28/08/2016

Potager urbain d'été : la récolte qui a pris son temps


Sacrée année 2016 ! Après avoir terminé juin à la nage, on boucle août sous autocuiseur en Ile de France. Et les cultures, qui en ont pris un coup au printemps, ont fini par se laisser séduire par ce soleil abondant bien que tardif.


Les haricots gravissent leur Everest. A la fin de l'été 2015, j'avais visité le Living Roof et les « urbainculteurs » du projet m'avaient gentiment offert un sac de haricots verts. J'en ai replanté quelques-uns... Et boum ! Rien à voir avec mes haricots tachetés. Ceux-là ont failli étouffer les pieds de maïs sur lesquels ils étaient censés grimper (inspiration milpa), se sont accrochés à ma bignone, puis aux branches du pommier, soit à plus de 2 mètres de haut! Echelle requise pour la récolte.

Les tomates sont les plus enchantées... du soleil qui darde leur peau. J'ai cueilli la première le 25 août, un record en la matière. L'année dernière, j'ai eu ma première tomate plus d'un mois avant. Mais, gorgées de soleil, de chaleur (et bien hydratées à la main) elles sont plus grosses et plus nombreuses en 2016. Et il suffit de les regarder rougir (ou noircir, au jaunir) les unes après les autres, pour deviner qu'elles seront particulièrement savoureuses.



Cela ne date pas de la bizzaroïde année 2016. Les concombres sont les cucurbitacés qui se plaisent le mieux dans mon jardin. Nombre de courgettes qui grandissent actuellement dans le potager d'Atalanta : 0. Nombre de potimarron : 1 et il est tout petit. Et pendant ce temps, je cueille un concombre tous les cinq jours...


Buffet ouvert aux limaces 7/7 j. Pas de photo de roquette, ni de salade dans cette petite galerie. L'explication est simple : il n'y en a pas. Peu de petits pois également. Cette année, les légumes feuilles ont rarement dépassé un diamètre d'un centimètre... Parce qu'ils ont nourri les limaces. Vous savez, celles qui se sont multipliées à l'envi au moment de certaines inondations historiques au printemps.

Et... oui, j'ai tenté les distractions habituelles, y compris les fameuses granules. Mais cela n'a pas suffi. Elles m'ont même bouffé un plant de courgette quasi entièrement. Je sais, elles ont leur place dans l'écosystème, tant que cette place ne devient pas... envahissante. Je me demande si les jardiniers pourraient faire un procès aux limaces pour « abus de position dominante », un titre que j'ai lu dans la presse et qui concernait un certain moteur de recherche. Je rigole évidemment: Pas d'avocats chez les limaces, juste un appétit d'ogresses.

14/08/2016

Petites ou grandes, les sportives ne comptent pas pour des prunes

La condition de la femme est au cœur du changement de société auquel nous faisons face actuellement. Et le sport est l'un des univers où les inégalités sont encore les plus flagrantes dans les pays occidentaux. C'est l'une des raisons pour lesquelles que je vous avais parlé du livre Le sport, dernier bastion du sexisme signé par Fabienne Broucaret, lors de sa sortie en 2012.

Avec A vos baskets, la journaliste a repris la plume cette année en traitant son sujet fétiche, le sport féminin. Mais sous un autre angle. Contrairement au constat sévère du premier ouvrage, ce tour de France, ainsi qu'il est annoncé, met en avant de nombreuses initiatives publiques ou privées, en faveur du développement ou de la mise en avant du sport du sport au féminin.

On revisite évidemment quelques stéréotypes, abord inégal de la pratique du sport entre filles et garçons, choix de la discipline influencé par le genre, présence toujours faible des femmes dans les rangs des journalistes couvrant cette matière et... traitement médiatique encore déséquilibré. Mais l'ensemble a un petit air de renouveau qui donne non seulement l'envie de chausser ses baskets, mais souffle un véritable vent d'espoir. C'est le genre de bouquin que le petit Colibris que je suis en tant que citoyenne, apprécie forcément. Et qui constitue une lecture estivale pertinente, alors que les Jeux olympiques de Rio occupent de devant de l'actualité pendant une quinzaine de jours. J'espère que beaucoup de dirigeants du monde sportif français s'y plongeront.

Certains des thèmes abordés, comme le sport vecteur de confiance en elles pour les filles -qu'il s'agisse d'une pratique récréative ou de haut niveau- m'ont particulièrement touchée. En tant que journaliste, j'ai couvert le sport pendant 25 ans et rencontré un paquet de championnes, comme celles qu'évoque Fabienne Broucaret dans son ouvrage, mais aussi sur son blog, Sportissima. Toutes ces championnes ont été pour moi une source d'admiration et d'inspiration, au point qu'en devenant écrivaine, le personnage principal d'Arcadia, ma série de romans jeunesse est une jeune sportive. Comme la lecture d'A vos baskets, j'espère que ma petite Vanessa donnera envie aux filles de faire du sport, et que celui-ci boostera leur confiance en elle.

01/08/2016

J'ai planté pour l'opération "1 blog 1 arbre"


Quand j'ai reçu le message de Juliette, de moins c'est mieux, pour me proposer de participer à son opération 1 blog 1 arbre, j'ai tout de suite adhéré. Mais pour planter un arbre de façon effective, c'est plus compliqué. OK, j'ai la chance de vivre en pavillon, mais celui-ci se trouve dans une zone urbaine et mon jardin est petit. Après réflexion je me suis dit que la meilleure contribution possible à cette belle initiative, était de favoriser la descendance non pas d'un, mais de deux de mes chers arbres fruitiers : mon cerisier et mon abricotier, qui me donnent chaque année généreusement des kilos de fruits.


J'ai donc planté trois noyaux de mon cerisier dans un petit pot, pour multiplier les chances. Et pour pouvoir mieux le protéger et l'aider à grandir, j'ai mis dans un autre pot, l'un des petits abricotiers qui se développent de temps à autre sous les branches de leur papa... Mais qui résistent rarement aux intempéries.

Et voilà! Vous connaissez  la signification du joli badge qui est apparu dans la colonne de droite des Vergers. Et maintenant, je vais regarder pousser mes arbrisseaux et les soigner avec amour.