22/03/2013

Au nom de la Terre, ou quand Pierre Rabhi vous invite à partager son quotidien

« Si je ne cultive plus mon jardin, je meurs». Je ne suis pas certaine d'avoir mémorisé la phrase au mot près (difficile de prendre des notes dans une salle obscure), mais c'est cet aveu vibrant lancé par Pierre Rabhi qui m'a le plus frappé dans Au nom de la terre, le documentaire qui lui a été consacré par Marie-Dominique Dhelsing.

J'ai eu la chance d'assister jeudi soir à l'UGC Bercy, à une projection en avant-première de ce film, suivi d'un débat avec Pierre Rabhi et les principaux protagonistes du long métrage. Ce docu très authentique co-produit par l'association Terre et humanisme retrace le parcours personnel de Pierre Rabhi -depuis son Algérie natale à son Ardèche d'adoption- et raconte son action de par le monde autour de l'agroécologie. Au nom de la terre est une ode au retour à la terre nourricière, une invitation à se reconnecter dans la joie à cette planète qui nous nourrit et que nous ne cessons de saccager depuis des siècles.


Dans les pas de Pierre Rabhi, Vous vivrez la création d'une oasis dans l'aridité du Burkina Faso, l'introduction de l'agroécologie dans un monastère. Vous découvrirez des personnages aussi éclectiques qu'inspirants, entre une nonne à la main verte, une châtelaine au surnom évocateur de la princesse Bobo ou un homme d'affaires qui a mis son savoir-faire au service de la création d'un centre agroécologique.

Ainsi que vous le suggère rue 89, laissez-vous tenter par une petite séance de cinéma,  pour découvrir ce film qui sort le 27 mars et soyez certains que l'expérience vous incitera à penser votre quotidien et votre rapport à la nourriture d'une façon différente. Plus tangible. Plus saine. Et si vous avez ensuite envie d'aller plus loin, mais que vous vous demandez bien comment apporter votre petite contribution à cette renaissance et cette reprise du pouvoir par chacun d'entre nous à une échelle citoyenne, vous pouvez rejoindre le mouvement des colibris, également créé par Pierre Rabhi et dont j'avais évoqué la (R)évolution dans un billet précédent. En passant devant votre kiosque à journaux, vous pouvez également faire l'acquisition du dernier numéro de Kaizen (ou changement positif en japonais), excellent magazine créé par les colibris et qui vient se souffler sa première bougie.


Bon, sur ce, je vous laisse vous débrouiller avec tous ses liens (et la bande-annonce), parce que si je veux avoir des tomates cet été, il faut quand même que j'aille désherber mon potager.

2 commentaires:

Ellen A Paris a dit…

Hello Atalanta,
j'ai l'impression de ne rien savoir des prochains sorties ciné en ce moment c'est dingue !
Et sinon tu sais qu'on peut jardiner sans désherber ? Il faudrait que je retrouve le titre du documentaire c'était passionnant.
Je vais regarder tout ça à tête reposée.
J'espère que tu vas bien ?
Des bisous <3

Atalanta a dit…

En même temps, Au nom de la terre, ce n'est pas le dernier Tom Cruise, Ellen. Tu n'as pas de scrupules à avoir.
Ton histoire de jardiner sans désherber m'intéresse. T'es sûre que ça marche aussi pour le potager?