Dans la Babylone antique, ils auraient été créés pour le bien-être de l'épouse du roi Nabuchodonosor. A Montreuil, les jardins du toit l'usine Mozinor pourraient devenir comestibles pour le bien de... la communauté.
Et si on plantait des courgettes sur le toit de l'usine ! Vaste projet de réindustrialisation de l'est parisien qui a plus ou moins tourné court dans les années 70, le complexe Mozinor est aujourd'hui occupé par un tissu de PME, d'ateliers artistes et l'écodesign fablab centré sur la récupération et dont la présence joue un rôle dans le projet d'agriculture urbaine Zaum (Zone d'Agriculture Urbaine de Montreuil), qui vise à rendre comestible (et dépolluer) le toit déjà végétalisé de 1,5 ha du complexe.
Les nouveaux jardins de Babylone. Parti d'un appel à projets lancé par la ville de Montreuil, Zaum est porté par un groupe d'associations réunies sous la bannière du collectif Babylone. « L'Objectif est de créer des tiers lieux d'expérimentation et transformation tournés vers l'agriculture urbaine », explique Bruno Vitasse, président de l'association zone Ah, qui comme toits vivants fait partie du collectif et que nous avons rencontré au cent-quatre à l'occasion de la Maker Faire.
Ton déchet est ma ressource. En marge de la mise à disposition de micro-parcelles pour des agriculteurs urbains, « Une partie serait tournée sur une économie agricole locale et une autre partie vers l'innovation », poursuit l'ingénieur agricole. Piqué de technologie, Bruno Vitasse pense notamment culture hors sol et aquaponie. Le projet vise également une synergie avec l'écodesign fablab pour une « gestion circulaire des déchets », la dimension agricole étant celle qui manque encore au complexe pour compléter un cercle vertueux.
Modèle économique en gestation. En octobre, la mairie de Montreuil rendra son verdict et le collectif Babylone saura s'il a obtenu la subvention de 3000€ qu'il brigue. Pour lancer l'opération, l'organisation d'un forum agriculture urbaine est prévue en mai 2015. Plus tard, le collectif Babylone prévoit la mise au point d'un module d'aquaponie qui serait disponible en open source mais pourrait être -comme d'autres structures productives- vendu clé en main à ceux que la vue d'un tournevis panique et poserait avec des ateliers et conseils, les premières bases d'un modèle économique.
Pour suivre l'évolution du projet, vous pouvez retrouver Zone Ah sur sa page facebook et son compte twitter.
Et si on plantait des courgettes sur le toit de l'usine ! Vaste projet de réindustrialisation de l'est parisien qui a plus ou moins tourné court dans les années 70, le complexe Mozinor est aujourd'hui occupé par un tissu de PME, d'ateliers artistes et l'écodesign fablab centré sur la récupération et dont la présence joue un rôle dans le projet d'agriculture urbaine Zaum (Zone d'Agriculture Urbaine de Montreuil), qui vise à rendre comestible (et dépolluer) le toit déjà végétalisé de 1,5 ha du complexe.
Les nouveaux jardins de Babylone. Parti d'un appel à projets lancé par la ville de Montreuil, Zaum est porté par un groupe d'associations réunies sous la bannière du collectif Babylone. « L'Objectif est de créer des tiers lieux d'expérimentation et transformation tournés vers l'agriculture urbaine », explique Bruno Vitasse, président de l'association zone Ah, qui comme toits vivants fait partie du collectif et que nous avons rencontré au cent-quatre à l'occasion de la Maker Faire.
Ton déchet est ma ressource. En marge de la mise à disposition de micro-parcelles pour des agriculteurs urbains, « Une partie serait tournée sur une économie agricole locale et une autre partie vers l'innovation », poursuit l'ingénieur agricole. Piqué de technologie, Bruno Vitasse pense notamment culture hors sol et aquaponie. Le projet vise également une synergie avec l'écodesign fablab pour une « gestion circulaire des déchets », la dimension agricole étant celle qui manque encore au complexe pour compléter un cercle vertueux.
Modèle économique en gestation. En octobre, la mairie de Montreuil rendra son verdict et le collectif Babylone saura s'il a obtenu la subvention de 3000€ qu'il brigue. Pour lancer l'opération, l'organisation d'un forum agriculture urbaine est prévue en mai 2015. Plus tard, le collectif Babylone prévoit la mise au point d'un module d'aquaponie qui serait disponible en open source mais pourrait être -comme d'autres structures productives- vendu clé en main à ceux que la vue d'un tournevis panique et poserait avec des ateliers et conseils, les premières bases d'un modèle économique.
Pour suivre l'évolution du projet, vous pouvez retrouver Zone Ah sur sa page facebook et son compte twitter.
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