13/03/2016

Vingt et une histoires de transition, récoltées par Rob Hopkins


Depuis son voyage à Paris en octobre 2014, c'est la troisième fois en 18 mois que j'assiste à une conférences de Rob Hopkins. Mais rien à faire, je ne me lasse pas de l'optimisme contagieux de ce prof de permaculture qui a lancé le mouvement de la transition. Ecouter Rob Hopkins, le fondateur de la transition, c'est comme de boire un jus de fruis frais chargé de vitamines et pétillant d'enthousiasme. Dommage de s'en priver.


Sa dernière intervention parisienne en date -mardi 8 mars à la Recyclerie lors d'un UP café- m'a encore plus parlé que les deux précédentes. Parce qu'elle s'articulait autour d'histoires vécues et provoquées par l'un des 1400 collectifs de transition répartis dans une cinquantaine de pays dans le monde.
Entre les traits d'humour et la fraîcheur de pensée du Britannique, on découvre ainsi que les déplacements en voiture ont été réduits de plus d'un million de miles à Black Isle en Ecosse. Comment une boutique sans argent prospère en Pennsylvanie aux Etats-Unis, empire de la surconsommation. On apprend qu'à Bristol, le maire est payé en livres... de Bristol, monnaie complémentaire locale ou qu'au pays de Galles, un café cuisine et sert exclusivement les surplus alimentaires. On se réjouit également que la commune d'Ungerscheim ait utilisé une ancienne mine pour installer le plus large site de panneaux solaire en Alsace. Ou comment la sécheresse a fédéré deux groupes de transition autour du recueil des eaux de pluie à Sao Paulo, au Brésil.



21 histoires de transition. Si vous avez manqué la conférence, vous pouvez la revoir dans la vidéo ci-dessus. Et toutes ces légendes urbaines de transition sont réunies dans 21 histoires de transition, recueil que vous pouvez vous procurer en anglais ou en français. A lire, raconter et partager sans modération. Parce que les histoires que nous nous racontons les uns aux autres aident à redéfinir et élargir ce que nous croyons possible. Si d'autres l'ont fait, pourquoi pas nous?


Le petit plus "rencontre". Durant ses conférences, Rob Hopkins ne se contente pas de conter les plus belles légendes de cette transition née à Totnes. Il implique le public, en demandant à chacun d'engager la conversation avec son voisin (inconnu de préférence) pour chercher trois points communs aux projets qu'il vient d'évoquer. Mardi à la recyclerie, les participants ont notamment souligné l'ancrage local, retrouver l'autonomie et sa puissance intérieure, l'impact humain au delà du pur besoin économique ou la faible empreinte environnementale des 21 histoires de transition. Et qui sait... Selon Rob Hopkins, plus d'un participant à ses conférences-ateliers interactifs aurait rencontré l'âme soeur en planchant sur le thème qu'il leur avait proposé.

2 commentaires:

Nat a dit…

Bonsoir,
Je ne sais pas si vous le savez mais il y a une conférence Kaizen à Paris le 23 Mars si vous êtes tentée il faut réserver :o)
Bonne continuation

Atalanta a dit…

Merci Nat, je l'ai rajoutée à l'agenda du blog.