25/11/2012

Mes bonnes copines, le réseau d'entraide entre filles


Vous ne passez pas une journée sans vous connecter sur facebook. Si vous avez un blog, celui-ci a évidemment sa page dédiée. Vous tweetez furieusement et vous suivez plusieurs milliers de gazouilleurs célèbres ou familiers. Vous êtes accroc à Pinterest, où vous ouvrez un nouveau tableau chaque semaine. Vous connaissez tous les réseaux sociaux spécialisés (sinon visitez web mon mardi chez les Fleurs rebelles, elle vous expliquera tout). Bref vous êtes une super geekette.

Mais est-ce que mes bonnes copines, ça vous dit quelque chose ? C'est  grâce à un petit message perso envoyé sur Linkedin (alias réseau boulot) de la co-fondatrice Florence Haxel que j'ai découvert ce réseau bien pensé d'entraide entre filles. Je vous explique. Le jeu consiste à offrir un « coup de pouce » en fonction de vos compétences à une bonne copine et à recevoir en échange un « bisou », qui vous permettra de gagner à votre tour un coup de pouce d'une bonne copine. Mais pas forcément celle à qui vous avez rendu service.

Plus il y a de bonnes copines, meilleures sont évidemment les chances d'en trouver une qui habite à 10 minutes de chez vous et pourra garder vos enfants samedi après-midi pendant que vous choisissez votre nouveau canapé. Entre-temps, vous aurez fait fructifier vos talents de comptable en remettant en ordre les comptes d'une « bonne copine » auto-entrepreneuse qui crie au loup dès qu'elle voit une calculette. Et il s'organise également des rendez-vous secrets à thème: monter sa boîte, être maman etc...

Alors, ça vous parle ? Moi j'ai tout de suite adoré le principe. Pour rejoindre le réseau mes bonnes copines, on peut passer par le truchement d'une marraine et si on se connaît déjà IRL, je me ferai un plaisir d'être la vôtre. Rendez-vous sur le site des bonnes copines ou sur leur page facebook.

18/11/2012

Michelle Obama, son pilier, notre modèle



Après la réélection du président Barack Obama le 6 novembre, cette photo s'est répandue sur la toile. Le fameux tweet présidentiel « Four more years » que le cliché accompagnait, a battu les records avec plus de 800 000 retweets du réseau du petit oiseau. Vecteur charme des valeurs véhiculées par le président américain dans une Amérique en crise, la personnalité de la première dame s'est imposée au pays durant le premier mandat de son époux et méritait bien d'être notre femme du mois de novembre.

Cette enfant issue des quartiers pauvres de Chicago a connu un parcours propre à inspirer non seulement les minorités mais toutes les femmes de son pays et même de la planète. Devenue avocate après des études à Princeton et Harvard, elle a choisi ensuite de se consacrer au service public avant de devenir une « first lady » au franc parler parfois controversé mais aux actions ciblées et efficaces.


Très concernée par les questions de société et de santé publique, Michelle Obama a créé un potager bio dans les jardins de la Maison Blanche et lancé un mouvement contre l'obésité, Let's move. En 2010 elle a été désignée comme la femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes et durant la campagne 2012, elle s'est montrée discrète et efficace, sillonnant l'Amérique pour porter la parole de son candidat de mari. Au moment où Mitt Romney remettait en question le droit à l'avortement, la présence d'une femme à la personnalité et aux convictions aussi marquées que Michelle Obama a été un message particulièrement fort durant la campagne : « Elle est d'une honnêteté brutale, ce qui m'aide à garder la tête sur les épaules », dit de sa conjointe le 44ème président des Etats-Unis.

Crédit photo: Barack Obama twitter

11/11/2012

Biomood est-il prêt à réinventer le magazine féminin?


C'est l'automne, alors les nouveaux titres se multiplient. La semaine dernière j'ai feuilleté Pure Green Magazine sans avoir été bouleversée. Cette semaine, j'ai enfin eu en main Biomood (c'est bizarre à chaque fois que je me trouvais devant le kiosque à journaux j'avais oublié le titre) et je suis (presque) conquise.

J'adhère pleinement au concept du féminin éco-pratique (le premier selon la couv). Le choix du format mini est pertinent et rappelle (un peu) Shi-Zen. Si la la charte graphique de ce dernier était plus novatrice, je trouve la maquette de BioMood agréable, dense et lumineuse. Elle donne envie de lire de nouveau titre lancé par Mascotte Médias.

Le contenu en lui-même est riche et varié. Plein de petites entrées, de l'illustration et pas seulement de la photo pour réinventer son quotidien ainsi qu'ils le proposent. La rubrique beauté contient des recettes simples à faire soi-même, alors que le dossier Noël offre idées créatives et récup. Dans ce premier numéro, vous trouverez également des tuyaux pour économiser le chauffage l'hiver, des recettes de smoothies de saison, des conseils pour le jardin ou encore des remèdes naturels pour affronter l'hiver. Pas forcément super original, mais substantiel.

Autre bonne nouvelle, c'est probablement la première fois que je découvre dans la rubrique mode d'un féminin éthique ou bio, des vêtements que je pourrais porter... Et qui sortent du classico-ringardo beaucoup trop sage pour moi, qui collait aux fibres de beaucoup de ce type de vêtements. Tout cela semble heureusement en train de changer, ainsi que je l'ai constaté samedi au salon Marjolaine, où  certains stands de marque textiles proposaient des modèles très attractifs.

En résumé, je ne regrette en rien mes € 3,50. Seuls bémols, il semble que ces nouveaux magazines féminins orientés sur le bio et l'éthique pensent qu'il faut faire un choix entre l'esthétique et le pratique, les rubriques et le reportage. Non. Un vrai bon magazine devrait avoir les deux : enquêtes, reportages, interviews ET cahier pratique. Shi-Zen l'avait compris (OK, il n'est pas parvenu à s'imposer...) et Kaizen aussi... Mais ce n'est pas un féminin. Mais si Biomood ne semble pas encore prêt à réinventer le magazine féminin (à défaut du quotidien comme l'affirme son ambition), je suivrai en tout cas le développement des prochains numéros de ce nouveau bimestriel avec une grande curiosité.

04/11/2012

Pure Green Magazine peut mieux faire


C'est avec une tristesse éternelle que j'ai assisté à la disparition de Shi-Zen, magazine féminin éco-friendly, women-friendly, cerveau-friendly et esthétique-friendly. Je me plonge avec enthousiasme dans chaque nouveau numéro de Kaizen (dès que j'ai une minute un petit topeau sur le 4). Et quelle ne fut pas alors ma joie, lorsqu'au détour d'un kiosque parisien j'ai découvert le couverture du premier numéro de Pure Green Magazine.

Vingt-quatre heure et 4,90€ plus tard (oui, je sais, ça fait mal), je feuilletais dans le confort d'une souris de laboratoire des nouvelles rames du RER A, le premier numéro de ce nouveau titre. Tout d'abord, je ne suis pas certaine que Pure Green Magazine puisse se targuer du titre qu'il annonce de premier mag bio-féminin (il y a eu Shi-zen et le gratuit Féminin bio), mais cela n'empêchait pas la couverture d'être prometteuse : éco art de vivre et green information, tout cela me parlait carrément. Ceci étant posé, je reconnais qu'en feuilletant ce numéro un je suis un peu restée sur ma faim.

Il y a une sorte de décalage entre le papier -logiquement recyclé- et la maquette calquée sur un féminin glossy haut de gamme ou une revue de déco : peu d'innovation, de personnalité et de spécificité « green » dans la présentation. Le contenu m'a semblé de surcroît, déséquilibré. Les photos sont splendides, les pages décos léchées, mais tout cela manque de rubriques pratiques. Même s'il y a une une tentative sur le « fait maison » et « diy ». Le plus regrettable est que les textes sont dans l'ensemble assez faibles, frisant parfois l'amateurisme : une nouvelle source de décalage avec la maquette très classe qui finit par paraître incongrue.

En résumé, c'est évidemment une excellente chose qu'un magazine féminin green -dont il existe aussi une version en anglais- soit sur le marché. D'une certaine façon, je comprends qu'un tel titre veuille se positionner ainsi, dans un univers de crise, où le bio peut parfois sembler accessible qu'aux foyers les mieux lotis. Maintenant, je regrette le parti prix et le manque de substance. J'attendrai tout de même avec curiosité le numéro deux, dans l'espoir d'une densification du contenu.