Portée par son concept joyeux et convivial, la disco Soupe est l'un des "must" de la révolution citoyenne. Ayant été une participante conquise de quelques éditions, je me suis décidée à suivre l'une des formations offertes par l'association. Pour pouvoir en organiser une à mon tour. Partage.
Ambiance jeune et éclectique. Par une soirée glacée de janvier, je me retrouve au Sense Cube, espace de co-working géré par la start Up Make Sense, que je vous avais fait découvrir en 2013 à travers un atelier. Antoine notre animateur enfile très vite sa veste pailletée et sa perruque fluo pour s'adresser à nous. Nous sommes pour l'instant une grosse vingtaine, (les rangs vont se resserrer tout au long de la soirée), mais un petit tour d'horizon permet de constater de l'éclectisme du groupe : je découvre tout aussi bien un étudiant en Master de développement durable, que la responsable de deux ruches qui dit oui, le chargé de mission en développement durable d'une grande marque de luxe française, une maraîchère, un agronome, un anthropologue. La moyenne d'âge se situe entre 20 et 30 ans, mais les accents sont aussi variés que les nationalités, comme l'Argentine ou l'Italie. La nourriture est un langage universel.
Mais d'abord, c'est quoi une disco Soupe ? Le concept est né en Allemagne avec les Schnippel Disko, avant d'être importé en France par Caroline Delboy, l'une des fondatrices de l'association avec Bastien Beaufort. Le principe est simple : il consiste à récupérer des fruits et légumes invendus et destinés à la benne, pour les éplucher, cuisiner, partager et dévorer en musique et en toute convivialité. L'idée s'est avérée pertinente en temps de crise et de remise en question profonde du système en place. En septembre 2012, la participation de l'association Disco Soupe au banquet des 5000 sur la place de l'hôtel de ville de Paris, a grandement contribué à la médiatisation du concept, lui valant quelques mois plus tard un article dans le quotidien Libération.
Le gaspillage alimentaire, l'ennemi. La formation commence par un petit laïus autour des méfaits du gaspillage alimentaire. On nous rappelle au passage que la sensibilisation à ce dernier est bien l'épicentre des disco Soupe, qui n'ont pas juste vocation à distribuer des repas gratuits. La production de nos aliments est également abordée et j'apprends au passage que dans les années 60, 1 calorie fossile produisait 2 calories alimentaires, alors qu'aujourd'hui il faut 10 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire. Et que sur 10 pommes produites, seulement 4 sont croquées par le consommateur. Je me félicite au passage de ma très modeste contribution à une production maraîchère vertueuse et locale, par le truchement de mon micro-potager urbain.
Les "discommandements" tu respecteras. On passe ensuite à l'aspect pratique. Outre les incontournables conditions d'hygiène à observer, Antoine nous prodigue de précieux conseils pour réussir notre disco soupe ou disco bôcô (la petite soeur née l'an dernier). Parce que pour organiser une disco Soupe, il ne suffit pas d'avoir des haut-parleurs pour réveiller le quartier et une dizaine d'épluche-légumes. Il faut avoir accès à un point d'eau, une surface minimum et on ne sait jamais quelle quantité de légumes et fruits invendus pourront être récupérés, mais on peut vite se retrouver avec des quantités énormes à éplucher, préparer, cuire, servir ou mettre en bocaux. On comprend que l'association se soit équipée de bassines, marmites géantes et réchauds.
Si ça vous tente... Pour participer à une disco Soupe près de chez vous, il suffit de consulter l'agenda sur le site et de pister les publications de la page facebook. L'association Disco Soupe est désormais présente dans de nombreuses villes en France. L'appétit venant en épluchant, vous aurez peut-être un jour envie d'organiser la vôtre et vous participerez comme moi à un sympathique petit cours du soir. A défaut, vous pouvez télécharger le toolkit, très complet, sur le site.
Ambiance jeune et éclectique. Par une soirée glacée de janvier, je me retrouve au Sense Cube, espace de co-working géré par la start Up Make Sense, que je vous avais fait découvrir en 2013 à travers un atelier. Antoine notre animateur enfile très vite sa veste pailletée et sa perruque fluo pour s'adresser à nous. Nous sommes pour l'instant une grosse vingtaine, (les rangs vont se resserrer tout au long de la soirée), mais un petit tour d'horizon permet de constater de l'éclectisme du groupe : je découvre tout aussi bien un étudiant en Master de développement durable, que la responsable de deux ruches qui dit oui, le chargé de mission en développement durable d'une grande marque de luxe française, une maraîchère, un agronome, un anthropologue. La moyenne d'âge se situe entre 20 et 30 ans, mais les accents sont aussi variés que les nationalités, comme l'Argentine ou l'Italie. La nourriture est un langage universel.
Mais d'abord, c'est quoi une disco Soupe ? Le concept est né en Allemagne avec les Schnippel Disko, avant d'être importé en France par Caroline Delboy, l'une des fondatrices de l'association avec Bastien Beaufort. Le principe est simple : il consiste à récupérer des fruits et légumes invendus et destinés à la benne, pour les éplucher, cuisiner, partager et dévorer en musique et en toute convivialité. L'idée s'est avérée pertinente en temps de crise et de remise en question profonde du système en place. En septembre 2012, la participation de l'association Disco Soupe au banquet des 5000 sur la place de l'hôtel de ville de Paris, a grandement contribué à la médiatisation du concept, lui valant quelques mois plus tard un article dans le quotidien Libération.
Le gaspillage alimentaire, l'ennemi. La formation commence par un petit laïus autour des méfaits du gaspillage alimentaire. On nous rappelle au passage que la sensibilisation à ce dernier est bien l'épicentre des disco Soupe, qui n'ont pas juste vocation à distribuer des repas gratuits. La production de nos aliments est également abordée et j'apprends au passage que dans les années 60, 1 calorie fossile produisait 2 calories alimentaires, alors qu'aujourd'hui il faut 10 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire. Et que sur 10 pommes produites, seulement 4 sont croquées par le consommateur. Je me félicite au passage de ma très modeste contribution à une production maraîchère vertueuse et locale, par le truchement de mon micro-potager urbain.
Les "discommandements" tu respecteras. On passe ensuite à l'aspect pratique. Outre les incontournables conditions d'hygiène à observer, Antoine nous prodigue de précieux conseils pour réussir notre disco soupe ou disco bôcô (la petite soeur née l'an dernier). Parce que pour organiser une disco Soupe, il ne suffit pas d'avoir des haut-parleurs pour réveiller le quartier et une dizaine d'épluche-légumes. Il faut avoir accès à un point d'eau, une surface minimum et on ne sait jamais quelle quantité de légumes et fruits invendus pourront être récupérés, mais on peut vite se retrouver avec des quantités énormes à éplucher, préparer, cuire, servir ou mettre en bocaux. On comprend que l'association se soit équipée de bassines, marmites géantes et réchauds.
Si ça vous tente... Pour participer à une disco Soupe près de chez vous, il suffit de consulter l'agenda sur le site et de pister les publications de la page facebook. L'association Disco Soupe est désormais présente dans de nombreuses villes en France. L'appétit venant en épluchant, vous aurez peut-être un jour envie d'organiser la vôtre et vous participerez comme moi à un sympathique petit cours du soir. A défaut, vous pouvez télécharger le toolkit, très complet, sur le site.
2 commentaires:
J'ai déjà participé à des disco soupe c'est génial :) Je ne savais pas qu'ils faisaient des formations, j'irais bien en faire une tiens :)
Ils ont lancé des formations, parce que les disco soupes ont tellement de succès que les membres de l'association ne parvenaient plus à répondre à la demande!
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