26/08/2012

Elizabeth Warren, celle qui voulait la peau de Wall Street


L'excellent Vanity Fair -qui lui a consacré un long article fin 2011- l'a baptisée la femme qui en savait trop. Issue de cette classe moyenne industrieuse qui a fait la puissance de l'Amérique et dont la déliquescence menace le système, Elizabeth Warren n'a pas peur de grand chose. Professeur de droit à Harvard, elle aurait pu rester l'une de ses career women qui jouent dans la cour des hommes et se comportent parfois comme eux. Un voyage au bout de l'enfer des faillites -dans lesquelles elle s'est spécialisée- dans la petite classe moyenne, a changé à tout jamais sa perception de la société américaine.


Initiatrice et architecte d'un projet de création d'une agence pour pour la protection des consommateurs dès 2007, elle en a ensuite été évincée. Trop franche, trop directe, trop dangereuse. Pour rebondir de son éviction de son propre projet, cette juriste engagée de 62 ans a décidé de briguer un siège de sénateur du Massachussets et fait l'objet d'attaques féroces de la part des milieux financiers. Elle n'est pas encore au congrès, que l'on parle déjà d'elle comme possible candidate démocrate pour la course présidentielle en 2016.

21/08/2012

Urban art: ils sont fous ces Australiens


Vous connaissiez peut-être déjà l'art thérapie, voici l'art communautaire. Egayer nos cités, permettre à des artistes de d'exposer leurs œuvres, créer des connexions entre les créateurs, le public et les commerces et collectivités locales, tel est le généreux projet d'une artiste peintre Australienne basée à Adelaide. Je ne suis pas totalement objective parce qu'il s'agit d'une amie de longue date mais en visionnant les photos qu'elle m'a envoyées il y a quelques jours, j'ai eu envie de les partager.

Theofania a lancé une opération qui permet d'exposer les œuvres des artistes de sa communauté à Norwood, une banlieue d'Adelaide, une charmante ville australienne où j'ai eu la chance de passer des moments fort sympathiques entre mer et montagne, mais aussi grâce à un tissu urbain accueillant et aéré.
Je ne suis pas surprise de découvrir que la mayonnaise fouettée par mon amie a bien pris et que le projet qu'elle a impulsé dans le cadre du mois des artistes du sud de l'Australie permet désormais que des œuvres des artistes locaux égayent 9 boutiques dans la ville.

« Chaque samedi, j'organise une visite des neuf boutiques est organisée, qui permet notamment de rencontrer chacun des artistes exposants, nous raconte Theofania. J'ai appelé cette visite 'dans l'intimité des artistes' et certains d'entre eux impliquent les visiteurs dans leur art, ce qu'ils adorent. » Theofania elle-même a construit une relation privilégiée avec le Cafe Largo, qui accueille ses toiles, dont elle a créé le gobelet original.

Elle décore désormais également les locaux, y compris le moulin à café qu'elle a peint selon son inspiration: « Je pense que personne n'a jamais fait cela », raconte-t-elle avec enthousiasme. Mais peut-être cette idée sera-t-elle reprise par d'autres si ce n'est déjà fait, ici ou ailleurs, dans une ville où les amateurs de café pourront contempler le travail d'un artiste en attendant leur cappuccino.

(Crédit photo: Theofania)

18/08/2012

Croque-séries de l'été


Au cœur de la trêve estivale, quelques jours de repos mérités me permettent de m'adonner à l'une de mes (coupables) passions : les séries ! Ce que j'ai vu, aimé, moins aimé, ce qui mérite d'être découvert et ce qui peut être snobé. 

Pan Am. Le charme rétro à la Mad Men m'a séduite d'entrée. Les vols transatlantiques à l'époque où cela n'était pas encore une banalité ou un parcours du combattant (et où le bilan carbone n'était pas encore au goût du jour), c'est grisant. Sur un fond de guerre froide et d'engagement politique avec des hôtesses qui se muent en espionnes, des pilotes contrebandiers et les petites et grandes histoires d'amour qui s'en mêlent forcément, Pan Am se déguste à petites gorgées et (presque) sans culpabilité. Diffusée sur à l'automne et l'hiver dernier sur ABC, cette série n'a malheureusement pas trouvé un public suffisant pour mériter une deuxième saison et n'a pas été repris par Amazon comme il en avait été question. Dommage, très dommage.

The Secret Circle. Après avoir découvert les premiers épisodes à l'automne dernier, je dois reconnaître que les aventures de Cassie et de son groupe de petits sorciers en herbe me faisaient presque soupirer d'ennui. Trop formaté, trop téléphoné, pas assez de substance et se forçant à jouer la carte du film d'horreur pour ados. Mais à mesure que l'intrigue de la saison se nouait -même autour d'un classique affrontement entre magie noire et moins noire- j'ai fini par accrocher et m'attacher aux personnages. J'aurais volontiers regardé une deuxième saison, même si cette série était loin de valoir celle qui la précède le jeudi soir sur la chaîne CW des écrans américains...

Vampire diaries. Les deux premières saisons étaient fabuleuses, la troisième est un chouïa en retrait. Mais rien à faire, je suis accroc (ou à crocs, je m'interroge). Vampire diaries pour celles qui ne connaissent pas encore, tourne autour d'un triangle amoureux : deux frères vampires dont l'existence humaine remonte à la guerre de Secession tournent autour d'une adolescente récemment orpheline qui est le sosie d'une femme qu'ils ont aimée à cette époque. Tirée de la saga du même nom écrite par Lisa-Jane Smith, Vampire Diaries s'est construit sur une brochette de personnages bien campés, l'histoire peuplée de drames surnaturels de la petite ville, Mystic Falls où l'intrigue est placée. Enfin la mythologie des vampire originaux, famille disfonctionnelle de super héros sombres qui donne une dimension supplémentaire et plus adulte à la série. La saison 2 est actuellement diffusée sur NT1 et la 3 débute le 31 août. Vivement la saison 4.

Once Upon a time. Original et audacieux. Il était une fois une méchante reine qui avait enfermé tous les personnages de contes de fées dans une petite ville de province américaine lambda. Blanche-Neige est instit, le Prince Charmant se cherche, le petit chaperon rouge sert les café dans le diners local et la méchante reine est évidemment le maire de la ville. Et... personne ne peut s'en aller. Pour dénouer les fils de la malédiction, le héros est un petit garçon plongé dans son livre de contes, flanquée de sa réticente maman biologique. Seul bémol, le casting laisse un peu à désirer. La méchante reine est assez réussie, mais Blanche-Neige et son prince sont tellement ordinaires qu'ils semblent plus à leur place dans leur petite ville paumée qu'au milieu des fées.

Ringer. Quand un baron du crime veut votre peau et que votre jumelle est une riche épouse new-yorkaise qui décide brutalement de mettre fin à ses jours, la tentation est grande de prendre sa place. Bridget Kelly n'a pas résisté. Mais se glisser dans la vie de sa sœur Siobhan Martin, n'est pas aussi simple qu'elle l'imaginait. Avec Sarah Michelle Gellar, l'ex tueuse de vampires, très convaincante dans le rôle des deux sœurs jumelles, on est vite entraînée dans l'intrigue, même si les scénaristes en font parfois un peu trop. Entre les meurtres, les complots et les enlèvements, on frôle parfois une version "Manhattan chic" de 24. A visionner... avec le sourire.

Dallas, the Revival. 21 ans après la fin du soap qui a tenu le public en haleine pendant 14 saison, Il fallait oser exhumer les personnages originaux. On reprend donc les acteurs de l'époque les Patrick Duffy, Linda Grey et Larry Hagman, qui ont évidemment vieilli et ce bon vieux Southfork, qui s'est offert un lifting. Les adorables petits bonhommes qui sautaient jadis sur leur genoux, John Ross et Christopher sont maintenant adultes. Et continuent forcément de se bagarrer avec la même férocité que leurs pères. Distrayant, mais une fois passé l'effet nostalgie, j'avoue que je n'ai pas eu envie de dépasser le premier épisode. De l'autre côté de l'Atlantique, ça marche pourtant et ils attendent déjà la deuxième saison.

(Crédit photo: ABC, TNT, CW)

15/08/2012

Shopping in New York, guide de la petite futée (volume 2)


Après Century 21 et Daffys, deux géants du bon plan typiquement New-Yorkais, voici , un petit coup de projo sur le H&M local et deux parenthèses sans shopping bag. Croquez dans la grosse pomme sans modération.

Strawberry. C'est un peu le HM New-Yorkais. On y trouve pour un prix généralement raisonnable de petites fringues mode et accessoires du même accabit. Ce n'est pas mon lieu de débauche favori, mais je suis quand même reconnaissante à chaque automne, lorsque j'enfile la veste longue en tricot gris très 1900 que j'ai achetée là bas. Et la bonne nouvelle est qu'il est très difficile d'écumer New-York sans tomber sur un Strawberry, parce qu'il y en a partout ou presque!

Wholefood, un peu de carburant dans le moteur de la shoppeuse. Ça ne fait pas de mal. Le géant de l'alimentation bio a pris Manhattan d'assaut depuis quelques années. Pour ne pas rompre avec la tradition new-yorkaise de commerce de quartier, Wholefood a ouvert cinq magasins sur l'île et où que vous soyez, il y en a forcément à portée de quelques pas courageux. Alors si vos sacs sont lourds et que vos pieds crient grâce, les rayons de Whole food vous attendent avec de savoureuses tentations. Il vaut mieux éviter le dimanche soir parce que les New-Yorkais s'y écrabouillent pour faire leurs courses de la semaine, mais autrement c'est le paradis. Salad bar, soup bar, avec un large choix d'ingrédients frais. On peut consommer sur place ou emporter. Une petite préférence pour le wholefood du mall de Columbus circle, parce qu'en cas de beau temps, il suffit de traverser la rue pour aller déguster son déjeuner au milieu des écureuils de Central Park.

Le pélerinage de la shoppeuse in the city. Personnellement je ne suis pas assez mordue, mais j'ai un pote "Sex and the city addict" qui est allé se recueillir devant le 66 Perry street sur le cèlèbre perron de Carrie Bradshaw, l'icône New-Yorkaise des shopping addicts. Ce perron même où elle s'est séparée, raccommodée et disputée à maintes reprises avec mister Big. Bien en a pris à mon pote que cette petite promenade, puisqu'en allant siroter une mousse dans le café voisin pour se remettre ses émotions, il a pu échanger quelques mots avec Liv Tyler (la vraie), habituée des lieux avec son petit Milo.La big Apple réserve parfois de chouettes surprises et pas seulement à travers un trésor déniché sur les étagères d'un grand magasin.

11/08/2012

Shopping in New York, guide de la petite futée (volume 1)


Il y a quelques jours, j'étais en train de préparer un petit email briefing pour partager mes meilleures adresses shopping low cost (et un peu tourisme s'il lui reste du temps) avec une copine qui va découvrir la Grosse Pomme dans quelques semaines. Et tout d'un coup, je me suis dit 'mais pourquoi pas en faire un billet sur mon blog? ça pourrait servir à d'autres voyageuses-shopping addicts vacancières'. Voilà donc quelques pistes issues de mes propres tribulations New-yorkaises, de 1995 à nos jours. Finalement j'ai été tellement bavarde qu'il y aura deux volumes. Elles n'ont pas de la chance mes copines? Allez, c'est parti.

Century 21.  S'il ne saurait être confondu avec le géant de l'immobilier, ce grand magasin de la pointe sud de Manhattan est célèbre depuis qu'il a été soufflé avec le reste du quartier un certain 11 septembre 2001. Et  plus encore après que l'on ait vu une Carrie Bradshaw fauchée y chercher fiévreusement une robe de créateur. Reconstruit en plus moderne sur les lieux de l'ancien magasin, Century 21 est une étape incontournable de toute shopping addict digne de cette qualification. Je me souviens encore de la mine béate d'une copine venue me rendre visite, lorsqu'elle a déplié ses draps de bain Ralph Lauren et j'y ai moi-même dégoté une paire de lunettes de soleil Jean-Paul Gaultier pour un peu plus de 40$ il y a quelques années (OK, normalement, elles étaient pour enfants mais bon, elles m'allaient super bien). Et puis, une expédition Century 21 peut facilement se combler avec la visite de la lente reconstruction de Ground zéro et même de la statue de la Liberté, puisque Battery Park d'où partent les Ferry, c'est à quelques pâtés de maison (blocks comme ils disent là bas).

Daffy's. Bon Ok, question marques prestigieuses, c'est un ton en dessous de Century 21. Mais pour les petites bourses, Daffy's une vraie aubaine. En août comme sur le reste de l'île, les 2èmes et 3èmes démarques se multiplient et on peut dégoter des articles pour la moitié du prix boutique, parfois moins. Fringues et chaussures occupent la majeure partie des 5 ou 6 étages (ou 7 je ne me souviens pas bien) du magasin, mais il y a aussi des trucs pour la maison, bougie, papeterie etc... La bonne nouvelle est que la tradition « manhattanienne » du commerce de proximité pousse les grandes enseignes à être présentes partout sur l'île qui s'étire en longueur. Il n'y a donc non pas un mais huit Daffy's rien que dans Manhattan.


TJMaxx, Marshalls. Question de place, ces trois grandes enseignes du label discounté ont longtemps été absentes de Manhattan. Mais la construction de nouveaux centre commerciaux a permis de retrouver deux des enseignes incontournables des chineuses made in USA. Mention spéciale à TJMaxx (4 magasins dans Manhattan) pour les bagages avec un rapport qualité-prix alléchant. Mais pour le reste pas de règles, il faut fouiner. Et si l'on a pas trouvé son bonheur chez TJMaxx, l'article miracle est probablement chez Marshalls (620 Ave of Americas, New York, NY 10011).

Dans le volume 2, je vous parlerai d'une petite enseigne qui rappelle une marque européenne familière, vous recommanderai une pause nature saveur, avant le pélerinage indispensensable de toute "shoppeuse in the city".

07/08/2012

La cosméto maison, mode d'emploi (2ème volet)

Dans le premier volet, je vous ai indiqué quelques rudiments pour faire ses cosmétiques maison, principaux lieux de fourniture. Voici maintenant dans ce deuxième volet, une recette toute simple pour vous lancer, des sources, des blogs pour dégoter des recettes toutes plus délicieuses les unes que les autres et quelques conseils pour commencer à s'équiper. Voilà, c'est à vous, à vos fouets et bols.

Pourquoi faire compliqué quand on peut commencer simple ? Le plus facile à réaliser c'est le baume pour les lèvres. Pas de phase aqueuse, pas de cire émulsifiante. Un seul bol à mettre au bain marie. Il suffit juste de respecter les bonnes proportions. Je vous livre ici la recette de base que j'utilise, proche de celle que j'ai prise dans fabriquez vos cosmétiques bio:
Mettez 1 part de cire d'abeille, 2 parts de beurre de karité, 2 parts d'huile végétale (amande douce est un choix sûr), 1/2 parts de miel dans un bol et faites chauffer au bain marie. Quand le mélange est totalement liquide ajoutez un conservateur naturel et éventuellement une Huile Essentielle comme le petit grain. Je donne volontairement les proportions en parts, parce que si vous débutez, vous n'avez peut-être pas de balance de cuisine. C'était mon cas et pendant quelques mois, j'ai tambouillé à coups de X cuillers à soupe et Y cuillères à café. ça fonctionne. Mais avec la balance, c'est quand même plus précis.



Et les recettes, je les trouve où ? Le site d'Aroma-zone en regorge, et celle des recettes de ma cosméto perso sont variées et séduisantes. La toile fourmille également de tambouilleuses malignes qui partagent leur science, comme Alice de mes grimoires bio. Pour plus d'interactivité et des questions plus spécifiques, le forum les petites magies est une mine. Enfin, l'une des sources majeures de recettes en tout genre sur la toile en matière de cosméto maison reste...

... Les Blogueuses, qui maîtrisent et sont prêtes à guider votre menotte. Lorsqu'en surfant pour trouver de nouvelles recettes, j'ai découvert la blogosphère cosméto, je me suis dit : elles sont trop fortes. Des textures à vous faire saliver, des produits improbables que l'on s'attend plutôt à trouver sur le stand d'un salon bio. Au delà des recettes éprouvées par elles-mêmes qu'elles partagent avec leurs lectrices, les plus futées des blogueuses livrent souvent leurs conseils pour bien débuter. Dans le premier volet je vous ai donné le lien vers la méthodologie très complète de By Réo et les conseils d'Aroma-zone. Le recueil de la débutante  de Caly Beauty offre également de larges possibilités.

Encore plus de ressources. Chacune découvrira en surfant ses blogs favoris, mais pour démarrer, mais en attendant voici quelques adresses que j'ai découvertes plus ou moins récemment et que j'apprécie particulièrement.
By Reo. On ne la présente plus. Cette préparatrice en pharmacie est une pionnière de la cosméto maison et son blog a plus de 5 ans. Mais il est toujours mis à jour. Imaginez la profusion de recettes disponibles et la compétence accumulée. Mention spéciale aux formules lush-like. Pour les fans de la marque.
Banlieusardises. S'il n'est pas consacré exclusivement à la cosmétique, c'est l'un des sites les plus anciens sur le sujet. Incontournable.
Caly Beauty. Elle fait partie comme Reo des pionnières. Plus qu'un blog, son site est très complet avec notamment un forum, regorge de recettes très bien catégorisées. Elle organise également des ateliers et formations.
Baume au coeur. Je ne l'ai découvert que récemment, mais j'adore ce blog à l'esthétique chatoyante et aux recettes savoureuses et imaginatives. Le choix est large, même si le blog s'étend au fait maison et non pas seulement à la cosmétique.
Mamzelle Emie. Quinze années d'expérience de fabrication de cosmétiques maison ont permis à Emilie Hébert, l'auteur de ce blog, non seulement de nourrir très largement son blog bien structuré et d'usage pratique, mais d'offrir des recettes à la texture appétissante. Ces fiches ingrédients sont également très bien fichues.
Ma cosméto déco. Anne fabrique depuis des années ses produits et allie ressources et imagination. Elle est particulièrement douée pour les savons, ainsi que j'en ai fait moi-même l'expérience lors d'une journée cosméto chez elle.
Et surtout, si vous connaissez des blogs géniaux qui m'ont échappé ou que j'ai oubliés, n'hésitez pas à m'en faire part dans vos commentaires.


Et si je ne suis pas l'autodidacte de la tambouille ? De plus en plus de structures organisent des ateliers. Si vous habitez en région parisienne, Aroma-zone organise des ateliers très variés. Et les Vergers d'Atalanta ont désormais leurs ateliers itinérants en région parisienne, les ateliers d'Atalanta. Pour vous y retrouvez dans tous les termes spécifiques, vous pouvez aller faire un tour sur le lexique-glossaire de la cosméteuse, par laquelle j'ai eu le plaisir d'être formée.

Le kit de la débutante. Si vous n'avez jamais réalisé de produit vous-même ou peut-être un ou deux an tâtonnant instinctivement dans votre cuisine, l'achat de la panoplie complète est peut-être prématuré et coûteux. Mais pour bien débuter, il faut quand même un minimum. Je conseillerais de la cire d'abeille pour pouvoir fabriquer des baumes, une ou deux huiles végétales (vous pouvez les acheter en berlingot de 10 ml sur le site d'Aroma-Zone) et un beurre comme le karité. Il faut également une cire émulsifiante d'utilisation facile, un conservateur naturel (Extrait de pépin de pamplemousse, vitamine E). Un ou deux hydrolats (dans un premier temps on peut travailler avec de l'eau) et évidemment quelques huiles essentielles incontournables telles que la lavande, l'eucalyptus, le géranium, l'arbre à thé, le romarin (pour les cheveux) et la camomille.

03/08/2012

La cosméto maison, mode d'emploi


En surfant sur la riche blogosphère féminine, vous avez peut-être découvert avec envie les photos des crèmes et autres baumes gourmands fabriqués par les auteurs. L'autre jour une copine (ou plusieurs) vous a annoncé qu'elle fabriquait désormais non seulement ses crèmes et son baume pour les lèvres, mais aussi de l'après-shampoing, des laits pour le corps etc... et vous vous êtes dit : quelle veinarde, si seulement....



Bref vous avez envie de fabriquez vos propres produits de beauté, mais vous hésitez à vous lancer, parce que vous ne savez pas comment vous y prendre et que vous craignez le fiasco. Alors, Cet article est pour vous. En quelques étapes, voici comment apprivoiser la cosméto maison et faire ses premiers pas.

Je n'y connais rien, par où dois-je commencer? Personnellement, je me suis lancée il y a quatre ans avec juste un bouquin, Créez vos cosmétiques bio, de Sylvie Hamkipian et quatre copines pas plus qualifiées que moi, mais tout aussi motivées et aventureuses. Sur les trois produits que nous avons fabriqué ce jour-là,  il y avait deux vraies réussites et un demi-échec. Ça m'a donné envie d'en savoir plus.



Où trouver les bons ingrédients ? Si vous êtes vraiment au point zéro et que vous avez peur de vous lancer, my cosmetik vend des kits tous prêts où les ingrédients sont déjà dosés pour réaliser un produit spécifique. Il n'y a plus qu'à mélanger. Quand on veut réaliser une crème plus personnalisée en revanche, il vaut mieux aller sur Aroma-zone. Grand choix et bon rapport qualité prix.



Comment on fait ? L'hygiène, le matériel, les basiques de la méthodologie sont très importants avant de se lancer. Contrairement au pot de crème que vous avez acheté dans le commerce et qui traîne au fond l'armoire de votre salle de bains, ceux que vous allez fabriquer devront être utilisés dans un délai de quelques semaines et seront mieux au frigo. Certaines beauty addicts et petites veinardes qui ont de vastes salles de bain choisissent même d'y installer un frigo. Quelques principes et précautions de base sont résumés sur le site d'Aroma-Zone. Mais en matière de cosmétique maison, les blogs regorgent également de ressources, ainsi que le prouve ce billet très complet destiné aux débutantes sur l'un des blogs de tambouille les plus connus: by Reo.

Voilà pour les basiques. Prochainement dans le deuxième volet, je vous parlerai des recettes, des ateliers et plus largement des blogs consacrés à la cosméto maison.