Cette semaine dans le cadre du Forum mondial Convergences, j'ai participé à un atelier créatif Hold Up orchestré par Makesense, au profit de l'entreprise Gevalor. A mon grand regret, je n'ai pas cambriolé la banque de France (dommage ce n'était pas très loin), mais j'ai peut-être contribué (modestement) à aider une entreprise qui organise notamment le tri de déchets à Madagascar et souhaite trouver des partenariats pour compenser son bilan carbone, avec l'aide de la fondation Goodplanet. Allez, je vous raconte.
Comment ça marche. Le projet de l'entreprise et ce qu'elle cherche est présenté aux « volontaires » du partage créatif, une dizaine d'individus possédant tous des affinités avec l'entreprenariat social et le développement durable. On nous distribue des feutres et des post it multicolores ("chouette ! Madame, on va dessiner ?"). L'animatrice (dans le langage Makesense, elle est un gangster, puisqu'elle organise des hold-ups) lance les questions sur le sujet, rarement téléphonées mais parfois volontairement provocatrices.
Ce qui fonctionne. Les citoyens partageurs jouent carrément le jeu. Pendant 1h30 où on a l'impression d'être un salarié de l'entreprise en plein brainstorming dans les locaux de la boite, les idées fusent. L'atelier est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. Et lorsque dans la phase finale, les participants s'associent en équipe pour pondre un pré-projet, il sort forcément quelque chose d'intéressant ou d'utilisable.
Ce qui pourrait fonctionner mieux. La règle d'or est qu'on ne juge pas les idées des autres. Parfait pour libérer les résistances et encourager les individus à s'exprimer. Mais je suis quand même ressortie avec une impression de segmentation. Chacun sa petite idée, chacun son post it et on met tout ensemble à l'arrivée. Difficile de rebondir sur l'idée de quelqu'un, de la fertiliser ou d'espérer qu'un autre citoyen va compléter la vôtre. On se prive d'une partie de la dynamique de groupe Ceci dit, coup de chapeau à l'animatrice, il faut une sacrée énergie pour canaliser les idées des uns et des autres et faire bosser ensemble pendant 1h30 (et même un peu plus) des personnes qui ne se connaissaient pas du tout avant... Et ne se reverront probablement jamais!
Comment ça marche. Le projet de l'entreprise et ce qu'elle cherche est présenté aux « volontaires » du partage créatif, une dizaine d'individus possédant tous des affinités avec l'entreprenariat social et le développement durable. On nous distribue des feutres et des post it multicolores ("chouette ! Madame, on va dessiner ?"). L'animatrice (dans le langage Makesense, elle est un gangster, puisqu'elle organise des hold-ups) lance les questions sur le sujet, rarement téléphonées mais parfois volontairement provocatrices.
Ce qui fonctionne. Les citoyens partageurs jouent carrément le jeu. Pendant 1h30 où on a l'impression d'être un salarié de l'entreprise en plein brainstorming dans les locaux de la boite, les idées fusent. L'atelier est rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. Et lorsque dans la phase finale, les participants s'associent en équipe pour pondre un pré-projet, il sort forcément quelque chose d'intéressant ou d'utilisable.
Ce qui pourrait fonctionner mieux. La règle d'or est qu'on ne juge pas les idées des autres. Parfait pour libérer les résistances et encourager les individus à s'exprimer. Mais je suis quand même ressortie avec une impression de segmentation. Chacun sa petite idée, chacun son post it et on met tout ensemble à l'arrivée. Difficile de rebondir sur l'idée de quelqu'un, de la fertiliser ou d'espérer qu'un autre citoyen va compléter la vôtre. On se prive d'une partie de la dynamique de groupe Ceci dit, coup de chapeau à l'animatrice, il faut une sacrée énergie pour canaliser les idées des uns et des autres et faire bosser ensemble pendant 1h30 (et même un peu plus) des personnes qui ne se connaissaient pas du tout avant... Et ne se reverront probablement jamais!
2 commentaires:
Et que vont-ils faire de toutes ces idées par la suite ? Vont-elles être utilisées ou l'objectif était de créer le débat ou se faire rencontrer des personnes sur cette thématique ?
(promis après je ne pose plus de question ;))
Hello Ophélie. Désolée d'avoir mis si longtemps à te répondre. L'objectif était d'aider pour de bon l'entreprise à trouver des solutions à son problème de compensation carbone. C'est la rencontre qui est supposée créer la synergie et favoriser la fertilisation des idées.
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