L'alimentation et les semences sont un enjeu capital pour l'avenir de l'humanité . En marge de nombreuses publications comme celle dans Kaizen le mois dernier, les événements se sont également multipliés ces derniers jours, notamment dans le cadre de la 2ème quinzaine internationale de la semence libre, initiée par Vandana Shiva. C'est l'occasion pour moi d'évoquer ici un très beau mouvement qui se développe : les femmes semencières.
Leur histoire commence avec la rencontre initiatique de leur fondatrice Claire Chanut avec sa propre stérilité, qui l'a connectée, révèle-t-elle « avec celle de la planète ». Deux enfants plus tard, la magie de la fertilité est toujours au cœur des convictions de la créatrice des femmes semencières. Fascinée par la photosynthèse, Claire avait lancé en 2005 l'association fotosyntesia, avant qu'au détour d'une rencontre, Pierre Rabhi lui suggère de devenir une femme semencière et de susciter la vocation chez beaucoup d'autres si possible.
C'était en 2011, et deux ans plus tard, les femmes semencières se sont organisées. Pour "relier à travers le monde toutes celles et ceux qui le souhaitent pour faire vivre des projets de reproduction et de conservation de semences vivantes et reproductibles", comme l'explique le site, une dizaine de projets locaux se sont développés en France, mais aussi au Sénégal, au Maroc ou encore à Haïti « Pierre est en train de rédiger un manifeste », précise Claire Chanut. Pour être une femme semencière, quatre composantes sont nécessaires, l'étincelle, la terre et l'eau, les semences et le savoir faire. Les femmes semencières doivent accompagner le processus de la vie, de la graine à la graine et notamment apprendre à leurs adeptes comment semer mais aussi comment récolter les graines.
C'est au Festival du Livre et de la presse d'écologie (Felipe pour les intimes) que j'ai rencontré Claire le samedi 13 octobre. Elle était en pleine discussion avec François Rouillay, l'instigateur des Incroyables Comestibles en France, qui fourmille également de projets ambitieux. Les deux mouvements se rejoignent et ces deux amoureux de la terre parlent même de « mariage » entre eux.
En attendant la publication des bans et les merveilleux enfants qu'ils ne manqueront pas de faire, les femmes semencières sont partenaires d'une conférence débat, OGM en tous genres, ça suffit, le lundi 14 octobre à 19h30 à l'espace Jean Dame (17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris). La semence étant au cœur des enjeux de notre alimentation, les femmes semencières étaient également présentes le mois dernier lorsque Shabnam Anvar, l'une des expertes planétaires en matière de semences, a présenté un petit film astucieux destiné à éveiller les consciences sur ce qui se trame dans les coulisses du business agro-alimentaires : le droit de semer. A visionner et à partager sans modération.
Leur histoire commence avec la rencontre initiatique de leur fondatrice Claire Chanut avec sa propre stérilité, qui l'a connectée, révèle-t-elle « avec celle de la planète ». Deux enfants plus tard, la magie de la fertilité est toujours au cœur des convictions de la créatrice des femmes semencières. Fascinée par la photosynthèse, Claire avait lancé en 2005 l'association fotosyntesia, avant qu'au détour d'une rencontre, Pierre Rabhi lui suggère de devenir une femme semencière et de susciter la vocation chez beaucoup d'autres si possible.
C'était en 2011, et deux ans plus tard, les femmes semencières se sont organisées. Pour "relier à travers le monde toutes celles et ceux qui le souhaitent pour faire vivre des projets de reproduction et de conservation de semences vivantes et reproductibles", comme l'explique le site, une dizaine de projets locaux se sont développés en France, mais aussi au Sénégal, au Maroc ou encore à Haïti « Pierre est en train de rédiger un manifeste », précise Claire Chanut. Pour être une femme semencière, quatre composantes sont nécessaires, l'étincelle, la terre et l'eau, les semences et le savoir faire. Les femmes semencières doivent accompagner le processus de la vie, de la graine à la graine et notamment apprendre à leurs adeptes comment semer mais aussi comment récolter les graines.
C'est au Festival du Livre et de la presse d'écologie (Felipe pour les intimes) que j'ai rencontré Claire le samedi 13 octobre. Elle était en pleine discussion avec François Rouillay, l'instigateur des Incroyables Comestibles en France, qui fourmille également de projets ambitieux. Les deux mouvements se rejoignent et ces deux amoureux de la terre parlent même de « mariage » entre eux.
En attendant la publication des bans et les merveilleux enfants qu'ils ne manqueront pas de faire, les femmes semencières sont partenaires d'une conférence débat, OGM en tous genres, ça suffit, le lundi 14 octobre à 19h30 à l'espace Jean Dame (17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris). La semence étant au cœur des enjeux de notre alimentation, les femmes semencières étaient également présentes le mois dernier lorsque Shabnam Anvar, l'une des expertes planétaires en matière de semences, a présenté un petit film astucieux destiné à éveiller les consciences sur ce qui se trame dans les coulisses du business agro-alimentaires : le droit de semer. A visionner et à partager sans modération.
2 commentaires:
Hello Atalanta,
J'ai entendu parler d'un mouvement similaire il y a quelques temps, j'avais été stupéfaite par ce que j'avais appris sur les semenciers et les ravages qu'ils causent en Inde et en Amérique du Sud.
Juste pour te titiller: j'ai vu sur twitter que Monsanto était sur la liste pour recevoir le Nobel de l'agriculture. Hum.
Bonne soirée,
Bises <3
Une scientifique de Monsanto a décroché le world food prize en effet Ellen, qui est considéré comme le "Nobel" de l'agriculture. Heureusement que la société civile fait entendre sa voix et que le 12 octobre a marqué la 2ème journée de protestation contre la firme en 2013!!
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