19/12/2013

Une bouche au chocolat pour Noël

Les fêtes approchent et ma petite usine de cosmétiques maison tourne à bloc. Les baumes à lèvres sont à l'honneur, chocolat au lait (nature) et chocolat noir (coloré). Pour tous les goûts mais toujours gourmands, avec du beurre de cacao, du miel, mais également des extraits aromatiques de caramel et de vanille. On sort les bols et cuillères ?

Recette (pour 30 g)
Cire d'abeille 5g
Cire de jasmin 1 g
Beurre de cacao 11 g
Huile d'amande douce 6 g
Huile de germe de blé 4 g
Miel 3 g
10 gouttes d'extrait aromatique de vanille
5 gouttes d'extrait aromatique de caramel
5 gouttes de vitamine E

Mode opératoire
Mettre les cires, le beurre de cacao, les huiles et le miel dans un bol.
Faire chauffer au bain marie. Quand tout est bien fondu, sortir du feu et rajouter les extraits aromatique et la vitamine E. Remettre brièvement au bain marie pour que la préparation soit bien homogène. Verser avec précaution dans les containers choisis. Laisser refroidir avant de mettre au frigo pour une meilleure conservation.
Les débutantes ont le droit à un petit passage gratuit par la cosméto maison mode d'emploi et son deuxième volet pour se familiariser avec les bases.

15/12/2013

C'est bio, c'est local, c'est engagé, c'est Yuman

Il y a quelques semaines, une Colibri-copine (oui Nadège, encore toi) me lance : « j'ai un copain qui ouvre un restau bio, on va l'essayer ensemble ?». Comme je suis une vilaine fille, je ne l'ai pas attendue et j'ai été faire une petite pause déjeuner avec une autre écolo-blogueuse. Mais comme il m'arrive aussi d'être une bonne copine, je suis retournée au Yuman avec Nadège et deux autres top nanas, pour une soirée papotages comme on les aime. Et la petite conversation que j'ai eue à cette occasion, discuter avec Gilles le gérant fondateur de l'établissement, a jeté une autre lumière sur ce lieu original, intriguant et au joli potentiel. On s'y sent tellement bien qu'on a failli louper le dernier métro. Allez, parce que c'est vous, je vous emmène aussi faire un tour.


Le lieu. Parti d'un rien dans un quartier en pleine transformation, le Yuman est ouvert depuis le 21 novembre. Quand on passe la porte, on sait déjà qu'on va aller se poser au fond de la salle, là où il y a les coussins trop cosy. Entre béton brut, bois et lumière, la déco a été réalisée par Mickaël Malapert, qui a matérialisé la vision du créateur de l'établissement, Gilles Teissier. Au sous-sol une table d'hôte avec vue sur une cuisine a été dressée. Et au milieu de la table (en planches de récup), un arbre déploie ses branches jusqu'à l'étage supérieur et on peut y déposer un livre qu'on a aimé.


L'assiette. Je croyais que ma soupe de brocolis était imbattable. Mais après avoir lapé celle d'Amandine Geers, je vais peut-être essayer de lui chiper sa recette. La mousse au chocolat est un peu corsée pour moi mais les cacao-puristes ne pourront plus s'en passer. Et les végétariens comme les intolérants au gluten trouveront également leur bonheur au Yuman.  "Tout est préparé sur place", précise le maître des lieux, facilement surpris en train de découper un jambon de pays.

L'homme derrière le projet. Gilles a bossé dans l'industrie pharmaceutique, jusqu'à ce que son activité soit "en décalage avec ce que je ressentais". Gilles a beaucoup bourlingué. Gilles a vécu à l'étranger. Gilles connaît l'Indonésie, le Maroc, le Mozambique... Entre autres. Mais le globe trotter avait envie d'autre chose, comme d'"encourager une consommation éclairée". Son expérience de la restauration se limitait à un passage dans un restaurant londonien à 17 ans, mais il a planché deux ans sur le projet du Yuman et il est impliqué à 200% dans son « restaurant éclairé ». Franchissez le seuil du Yuman et soyez assuré qu'il viendra vous accueillir avec un sourire aussi engageant que sincère, ainsi qu'une myriade de détails sur les différents mets qu'il vous propose.


L'esprit. Jaune comme la lumière. C'est ainsi que le concepteur voit son restaurant. D'où le logo qui exale ses rayons autour du Y (pour la génération). Yuman, c'est évidemment parce que nous sommes .... Enfin vous savez, mais aussi parce que Yumani est la naissance de la lumière dans la mythologie inca. Et que Yuman n'est pas loin de « Yummy », miam en anglais.


Ce que l'on a apprécié. Le fait de pouvoir emporter un paquet de pâtes sans gluten, pour de savoureux repas à la maison. Parce qu'en plus du restaurant, il y a l'épicerie fine, dite de dépannage qui permet de rentrer chez soi, au terme une dure journée de labeur, avec quelques composants d'un bon repas dans son sac. Cool.

Ce qu'il faut faire évoluer. Réussir à combiner l'efficacité de les restauration rapide à midi, en enveloppant quelques heures plus tard, le gourmet du soir dans une écharpe de douce langueur, c'est au mieux le grand écart culinaire, au pire la schizophrénie conceptuelle. Alors on va laisser à Gilles et sa petite équipe de passionnés, le temps de s'organiser. Et quand on reviendra, on espère déguster le risotto dans une belle assiette, ce qui est déjà le cas le week-end et le soir. Et que les cartons auront été réaffectés au service « à emporter ». Oui, parce qu'en plus on a l'intention de revenir. Et peut-être même de poser un bouquin sur les branches de l'arbre.

12/12/2013

Christina Vieira, la femme derrière Bioaddict

Fondatrice en 2008 du site Bioaddict -journal en ligne indépendant en pleine expansion- cette diplômée d'école de commerce est devenue une ardente militante du bio et de l'écologie. Elle s'est prêtée au jeu des questions-réponses pour les Vergers.

Comment en êtes-vous venue à créer votre site ?
Christina Vieira. La dernière société pour laquelle j'ai travaillé était une régie média, pour laquelle je m'occupais surtout de marques alimentaires et cosmétiques. J'ai réalisé que mon travail était de faire la promotion de grandes marques de consommation que je boycottais personnellement. Puis, mon père m'a appris qu'il était atteint d'un sérieux cancer de l'estomac Et en discutant avec les médecins, j'ai réalisé qu'entre les pesticides et autres colorants alimentaires, nous mangions n'importe quoi. Je me suis également rendu compte qu'il n'existait aucun journal d'information indépendant en ligne sur le sujet. J'ai démissionné et j'ai monté un blog que j'ai appelé Bioaddict sur les conseils d'une amie. Puis d'anciens collègues m'ont rejointe et le journal est en ligne depuis juin 2009.

Papier ou toile, la presse est un secteur sinistré. Quel est le modèle économique de Bioaddict ?
Nous sommes une petite rédaction. Nous avons des pigistes mais pas de permanents. C'est une entreprise essentiellement familiale. Le rédacteur en chef est mon père, qui mange beaucoup de fruits et légumes bio et se porte aujourd'hui très bien. Ma mère s'occupe des relations publiques. Nous avons monté cela par conviction avec l'argent familial. J'ai vendu ma voiture et mes parents ont investi leur retraite.


Aujourd'hui, le site est-il viable ?
Notre trafic augmente et notre chiffre d'affaire aussi.  En 2013, Nous avons 160 000 visiteurs uniques par mois et 500 000 pages vues, ce qui correspond au double de 2012. Les réactions sur les réseaux sociaux explosent depuis quelques mois.

Comment expliquez-vous cet engouement pour le bio, d'une façon plus générale ?
La crise économique a été bénéfique pour l'écologie. Quand vous avez 10€ pour le dîner de votre famille, vous réfléchissez. Les gens lisent les étiquettes et découvrent qu'il y a des produits bizarres dans la composition de ce qu'ils achetaient. La débrouille s'est également développée. En achetant ces légumes et en cuisinant lui-même, le consommateur réalise qu'il fait des économies, est en meilleur santé et qu'il peut en plus soutenir un petit producteur local.

Sur un plan politique, la crise a pourtant remis l'écologie au second plan...
Ce ne sont pas les politiques qui vont changer le monde. Le pouvoir est dans le caddie. Le consommateur le sait.



Lors du débat où nous nous sommes rencontrées, vous aviez défendu l'implication de la jeunesse dans l'écologie, sur quoi vous appuyez-vous ?
Maintenant, toutes les générations s'impliquent. Je donne ds cours de fiscalité dans des écoles de commerce et les étudiants ont une vraie volonté de s'engager pour une économie plus intelligente. C'est nouveau. Je suis moi-même sortie d'école de commerce en 2003. A l'époque, on s'en foutait complètement de savoir si les produits étaient toxiques pour la santé. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. Il m'arrive également d'aller parler dans des écoles de développement durable. C'est frappant de constater de l'éducation environnementale des jeunes. Des collégiens montent des associations écologiques dans leur établissement et ils éduquent même leurs parents.

Les femmes jouent-elles un rôle particulier dans ce processus ?
Oui. Je me souviens d'un article que j'avais écrit en mars 2010, dont le titre était : la femme est l'avenir écologique de l'homme. Beaucoup de nos lecteurs sont de jeunes mamans, qui font rentrer le bio dans leur foyer. Et en politique, ce sont des femmes comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Chantal Jouanno, Michèle Rivassi ou Eva Joly, qui se sont investies en priorité.

Avez-vous d'autres projets ?
En 2014, nous aimerions lancer une application bioaddict et mon rêve serait de monter une chaîne de TV, Bioaddict TV, 100% bio et écologique. Le marché publicitaire n'est pas mûr, mais je suis persuadée que c'est l'avenir.

(Crédit photo: C.Vieira)

08/12/2013

Mini album souvenir de la Dokuji Christmas party



C'était ce week-end à la cartonnerie. 
Il y avait de jolis bijoux d'artisanat français, des vêtements originaux et bien de chez nous, des ateliers qui ont dégourdi mes "mimines" avec notamment Ellen des fleurs rebelles aux manettes de la fabrication des emballages cadeaux. Et il y avait aussi de délicieux Cupcakes qui ont ravi mes papilles et des rencontres trop sympa. 
Cette première édition de la Dokuji Christmas Party valait bien un petit album souvenir.





02/12/2013

Nouvelles pistes pour un Noël éthique, chic et chouette


Le jeu passe au vert. Quoi de mieux qu'un bon jeu de société au coin du feu à la lumière du sapin, tout en digérant sa tranche de bûche (vegan pour les puristes) durant la période des fêtes ? Et si le jeu est écolo, c'est encore mieux. Avec Terrabilis -monopoly vert où chaque carte possède sa propre empreinte écologique- vous allez passer votre licence es écolo en moins de deux heures, durée d'une partie. D'après son créateur Sylvain Hatesse, la phrase la plus souvent prononcée par les joueurs après une partie animée est : « il faudrait faire jouer nos politiques ». En attendant de faire livrer une boîte à l'Elysée ou Matignon, vous pouvez toujours la tester en famille, d'autant plus que Terrabilis est en promotion.




Des blogueuses s'associent pour un Noël écolo. C'est sur l'excellent blog frugal Antigone XXI, désormais célèbre pour la révolution capillaire qu'elle a lancée, que j'ai découvert cette "opé" franchement sympa. Sous l'égide de Clémentine la Mandarine, cinq blogueuses « green » présentent tour à tour une facette de leur noël vert glamour. Et si vous craquez pour les recettes trop gourmandes d'Antigone XXI, on ne vous en voudra pas.