Le samedi 3 mars, j’ai fait un tour à la 2ème édition de « sortons l’agriculture du salon » à la Bellevilloise : deux étages d’exposants autour de l’alimentation, ateliers, conférences, échanges... Remontant les allées bondées, je suis arrivée jusqu’à la table où Daniele Bianchi -auteur du livre Comment lire les étiquettes d'un aliment et expert en droit alimentaire- animait un atelier sur ce thème. En dépit de l’affluence, la curiosité m’a poussée à l’écouter.
Lire les étiquettes avant d’acheter un aliment, cela peut sembler relever du simple bon sens. Mais soyons honnêtes, combien d'entre nous nous arrêtons-nous pour déchiffrer les caractères minuscules qui figurent sur les étiquettes, alors que nous remplissons notre caddie?... A toute vitesse de préférence «Si vous êtes pressé, recommande Daniele Bianchi, commencez par la liste des ingrédients.» Selon l’auteur au un charmant accent italien, il y a trois pistes pour tirer les bonnes informations de la liste des ingrédients: leur quantité, leur nombre, leur nom.
Daniele Bianchi confirme ce que j’avais déjà appris avec les cosmétiques : les ingrédients sont listés par quantité décroissante : Plus le pourcentage est important, plus ils sont tôt dans la liste. Il cite notamment l’exemple d’une soupe industrielle où il n’y a que... 18 % de légumes.... Hum... L'ingrédient majoritaire de la formule est l’eau évidemment. Pas forcément du poison mais au prix de la brique, c'est une bonne opération pour le producteur. On passe ensuite ensuite, au nombre : « plus il y a d’ingrédients, plus il s’agit d’un produit industriel. Au delà de cinq ou six ingrédients, reposez le produit sur l’étagère », conseille l'auteur. Enfin les noms : « moins le nom des ingrédients est famililer, plus le produit est transformé », résume l'animateur, entendant par là les arômes, conservateurs, colorants et autres joyeusetés: « A qui ses additifs sont-ils bénéfiques ? A l’industriel, évidemment, ajoute l'auteur italien Ils lui permettent que son produits se conserve longtemps, qu’il puisse le transporter facilement.» On l’a compris, ce n’est bon ni pour la planète ni pour ceux qui absorbent l’aliment.
«Acheter est un acte civique»
L'animateur nous alerte ensuite sur les (grosses) ficelles marketing, comme les photos colorées et les descriptions attractives destinées à nous faire saliver. «Acheter est un acte civique et les citoyens possèdent un pouvoir énorme», souligne Daniele Bianchi, qui nous encourage également à rejoindre des associations de consommateurs, susceptibles de faire contrepoids aux lobbys des géants agro-alimentaires dans les cercles décisionnaires. Et si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez toujours vous procurer son bouquin!
A mon retour à la maison après l'atelier, c’est avec un grand plaisir, que j’ai cuisiné avec mes petites mains une soupe de brocolis bio avec des pois cassés bio. Je n'ai pas encore lu la liste des ingrédients sur le paquet de raviolis à la crème d’aubergine sur lequel j’ai craqué il y a deux jours (guilty), mais s’il y en a plus de six, je n’en rachèterai pas. Promis.
Lire les étiquettes avant d’acheter un aliment, cela peut sembler relever du simple bon sens. Mais soyons honnêtes, combien d'entre nous nous arrêtons-nous pour déchiffrer les caractères minuscules qui figurent sur les étiquettes, alors que nous remplissons notre caddie?... A toute vitesse de préférence «Si vous êtes pressé, recommande Daniele Bianchi, commencez par la liste des ingrédients.» Selon l’auteur au un charmant accent italien, il y a trois pistes pour tirer les bonnes informations de la liste des ingrédients: leur quantité, leur nombre, leur nom.
Daniele Bianchi confirme ce que j’avais déjà appris avec les cosmétiques : les ingrédients sont listés par quantité décroissante : Plus le pourcentage est important, plus ils sont tôt dans la liste. Il cite notamment l’exemple d’une soupe industrielle où il n’y a que... 18 % de légumes.... Hum... L'ingrédient majoritaire de la formule est l’eau évidemment. Pas forcément du poison mais au prix de la brique, c'est une bonne opération pour le producteur. On passe ensuite ensuite, au nombre : « plus il y a d’ingrédients, plus il s’agit d’un produit industriel. Au delà de cinq ou six ingrédients, reposez le produit sur l’étagère », conseille l'auteur. Enfin les noms : « moins le nom des ingrédients est famililer, plus le produit est transformé », résume l'animateur, entendant par là les arômes, conservateurs, colorants et autres joyeusetés: « A qui ses additifs sont-ils bénéfiques ? A l’industriel, évidemment, ajoute l'auteur italien Ils lui permettent que son produits se conserve longtemps, qu’il puisse le transporter facilement.» On l’a compris, ce n’est bon ni pour la planète ni pour ceux qui absorbent l’aliment.
«Acheter est un acte civique»
L'animateur nous alerte ensuite sur les (grosses) ficelles marketing, comme les photos colorées et les descriptions attractives destinées à nous faire saliver. «Acheter est un acte civique et les citoyens possèdent un pouvoir énorme», souligne Daniele Bianchi, qui nous encourage également à rejoindre des associations de consommateurs, susceptibles de faire contrepoids aux lobbys des géants agro-alimentaires dans les cercles décisionnaires. Et si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez toujours vous procurer son bouquin!
A mon retour à la maison après l'atelier, c’est avec un grand plaisir, que j’ai cuisiné avec mes petites mains une soupe de brocolis bio avec des pois cassés bio. Je n'ai pas encore lu la liste des ingrédients sur le paquet de raviolis à la crème d’aubergine sur lequel j’ai craqué il y a deux jours (guilty), mais s’il y en a plus de six, je n’en rachèterai pas. Promis.
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