30/07/2015

Le green smoothie qui voit la vie en rose

Lorsque j'ai découvert la tendance du green smoothie aux Etats-Unis il y a quelques années, je me suis empressée d'essayer. Et après deux ou trois essais infructueux, j'ai laissé tomber parce que franchement, bof. J'aime les salades, les crudités, les fruits et les glaces mais le smoothie vert ne parlait franchement pas à mes papilles.


Et puis cet été sur la fin de la vague de chaleur, j'ai eu envie de me faire un petit déjeuner frais, avec beaucoup de fruits, du lait végétal, des graines germées et éventuellement un peu de salade. Le résultat m'a bien plu, alors mon blender a repris du service pour fonctionner plusieurs fois par semaine. Le smoothie ne prend pas très longtemps à préparer et permet de booster l'organisme en début de journée.

Dans la foulée, j'ai fouiné sur la toile francophone et anglophone qui donnent des recettes et notamment sur celui-ci, qui livre les bases pour créer un green smoothie. J'ai adapté le principe à une formule petit déjeuner, avec moins de vert et plus de fruits, en rajoutant du son d'avoine. Et je suis arrivée à une formule qui se rapproche plus du pink smoothie que du green smoothie.



Exemple d'une recette de Pink Smoothie d'été pour deux :
1 petite banane
4 abricots
1 poignée de cerises ou framboises
1 petit morceau de racine de gingembre
1 grosse poignée de laitue
25 cl de lait végétal au choix
1 cuillerée à soupe de son d'avoine
1 cuillerée à soupe de cranberries ou de raisins secs

Bien mixer le tout dans un blender.
Note: Pour plus de consistance, on peut substituer le lait végétal au tofu soyeux. Voie médiane, le yaourt au soja.

Pour aller un peu plus loin... Voici un article de Elle qui parle du phénomène et livre quelques recettes plus traditionnelles de Green smoothies et les basiques livrés par le blog ma vie dans ma cuisine.

19/07/2015

Gel fraîcheur pour les jambes

Entre deux attaques de canicule, j'ai formulé un petit gel tout simple pour redonner un peu de tonus à mes gambettes. C'est parti pour une nouvelle recette Atalantambouille!


Ingrédients (pour 100 ml)
Gel aloe 5 ml (régénère, apaise, hydrate)
Glycérine végétale 3ml
Eau source 91 ml
Gomme guar 1 ml
HE cyprès, 3 gouttes (pour décongestion et circulation)
HE lemongrass, 3 gouttes (cellulite)
HE menthe verte 2 gouttes (stimulation)
Solubol 32 gouttes (dispersion des HE)
Naticide 6 gouttes, (conservation)

Note. J'ai utilisé un mini verre doseur pour tous les ingrédients, à l'exception de la gomme guar, sous forme de poudre, pour laquelle j'ai pris une petite cuillère qui correspond environ à 1 gramme .Je ne l'ai pas complètement remplie.


Mode opératoire. Pas de bain marie, une seule phase, du simple et du rapide. Cela ne vous dispense évidemment pas de satisfaire aux conditions d'hygiène indispensables et de prendre les précautions d'usage pour fabriquer votre produit ! Dans un bol en inox, mélangez le gel d'aloe, la glycérine et l'eau. Tamisez la gomme guar avec une petite passoire pour éviter les grumeaux. Mélangez. Gardez au frigo, non seulement pour la conservation, mais parce que le gel sera plus agréable et efficace dans ces conditions.


Test. L'odeur est divine et la sensation très agréable sur les gambettes. Petit bémol, attention à ne pas forcer sur la gomme de guar, quitte à obtenir un mélange un peu plus liquide, parce que la formule a tendance à coller légèrement aux mains lors de l'application.

12/07/2015

Optimiser les ressources au potager (permaculture 5)

La vague de chaleur qui a sévi sur la région parisienne a fait quelques ravages dans mon potager. Première observation de cette période où on s'est cru au Sahara: les pois n'aiment pas la canicule. Mais si la pluie est toujours attendue comme le messie, je poursuis pourtant mes petites expériences de permaculture. 
Thème du jour :  ressources et déchets. Sachant que si l'on applique vraiment les principes de permaculture, les seconds deviennent les premiers.


Un cycle complet avec la roquette. La roquette, miam, c'est délicieusement poivré et j'adore en agrémenter mes salades. En plus, c'est une culture peu exigeante en région parisienne, parce qu'elle se développe même avec peu de soleil... OK, peu exigeante sauf quand il fait 40 degrés en juin évidemment, parce que la roquette aime aussi l'eau.
Je prend donc mes petites graines de roquette que je plante dans l'une des parcelles de mon potager en avril, pas besoin d'attendre les méchants saints de glace, c'est bien commode. Si tout va bien, les premières feuilles pourront être croquées fin mai. Quelques semaines plus tard, la roquette va faire de jolies fleurs blanches qui attireront les abeilles et monter en graines, faciles à récolter.



Je mange les feuilles... Oui, parce que le mammifère Atalanta fait partie de l'écosystème. Je mets évidemment les graines de côté pour les prochains semis. Je jette les cosses qui ont contenu les graines dans le compost, ainsi que les tiges, coupées en petits morceaux pour qu'elles se décomposent plus vite. Je coupe celles-ci à la base dans la parcelle pour laisser les racines se décomposer en libérant des substances fertilisantes. Chaque partie de la plante est donc utilisée et rien ne se perd.


Une seconde vie pour les bois de taille. L'hiver dernier en observant mon jardin en compagnie des Zurbaculteurs, j'ai vite compris que tous les arbres n'avaient pas tous la même utilité en permaculture. Les branches taillées de certains peuvent être broyées pour faire du BRF. Celui-ci booste la fertilité du sol au printemps et s'il est renouvelé, peut également tenir lieu de paillis pour préserver l'humidité l'été. Trèèèèèèès utile cette année. Mais les résineux contiennent trop d'huiles essentielles pour faire un bon BRF et peuvent même s'avérer toxiques pour les plantes.


J'ai donc trouvé d'autres usages pour les lauriers sauces, qui poussent partout dans mon petit espace.Conservées en pot et bien au sec, les feuilles de laurier parfument agréablement vos plats cuisinés. Broyées finement jusqu'à une consistance de poudre, elles peuvent être brûlées sur un charbon ardent comme encens purifiant. J'utilise également les branches fines de laurier pour délimiter les parcelles de mon potager et j'ai scié les plus grosses en rondins, pour localiser mes rangées de semis ou faciliter la circulation dans les allées. En plus, c'est joli et cela donne au potager un aspect complètement naturel.

Découvrir les épisodes précédents de la permaculture dans mon jardin:
La permaculture s'invite dans mon jardin
La permaculture s'invite dans mon jardin (épisode 2)
La permaculture au potager urbain, c'est parti (épisode 3)
La permaculture s'invite au potager (épisode 4)

05/07/2015

Escapade dans le Bordeaux alternatif

Ce n'est pas un secret, j'habite en région parisienne. Les événements et les projets dont je parle dans ce blog y sont souvent liés. Mais j'ai récemment profité d'une fête de famille pour m'offrir une petite virée à Bordeaux, terre d'une partie de mes ancêtres. Outre la beauté de la ville en elle-même, magnifiquement transformée depuis quelques années, avec une partie du centre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, j'ai visité quelques lieux alternatifs. En deux jours, j'ai à peine amorcé l'exploration d'une ville qui bouge énormément sur le plan citoyen. Mais ce que j'ai vu m'a donné envie de revenir.


Darwin, terrain de jeu grandeur nature de l'innovation. Les tiers lieux parisiens sont multiples, variés, inventifs, branchés. Et certains ont même une sacré allure. Mais en découvrant Darwin, le Parisien prend une sacrée claque.  Cette ancienne caserne posée sur les bords de la Garonne est tellement immense (presque 20 000m2) qu'elle est presque une ville à elle toute seule.

Porté par deux entrepreneurs et ouvert en 2012, le projet Darwin est décrit sur son site comme «un  pôle d’activités économiques et culturelles responsables » et on comprend que le lieu est bien loin d'avoir fait le tour de son potentiel.
Pour l'instant, on peut y renifler des délices bios dans les rayons du vaste magasin général, dont les bons murs en pierre donnent à tous les « hypers » du coin un air de baraquement provisoire. On peut également se poser sur le mobilier de récup du bistrot pour croquer dans une assiette locale sous la halle.
Sur les parois du bâtiments qui abrite la pépinière d'entreprises, on peut admirer les portraits géants des Darwiniens et de leurs projets. On peut également se perdre dans les méandres des bâtiments qui s'aménagent peu à peu, entre une association qui vend des unités potagères pour citadins, à installer sur son balcon, un skate parc ou l'atelier local de réparation de vélos. Ou découvrir le charme d'une serre géodésique au cœur de la ferme Niel, projet innovant d'agriculture urbaine.
On s'éclipse finalement en emportant le programme de la Darweek et en regrettant de ne pouvoir rester plus longtemps. Vivement l'ouverture de l'éco-lodge et des magasins généreux.


Alternatives et centre historique. Visiter une ville un lundi comporte quelques inconvénients comme les établissements fermés. A quelques pas du miroir d'eau, on est passé avec regret devant la porte close de la maison écocitoyenne et quelques rues plus loin, devant le volet de la recharge, épicerie sans emballage dont on rêve d'importer une succursale dans notre commune francilienne. Ce n'est que partie remise et dans les ruelles piétonnes au charme coquet, on a glissé un œil curieux à l'intérieur d'Utopia, cinéma engagé au nom évocateur, dont la particularité est d'avoir été aménagé dans une ancienne église. Enfin, on recommande un petit tour chez W.A.N. (pour We Are Nothing), boutique qui ne vend que objets créés à partir de matériaux recyclés.


Pour aller plus loin. Vous pouvez suivre les tribulations d'ecologirl, blogueuse bordelaise, ainsi que celles de Clara de mon biococon.  Rue 89 Bordeaux, couvre bien l'actualité alternative et pour vous donner envie de prendre votre billet de TGV dans la minute pour la gare St Jean, découvrez ce diaporama aux légendes désopilantes, rédigé par Marie Telling, la "locale" de Buzzfeed.