11/11/2012

Biomood est-il prêt à réinventer le magazine féminin?


C'est l'automne, alors les nouveaux titres se multiplient. La semaine dernière j'ai feuilleté Pure Green Magazine sans avoir été bouleversée. Cette semaine, j'ai enfin eu en main Biomood (c'est bizarre à chaque fois que je me trouvais devant le kiosque à journaux j'avais oublié le titre) et je suis (presque) conquise.

J'adhère pleinement au concept du féminin éco-pratique (le premier selon la couv). Le choix du format mini est pertinent et rappelle (un peu) Shi-Zen. Si la la charte graphique de ce dernier était plus novatrice, je trouve la maquette de BioMood agréable, dense et lumineuse. Elle donne envie de lire de nouveau titre lancé par Mascotte Médias.

Le contenu en lui-même est riche et varié. Plein de petites entrées, de l'illustration et pas seulement de la photo pour réinventer son quotidien ainsi qu'ils le proposent. La rubrique beauté contient des recettes simples à faire soi-même, alors que le dossier Noël offre idées créatives et récup. Dans ce premier numéro, vous trouverez également des tuyaux pour économiser le chauffage l'hiver, des recettes de smoothies de saison, des conseils pour le jardin ou encore des remèdes naturels pour affronter l'hiver. Pas forcément super original, mais substantiel.

Autre bonne nouvelle, c'est probablement la première fois que je découvre dans la rubrique mode d'un féminin éthique ou bio, des vêtements que je pourrais porter... Et qui sortent du classico-ringardo beaucoup trop sage pour moi, qui collait aux fibres de beaucoup de ce type de vêtements. Tout cela semble heureusement en train de changer, ainsi que je l'ai constaté samedi au salon Marjolaine, où  certains stands de marque textiles proposaient des modèles très attractifs.

En résumé, je ne regrette en rien mes € 3,50. Seuls bémols, il semble que ces nouveaux magazines féminins orientés sur le bio et l'éthique pensent qu'il faut faire un choix entre l'esthétique et le pratique, les rubriques et le reportage. Non. Un vrai bon magazine devrait avoir les deux : enquêtes, reportages, interviews ET cahier pratique. Shi-Zen l'avait compris (OK, il n'est pas parvenu à s'imposer...) et Kaizen aussi... Mais ce n'est pas un féminin. Mais si Biomood ne semble pas encore prêt à réinventer le magazine féminin (à défaut du quotidien comme l'affirme son ambition), je suivrai en tout cas le développement des prochains numéros de ce nouveau bimestriel avec une grande curiosité.

4 commentaires:

Ellen A Paris a dit…

Hello Atalanta,
Je n'ai pas lu ce magazine, mais que je vois la couv, je ne suis toujours pas convaincue en tant que lectrice de presse féminine.
A mon avis ce genre de magazines ciblent les lectrices de ce genre de presse et c'est dommage...
Pour moi le titre en rouge, ça fait plus "malus" que nature.
Heureusement les thèmes traités semblent intéressants (les légumes d'automne, les cadeaux écolos et solidaires), mais quand on passe rapidement devant un kiosque, c'est d'abord l'image qui joue surtout quand il s'agit d'un nouveau titre.
Je n'ai pas fait le salon Marjolaine mais celui de la semaine précédente à la Villette : c'était épique...
Bisous et belle semaine (et peut-être à mardi ou mercredi)

BIOMOOD a dit…

Bonjour
Ici la rédaction de BIOMOOD... Nous découvrons votre article, merci pour vos commentaires et réflexions intéressantes. Nous préparons le N° 2 qui sera plus équilibré en terme d'enquêtes !

@Ellen : Dommage de s'arrêter à une couleur !
Oui, le rouge se voit. Et c'est important d'être vu, quand on lance un magazine qui doit émerger parmi les milliers de titres qui s'empilent dans les kiosques.
Nous sommes totalement indépendant, édité sur fond propre, sans beaucoup de moyens... :-)
Notre seule manière de montrer qu'on existe : c'est d'émettre un signal dans l'écosystème !
Le rouge est un des codes !
On n'imagine pas ce que l'on ne connait pas. Testez ! Et dites nous...

Belle journée

Ellen A Paris a dit…

* oups, je voulais dire "quand je vois"...


@Biomood :

Bonjour et bravo pour cette initiative !

Pour préciser ma pensée (qui se veut constructive) : quand on achète ses magazines on ne flâne pas toujours pendant 15 minutes devant le présentoir : donc soit on va directement vers les titres que l'on connaît, soit on est interpellé par une couverture. Encore une fois mon avis est personnel (et aussi un peu pro, puisque je viens du domaine de la com et du marketing) mais en voyant la couverture de votre numéro, en tant que lectrice de presse féminine je ne suis pas interpellée (je ne parle que de l'image, pas des titres).
Je reviens sur l'histoire du rouge : c'est une couleur vibrante qui attire l'oeil certes, mais elle véhicule aussi du négatif : un danger, une interdiction, la surchauffe, et dans le système des bonus malus, l'échelle va du vert (écolo) au rouge (énergivore). D'où ma réaction, mais je comprends votre choix.

Comme je l'ai dit cela ne change en rien la qualité du contenu que vous proposez, c'est juste qu'on ne le devine pas à première vue et c'est dommage.

Je vous souhaite beaucoup de succès pour la suite, car ce magazine est une chouette initiative, alors à bientôt pour le 2ème numéro !

(désolée de m'étaler ici Atalanta mais je croyais que c'était toi qui avait répondu ;-) A samedi, bisous <3

Atalanta a dit…

@ Ellen. Tu ne t'étales pas ma belle, tes réflexions spontanées et pertinentes sont toujours les bienvenues. Particulièrement celle sur le choix de la couleur rouge, qui prête en effet à débat. Je te prêterai le numéro 1 de Biomood à notre prochaine rencontre (bientôt ;-), afin que tu te fasses une idée plus précise du contenu.

@ rédaction Biomood. Merci d'être passées par ici. Je suis moi-même journaliste et je sais donc à quel point il est difficile de lancer un nouveau titre actuellement, surtout de façon indépendante. J'attends donc avec un grand intérêt les prochains numéros et je souhaite non seulement pour l'équipe du magazine, forcément très investie dans ce beau projet, mais pour nous toutes, femmes, que Biommood s'impose et ouvre une nouvelle voie dans la presse féminine.