C'est avec une tristesse éternelle que j'ai assisté à la disparition de Shi-Zen, magazine féminin éco-friendly, women-friendly, cerveau-friendly et esthétique-friendly. Je me plonge avec enthousiasme dans chaque nouveau numéro de Kaizen (dès que j'ai une minute un petit topeau sur le 4). Et quelle ne fut pas alors ma joie, lorsqu'au détour d'un kiosque parisien j'ai découvert le couverture du premier numéro de Pure Green Magazine.
Vingt-quatre heure et 4,90€ plus tard (oui, je sais, ça fait mal), je feuilletais dans le confort d'une souris de laboratoire des nouvelles rames du RER A, le premier numéro de ce nouveau titre. Tout d'abord, je ne suis pas certaine que Pure Green Magazine puisse se targuer du titre qu'il annonce de premier mag bio-féminin (il y a eu Shi-zen et le gratuit Féminin bio), mais cela n'empêchait pas la couverture d'être prometteuse : éco art de vivre et green information, tout cela me parlait carrément. Ceci étant posé, je reconnais qu'en feuilletant ce numéro un je suis un peu restée sur ma faim.
Il y a une sorte de décalage entre le papier -logiquement recyclé- et la maquette calquée sur un féminin glossy haut de gamme ou une revue de déco : peu d'innovation, de personnalité et de spécificité « green » dans la présentation. Le contenu m'a semblé de surcroît, déséquilibré. Les photos sont splendides, les pages décos léchées, mais tout cela manque de rubriques pratiques. Même s'il y a une une tentative sur le « fait maison » et « diy ». Le plus regrettable est que les textes sont dans l'ensemble assez faibles, frisant parfois l'amateurisme : une nouvelle source de décalage avec la maquette très classe qui finit par paraître incongrue.
En résumé, c'est évidemment une excellente chose qu'un magazine féminin green -dont il existe aussi une version en anglais- soit sur le marché. D'une certaine façon, je comprends qu'un tel titre veuille se positionner ainsi, dans un univers de crise, où le bio peut parfois sembler accessible qu'aux foyers les mieux lotis. Maintenant, je regrette le parti prix et le manque de substance. J'attendrai tout de même avec curiosité le numéro deux, dans l'espoir d'une densification du contenu.
2 commentaires:
Hello Atalanta,
Je ne le connais pas encore celui-ci mais rien que la couverture de ce numéro m'aurait fait passer devant sans m'arrêter : la photo ne me donne pas du tout envie. Ca manque de verdure, de "pétillant", les couleurs sont tristounettes et la fille tire la tronche :( Pour beaucoup de gens écologie = trucs ringards et tristes, ils n'ont vraiment pas choisi la bonne photo.
Sinon les textes qui frisent l'amateurisme, ce sont peut-être des stagiaires qui les ont rédigés (en mode mauvais esprit ;-)
Bises et belle semaine <3
ça c'est vrai alors! Même si j'ai l'impression que cela change progressivement, l'écologie garde une image ringarde et culpabilisante. Alors qu'elle n'est pas incompatible avec le Glamour. Cette couverture est (aussi) ratée en tout cas. Je suis d'accord.
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