) coordonne notre intervention et celle des autres stagiaires.


Dimanche matin, le réveil est dur, la (très longue) journée de samedi nous a épuisés. Mais un court métrage d'animation (vidéo ci dessous) nous redonne le sourire. Il nous reste deux étapes importantes dans  notre parcours d’apprentis "sociocrates". Le matin, nous réalisons une élection sans candidats. Au début j’étais carrément sceptique et je trouvais ça limite de bombarder à un poste, une personne qui n’a rien demandé. Mais les tours de parole, où chacun défend la personne qu’il préconise sur un poste donné, s’avèrent convaincants. L’après-midi est plus complexe. Nous sommes entraînés dans un jeu de rôle, pour expérimenter un processus de décision par consentement. Malheureusement le temps manque, la théorie l’emporte sur la pratique et nous n’allons pas au bout. Mais j’ai tout de même l’impression d’avoir intégré quelques-uns des modes de fonctionnement de la sociocratie, dont je ne connaissais que l’existence. Bilan positif pour ce week end et quelques belles rencontres en prime.

Aller plus loin. Découvrez les formations coopératives d’Alter-ego et les principes de la sociocratie. Enfin, si vous ne connaissez pas encore le mouvement Colibris, la nouvelle campagne le chant des Colibris est lancée. Vous pouvez signer l’appel ou participer à l'une des étapes de la tournée ou faire votre part comme moi au sein d'un groupe local.

27/11/2016

J’ai testé pour toi l’Atelier des plantes


Au salon savoir faire et créations, il n’y a pas que des rubans et de la pâte fimo. Il y a également quelques stands plus orientés sur le bien-être avec une touche de DIY. C’est le cas de l’Atelier des plantes, que j’ai découvert à travers un... atelier de fabrication d’une huile pour peaux sèches. Je vous raconte ?




Découverte de l’univers. En attendant le début des tambouilles j’ai fureté sur le stand de la marque : plongeon direct dans un univers d’apothicaire, avec des rangées de flacons bruns étiquetés façon vintage. Créé par le groupe HSN basé à Aix en Provence -qui distille lui-même la plupart des huiles essenitelles, majoritairement bios et locales- la toute jeune enseigne d’un mois a la particularité de proposer à la fois des produits finis et des kits pour fabriquer soi-même. L’élaboration des produits émane de l’expertise jointe d’un pharmacien pour la dimension scientifique et Vincent, un thérapeute pour la dimension psycho-émotionnelle. En attendant l’atelier, je discute avec lui et renifle quelques huiles essentielles, dont le gingembre, la mandarine rouge et d’eucalyptus, qui sont parmi mes favorites : puissantes et divines. Je découvre également l’existence d’un outil astucieux sur le site : un corps humain virtuel, depuis lequel on peut trouver tous les soins proposées par la marque, en cliquant sur la zone concernée.


L’atelier. C’est parti pour la fabrication d’une huile de soins destinée aux peaux sèches. Ça tombe bien : la peau sèche, c’est tout moi. Armés d’entonnoirs et de petits flacons, nous comptons les gouttes comme des élèves modèles, selon la recette suivante :
0,3 ml (9 gouttes) d’huile essentielle de lavande vraie (solvant émotionnel)
0,6 ml (18 gouttes) d’huile essentielle de géranium rosat (régénération de la peau)
0,6 ml ( 18 gouttes) d’huile essentielle de camomille allemande (anti inflammatoire)
0,6 ml ( 18 gouttes) d’huile essentielle de palmarosa (délassant, antiseptique cutané)
0,3 ml (9 gouttes) d’huile essentielle d’estragon (antistaminique)
7,9 ml environ de macérat de millepertuis (dépression saisonnière liée au manque de lumière)
Un petit coup de ciseaux pour mettre le tuyau du flacon pompe à la bonne dimension et il n’y a plus qu’à essayer l’huile.
Verdict. Généralement je suis plutôt émulsion qu’huile pour nourrir ma peau, mais cette huile-là est très agréable à utiliser. La camomille lui donne une jolie couleur bleue. Son odeur est agréable mais très forte, parce que le dosage en huiles essentiel est délibérément élevé pour des effets plus profonds.



Le petit plus. A la fin de l’atelier, tous les participants ont choisi un complexe de gemmothérapie. J’ai pris douce nuit. Le test est supposé se faire sur un mois, mais la bonne nouvelle est qu’au bout d'une dizaine jours, je dors déjà mieux !


De la réalité à la fiction. Sur la page d'accueil du site de l'Atelier, l'image de la jeune femme en lévitation me rappelle l'un de mes épisodes favoris de The magicians, une série que j'ai découverte cet automne et que j'adore. L'ambiance visuelle de l'atelier me renvoie également à l'Apothicaire, une série de littérature jeunesse originale et dépaysante.

13/11/2016

J’ai appris à faire les makis végans à Marjolaine


Le salon bio Marjolaine, est l'un de mes rendez-vous préférés. Outre les stands aux mille saveurs et fragrances, il y a toujours des conférences ou des ateliers intéressants. Il y a deux ans, un atelier de crusine m’avait permis d’apprendre à fabriquer un délicieux "fauxmage". Cette année, j’ai opté pour pour une option végane de l’art culinaire asiatique que j’adore.


Trinh, notre animatrice d’Inspirations Veggie commence par nous expliquer l’origine des sushis. Ces délicieuses bouchées sont nées lorsque les Japonais ont réalisé que le poisson se conservait mieux dans le riz vinaigré que seul. Trinh nous précise que dans la diététique chinoise, chaque plat doit contenir toutes les saveurs et tous les nutriments. Voilà pourquoi les makis allient légumes, protéines, hydrates de carbone et combinent l’acide avec le salé mais aussi des notes sucrées ou un peu d’amertume.




Je suis également heureuse d’apprendre que le riz complet rond qui se trouve dans mon placard est adapté à la fabrication des makis, comme ça je vais pouvoir essayer sans attendre. Je suis moins ravie de découvrir qu’en fait, je ne sais pas faire cuire le riz. Il n’est pas trop tard pour apprendre donc : Un volume de riz+ 1, 6 volume d’eau pour les makis. Autre précision : dès que l’eau est parvenue à ébullition, il faut couvrir, le riz cuit à l’étuvée. Noooon, ne me dite pas que je suis la seule à l’ignorer ! Ma seule excuse est que ma spécialité est la mousse au chocolat pas les sushis.


Trinh nous distribue ensuite de petites nattes adorables, comme celles que j’ai parfois aperçues dans les coulisses des restaurants japonais. Pour ne pas salir la natte, on la recouvre d’une pellicule de film étirable. Sur notre natte, nous plaçons la feuille d’algues dans laquelle nous allons rouler nos makis en prenant soin de laisser la partie brillante à l’extérieur. On prend un peu de retard, parce qu’un débat (très intéressant) est soulevé autour de l’origine des algues. Je découvre ainsi qu’il existe des algues bios, cultivées en bassin.

On passe ensuite à la partie la plus intéressante: la réalisation des makis. Il faut d’abord étaler une petite couche de riz sur les deux tiers de la feuille d’algues pour pouvoir fermer le maki. Ensuite, on complète selon les goûts : pour moi, un batonnet de carotte, un autre de tofu, des graines germées, un peu d’houmous et hop, on roule le tout ! Et ça marche tout seul. OK mon rouleau n’est pas parfait mais il se tient. Je le découpe en tranches et c’est le moment de la dégustation dans une sauce toute simple pour moi : soja salé+wasabi. Certain ont ajouté du vinaigre et du sirop de riz.

Conclusion : végans ou non, les makis c’est tout simple à réaliser. Je vais peut-être faire une petite descente dans ma plus proche supérette bio pour acheter un kit.

15/09/2016

J'ai mis la toque avec Kialatok


Depuis 2013, je suis devenue une habituée du Forum Convergences, le rendez-vous parisien de la rentrée. Conférences, intervenants pointus et prestigieux, c'est un vrai carrefour de la nouvelle économie, de l'écologie et de la solidarité. C'est ultra sérieux et professionnel, mais j'y déniche toujours un intervenant qui décoiffe ou une start up qui pétille.


Cette année, en furetant dans le salon pro, je suis tombée sur le stand de Kialatok, qui propose des ateliers cuisine du monde, qui font voyager le palais aussi bien que l'esprit. C'est ainsi qu'avec Sylvie, une journaliste blogueuse spécialisée dans l'Afrique, j'ai eu la chance d'apprendre à faire un délicieux et tonique jus de gingembre. Chez Kialatok, les ateliers cuisine ne se résument pas à une recette et à un mode opératoire. La nourriture et la fabrication d'un met sont un catalyseur d'échanges interculturels et sociaux. En apprenant à confectionner cette boisson africaine, j'ai également découvert quelques traditions de Côte d'Ivoire dont notre animatrice Afousatou est originaire... Depuis la célébration inclusive des fêtes qui dépassent les appartenances religieuses, à la conception étendue de la famille : autour des jattes desquelles je transfère le mélange de pulpe de gingembre, de jus d'ananas et de citron, pour qu'il soit filtré, je deviens la sœur de l'animatrice, qui partage avec nous les usages de son pays autour de la nourriture.




La recette du jus de gingembre. Mélanger dans un blender 50 gramme de racine de gingembre bio sans la peler, la pulpe de deux ananas et de deux citrons. Filtrer avec une passoire. Ajouter (ou non) du sucre à convenance. Le jus peut également se parfumer agréablement avec deux cuillerées à soupe d'eau de fleur d'oranger (testé et délicieux). Le mélange peut être congelé et se conserve plusieus jours au frais. Détail qui compte pour l'écolo que je suis, aucun des composants de la recette n'est gaspillé. La pulpe qui reste après le filtrage est séchée et mise en sachets pour faire des infusions ou utilisée pour gommage pour le corps (testé sur ma main). Les peaux des fruits peuvent être compostées ou données aux animaux selon la coutume ivoirienne.

Kialatok en bref. Fondée par deux diplômés d'HEC, la société basée en région parisienne existe depuis trois ans et propose aussi bien des ateliers de cuisine du monde aux particuliers, que des formations aux entreprises. On peut aussi bien se sensibiliser au handicap en cuisinant que souder son équipe professionnelle, ou encore se préparer à s'expatrier vers une autre culture en l'abordant par ce biais. Astucieux et... Gourmand.

03/07/2016

J'ai (re)découvert les textiles lavables au festival zéro waste


Il y a les mouchoirs en papiers, le papier toilette, mais aussi les rouleaux de papiers essuie-tout dans la cuisine, les cotons démaquillants, les protections hygiéniques et je ne vous parle pas des couches évidemment... Nos vies quotidiennes sont une longue suite d'utilisation unique+ direction poubelle d'une foule de petits objets qui enflent nos déchets, polluent la planète et épuisent ses ressources naturelles. Mais la bonne nouvelle est que maintenant, il y a des alternatives et... Non, ce n'est pas si galère que ça.



Le Jeudi 30 juin, j'ai profité de l'une des conférences après Demain de Cyril Dion, co-réalisateur du film éponyme pour aller fureter au cabaret sauvage à l'occasion de la première la première édition du festival zéro waste. Je suis passée sans pouvoir m'attarder à côté d'un atelier autour du compostage... OK, je pratique déjà depuis 15 ans, mais il y a toujours moyen d'apprendre de nouveaux trucs, non ? Puis, j'ai bravé la foule agglutinée autour de la petite boutique des objets zéro déchets. Une idée top et très courue que cette boutique éphémère, parce qu'il est trop rare de trouver réunis autant d'objets liés au zéro déchet et la consommation responsable : shampoings et déodorants solides sans emballages, moon cup et bien évidemment tout l'arsenal des textiles lavables qui remplacent le jetable.

Toutes ces alternatives m'avaient intriguée et comme je n'en connaissais qu'une partie, j'ai rejoint l'un des ateliers sur les textiles sanitaires animés par ApiNapi, site qui vend des produits mais accompagne également collectivités et parents vers des pratiques plus écologiques, saines et durables.
L'animatrice nous présente un grand choix de couches. OK, je n'ai pas d'enfants, donc les couches ne sont pas le domaine où je suis la plus calée. Mais je trouve quand même que des solutions sont proposées pour différentes situations, nuit, jours, change complet, culotte séparée.

Lorsque l'on passe aux autres textiles, je tend l'oreille. J'utilise depuis deux ans des carrés de nettoyage lavables en bambou qui sont top et j'ai déjà offert à des copines qui se maquillent (contrairement à moi), des carrés démaquillants. Mais la découverte du jour pour moi sont les grandes lingettes en coton. Je ne connaissais pas ce format, le textile est agréable au toucher et d'après l'animatrice, il sèche super vite. C'est l'alternative que je cherchais aux incontournables rouleaux de papiers jetable que l'on trouve dans nos cuisines. Bingo.

17/04/2016

J'ai testé pour toi une rencontre des Groupes Locaux Colibris


Le Samedi 2 avril, j'ai participé à ma première rencontre réseau des GL Colibris. Une expérience passionnante, qui va je l'espère m'aider à développer un groupe dans la commune où j'habite.

Résumé des épisodes précédents. Existant depuis bientôt dix ans, le mouvement Colibris et l'association qui le régit s'appuient sur des Groupes Locaux de bénévoles pour inspirer, relier et soutenir les sympathisants Colibris, afin que chacun d'entre eux puisse faire sa part sur son territoire. Il existe actuellement plus de 120 Groupes Locaux. Certains ont signé la charte d'autres sont en émergence ou même en intention.


Découvertes. En cette matinée pluvieuse, je me retrouve dans un immense cercle avec une quarantaine de Colibris impliqués dans une dizaine de groupes locaux en émergence en Ile de France. Je suis ici avec Florence, parce que nous sommes décidées à impulser un groupe local sur la commune où nous habitons dans le Val de Marne. Des membres de l'équipe opérationnelle de l'association nous expliquent le fonctionnement des Groupes Locaux et du cercle coeur, qui anime chacun d'entre eux. Les animateurs partagent avec nous les expériences des groupes existant déjà. Mais ils tiennent également un discours très humble, précisant qu'ils n'ont que quelques années de recul et que nous construisons cet édifice ensemble, pas à pas.

Tableaux. Chaque groupe présent se présente sur un poster. Avec Florence, nous révélons que le GL existe (en intention) dans notre commune depuis un an et que son équipe cœur compte pour l'instant 2+1 membres, parce que Ghislaine vient tout juste de nous rejoindre et se qualifie elle-même de stagiaire! Nous découvrons ensuite tous les posters affichés autour de la pièce et nous comparons nos premières actions et nos interrogations avec celles des autres groupes. Certains groupes ont déjà accompli un tas de choses, organisation de ciné-débats, d'une disco soupe, création d'un repair café, d'un compost collectif... Si nous pouvions les imiter...


Ateliers. Après la pause déjeuner et une version coopérative ludique et inspirante du jeu des chaises musicales, les participants se divisent en sous-groupes. Les questions fusent, les animateurs -ou d'autres participants- tentent d'y répondre : comment financer nos activités ? Ou trouver une salle pour se réunir? Un groupe local doit-il fonder une association 1901 ? Comment gérer les relations avec le groupe transition local ?

Echanges. Lors d'une pause, Florence et moi entamons la conversation avec Marianne, membre de l'équipe cœur d'un GL dans les Hauts de Seine. Elle nous raconte comment les Colibris locaux ont soutenu la rencontre d'aspirants jardiniers-cultivateurs de potagers et de possesseurs de terrains ne pouvant pas s'en occuper. Un partage qui nous ouvre de nouvelles perspectives. Puis la journée s'achève et nous repartons plus motivées que jamais, mais également avec une trousse à outils bien garnie pour favoriser l'émergence d'un GL.

Si ça vous tente... Vous habitez en France ou en Belgique, il y a peut-être un GL Colibris près de chez vous. Vous le découvrirez en consultant cette carte. Si vous êtes trop loin des groupes existants, comme c'était mon cas, vous pouvez également chercher autour de vous d'autres sympathisants du mouvement Colibris ou cotisants de l'association et vous faire aider en contactant l'association.

Epilogue. Depuis cette journée, Florence, Ghislaine et moi avons organisé une première rencontre des Colibris de notre commune et une cinquantaine de personnes sont venues avec de belles énergies, beaucoup d'idées et un sacré enthousiasme. Des projets commencent déjà à se lancer et ça nous donne une pèche pas possible pour continuer!

28/02/2016

J'ai testé pour toi un atelier HTML/CSS

Samedi après-midi, j'ai été faire un petit tour à Second Square #5 makers, le rendez-vous des bidouilleurs au Carreau du temple. Après avoir fureté dans les allées et échangé avec quelques petits génies créateurs, j'ai décidé de participer plus activement:  comme bloguer n'est pas forcément coder, j'en ai profité pour assister à un atelier HTML/CSS. Fastoche ? Heu... Presque.



15 h 55.  Je suis accueillie par Noé, futur docteur en informatique. Je m'installe derrière l'ordinateur qu'on m'a assigné, qui ne présente pas de différence majeure avec celui sur lequel je travaille quotidiennement (comprenez, pas de pomme à moitié bouffée qui traîne sur le clavier). Devant moi, se trouve un écran coupé en deux. A droite, un texte normal, à gauche, les hiéroglyphes que vous voyez apparaître quand vous appuyez malencontreusement sur HTML dans le back office de votre blog. Mais je ne suis pas inquiète, pas du tout.


16 heures. En attendant que tout le monde s'installe, je décide de construire une pyramide avec les cubes en papier disposés à côté de mon clavier. Je prends quelques photos pour immortaliser ma création.

16 h 05. En fait, les cubes n'étaient pas juste là pour décorer. Ils sont destinés à nous expliquer le fonctionnement du code. J'ai l'impression d'être à l'école primaire pendant une après-midi d'activités créatives. Je crois que je vais bien m'amuser.


16h08. Noé encadre une facette texte d'un cube avec deux facettes codes, une balise entrante au début et une balise sortante à la fin. On est dans le vif du sujet et d'une main, je griffonne sur mon bloc note pour assimiler tout cela. De l'autre, j'essaie de prendre une photo, mais je ne suis pas assez rapide et Noé a déjà lâché les cubes. Mince! J'ai compris au passage que <h1> était la balise qu'il fallait mettre avant le texte d'un titre important. Et </h1>, après. Note : pour les titres moins importants, il y a également h2 et h3, mais là, on rentre dans la sphère des super spécialistes.

16h30. Le rythme s'accélère et ma page se construit. J'apprends à mettre des balises gras, à intégrer une image (si, si) et même un lien hypertexte. Comme j'ai pris un peu d'avance sur le groupe (ou que je me suis emmêlé les pinceaux dans les balises et qu'un sauvetage s'impose), Guillaume -notre 2ème instructeur- se penche sur mon cas : après le HTML, nous abordons les bases (vraiment les bases) du CSS, qui régit l'aspect d'un site dans son ensemble. J'apprend comment appliquer différentes couleurs et je découvre que le code est une arborescence : selon la complexité d'un site, une cinquantaine de boîtes (de code) peuvent s'imbriquer les unes dans les autres... Argh...


17 heures. L'atelier se termine et je note l'adresse de Mozilla developper, l'interface sur laquelle nous avons travaillé. Je ne vais pas développer un site toute seule demain, mais je réalise que le code, ce n'est pas si compliqué que cela. Cette expérience m'a donné envie de bidouiller du HTML basique pour mes petites e-expériences.

Epilogue. Vous vous demandez ce que fait un atelier de HTML/CSS sur un blog écolo citoyen ? C'est tout bête. Quand on est un(e) citoyen(ne) responsable, on aime bien comprendre ce qui se passe dans les coulisses de l'exploit. Internet fait partie de notre quotidien, alors pour moi, savoir ce qu'il y a derrière les pages qui défilent devant mes yeux (et dont je suis parfois l'auteur), c'est la même démarche que de connaître les ingrédients qui constituent la crème dont je me tartine chaque matin la frimousse. Et d'ailleurs depuis que je les connais, je la fabrique moi-même et je guide même celles et ceux qui souhaitent s'y mettre.

14/02/2016

Avec Up to you, l'innovation est entre vos mains

En marge de ma facette alternative-écolo-citoyenne, je suis une grande amoureuse de bouquins... sur papier recyclé de préférence. Et lorsque vient vers moi un ouvrage construit autour de l'innovation positive, je ne peux pas passer à côté d'une petite chronique. Surtout lorsque le bouquin en question se décline dans un univers déjà familier sur ce blog: Après Up Campus, le réseau social des acteurs du changement, les Up Conférences où l'on fait de belles rencontres, Up Magazine, voici maintenant le dernier bébé Up to you.


Qu'est-ce que c'est ? Un livre écrit par Nicolas Froissard et William Elland-Goldsmith du groupe SOS, dont l'ambition est d'être « un voyage dans le monde de demain ». (19,90€, rue de l'Echiquier)

Comment ça marche ? Le bouquin est divisé en cinq thèmes : renouveler notre démocratie, changer l'école pour changer le monde, réinventer l'entreprise, ré-enchanter l'économie, innover pour quelle société et se termine par des applications pratiques : la semaine de Juliette. Pour livrer les secrets du monde de demain, Up to you s'appuie sur les Up Conférences et Up Café qu'elle organise régulièrement, avec des intervenants comme Alexandre Jardin et son mouvement Bleu Blanc Zèbre. Le bouquin est un best off des meilleures idées et meilleures actions déjà mises en œuvre avec succès.



Pourquoi le lire ?  Le format horizontal de l'ouvrage le rend agréable à manipuler, la division thématique avec des codes couleur facilitent la lecture et la navigation parmi les thématiques. C'est un livre à lire mais surtout à pratiquer, notamment grâce à la double page pratique à la fin de chaque thème, qui permet d'aller à la rencontre des initiatives abordées. Ou d'approfondir le sujet grâce à une bibliographie.



Le petit plus. Le livre s'achève par la semaine de Juliette, une citoyenne engagée qui fait partager son quotidien au lecteur. Avec elle, on découvre comment toutes ces alternatives se mettent en pratique au quotidien : Juliette apprend à réparer son électroménager, bosse dans un espace de coworking, épluche les légumes pour une disco soupe, s'habille en coton made in France...

Et maintenant?... Vous n'avez plus aucune excuse pour ne rien faire !!!

04/11/2015

J'ai adopté Lilo et je ne regrette rien


Vous avez rêvé d'un moteur de recherche qui ne siphonne pas vos données personnelles et partage ses recettes avec des projets éthiques ? Vous pouvez sortir des bras de Morphée, Lilo existe déjà. Et il est français.



On peut sortir d'une grande école d'ingénieurs (les mines en l'occurrence) et ne pas forcément avoir envie de bétonner la planète ou de la transformer en fromage de gruyère. C'est le cas de Clément le Bras, qui après avoir bossé pour une ONG à Madagascar et rencontré des entrepreneurs sociaux au Cambodge, a décidé que cette voie serait également la sienne.

Un an de recherches plus tard, le bébé de Clément le Bras et de son associé Marc Haussaire s'appelle Lilo. Ce petit nom qui sonne tout doux sur la langue désigne un nouveau moteur de recherche. Oui oui, comme google, mais pas tout à fait. La double particularité de Lilo est qu'"il respecte votre vie privée", révèle Clément Le Bras, rencontré à la Up Conférence de Europe Refresh #3 : pas de collecte de données. Mais aussi que 50% de son chiffre d'affaires est utilisé pour financer des projets à fort impact social et environnemental.


Le principe de Lilo est simple : à chaque recherche effectuée, l'utilisateur reçoit une goutte d'eau. Et c'est lui qui choisit sur quels projets il souhaite investir ses gouttes d'eau, la « monnaie » du moteur. Le symbole de la goutte d'eau puise dans la légende du colibri, principe fédérateur du mouvement éponyme et l'un des investissements possibles des gouttes d'eau collectées peut se faire dans le projet Oasis.

Lilo existe depuis le printemps 2015, compte déjà 30 000 utilisateurs quotidiens et a collecté plus de 27 000€. Un succès d'autant plus mérité, que l'un des fondateurs n'a pas hésité à "pitcher" son projet dans le métro pour l'aider à démarrer (voir vidéo ci-dessous). Des versions en anglais et en espagnole sont prêtes à être lancées pour répondre à une forte demande de pays étrangers et pourrait permettre d'atteindre l'objectif du million d'utilisateurs en 2016.



Pratique. Lilo est facile à installer (et apparemment tout autant à éliminer) et aisé à l'utilisation.... Même quand on est pas un as de l'informatique comme moi. La start up française ayant des accords avec les gros moteurs de recherches existants, les occurrences sont pertinentes et on peut même donner priorité à google pour les images et les vidéos si on le souhaite. Enfin, j'ai investi mes dix premières gouttes d'eau en trois clics, le sourire aux lèvres.