Jeudi dernier en feuilletant Libération, je me suis jetée sur la double page Grand angle. Le titre Islande, tout feu tout femmes, a éveillé immédiatement ma curiosité parce que résonnant avec d'autres découvertes que j'avais faites sur ce pays depuis un ou deux ans et d'où il ressort que les lendemains de la crise financière de 2008 ne se sont pas soldés par un désenchantement et une incapacité à réformer le système comme dans la plupart des grandes démocraties, mais par une prise de conscience et une prise de pouvoir des citoyens.
L'année dernière notamment, j'avais été frappée par une conférence donnée par une femme d'affaires islandaise qui expliquait comment elle avait sauvé son entreprise du chaos. Alors que le Point avait également consacré un article au phénomène Plus récemment dans le numéro un de Kaizen que j'évoque ici, j'ai été très intéressée par la double page consacrée à la révolution citoyenne de la petite île aux sources chaude et au volcan au nom imprononçable, dans laquelle est notamment évoquée la participation des citoyens à l'élaboration du projet de nouvelle constitution et le refus de la prise en compte de la dette aux banques.
Enfin, l'enquête réalisée par Marie-Joëlle Gros pour le compte de Libération, qui révèle qu'entre la candidature d'une journaliste enceinte de 37 ans, la présence au poste de 1er ministre d'une femme ouvertement homosexuelle et mariée à sa compagne et enfin la prochaine nomination d'une femme comme évêque, démontre que la prise de pouvoir des femmes et de valeurs progressistes et féministes n'est pas une façade. Et si on faisait toutes comme les Islandaises...
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