Save the date. Le 24 avril 2013, ça vous rappelle quelque chose ? C'était il y a bientôt un an que s'effondrait l'immeuble du Rana Plaza à Ohaka au Bangladesh, 1133 travailleurs de l'industrie textile trouvant la mort ce jour-là alors que plus de 2500 étaient blessés. Sinistre date que le mouvement Fashion Revolution a décidé de commémorer en lançant une campagne de sensibilisation mondiale autour de l'éthique de la mode. Pour participer, c'est facile, c'est universel, c'est viral.
Je retourne ma veste. Pour que cette tragédie devienne une prose de conscience, le mouvement Fashion Revolution suggère aux citoyens du monde de retourner un vêtement qu'ils ont l'habitude de porter et de se prendre en photo avec, à l'envers, toutes étiquettes et coutures dehors. Une façon de symboliser la question posée par Fashion Revolution : qui a fabriqué vos vêtements ?
Le selfie, c'est tellement tendance. Et facile avec les smartphone qui vous cliquent le portrait en un clac. Même Barack Obama le fait (mais avec ses vêtements à l'endroit). Alors, n'hésitez pas, même (et surtout) si vous êtes la reine des fashionista, oubliez quelques instants votre look (ou lancez-en un nouveau qui déchire) et enfilez votre veste, votre chemisier, tee-shirt ou débardeur à l'envers, avant de vous prendre en photo avec l'étiquette à l'extérieur. Envoyez ensuite le cliché ici: France@fashionrevolution.org et/ou faites la circuler sur les réseaux sociaux avec le hashtag #insideout.
En France, on s'y met aussi. Rencontrée à son stand la semaine dernière sur le salon 1,618 sustainable luxury, Cécile Lochard aidait les visiteurs à mettre en scène leur selfie pour que la tragédie du Rana Plaza devienne chaque année, un jour de responsabilité pour l'univers de la mode. « Certaines marques ont été réactives d'autres traînent les pieds", remarque l'auteur du livre luxe et développement durable, espérant que cette opération pourra « reconnecter le consommateur à toute cette filière de fabrication». « Qu'est-ce qui se cache derrière un tee-shirt à 5€ ? » "Est-ce que l'étiquette de mon vêtement est assez bavarde", interroge-t-elle également. Alors, un petit selfie avant le 24 avril? Et souvenez-vous, chacun et chacune d'entre nous possède une parcelle de pouvoir et la pression du consommateur sur les marques, c'est efficace!
(Crédits photos: Keiron O'Connor pour Fashion Revolution day 1, 2, Martin Dronne pour les Vergers 3, 4)
Je retourne ma veste. Pour que cette tragédie devienne une prose de conscience, le mouvement Fashion Revolution suggère aux citoyens du monde de retourner un vêtement qu'ils ont l'habitude de porter et de se prendre en photo avec, à l'envers, toutes étiquettes et coutures dehors. Une façon de symboliser la question posée par Fashion Revolution : qui a fabriqué vos vêtements ?
C'est à moi de faire la photo; avec l'une de mes vestes fétiches. |
Le selfie, c'est tellement tendance. Et facile avec les smartphone qui vous cliquent le portrait en un clac. Même Barack Obama le fait (mais avec ses vêtements à l'endroit). Alors, n'hésitez pas, même (et surtout) si vous êtes la reine des fashionista, oubliez quelques instants votre look (ou lancez-en un nouveau qui déchire) et enfilez votre veste, votre chemisier, tee-shirt ou débardeur à l'envers, avant de vous prendre en photo avec l'étiquette à l'extérieur. Envoyez ensuite le cliché ici: France@fashionrevolution.org et/ou faites la circuler sur les réseaux sociaux avec le hashtag #insideout.
En France, on s'y met aussi. Rencontrée à son stand la semaine dernière sur le salon 1,618 sustainable luxury, Cécile Lochard aidait les visiteurs à mettre en scène leur selfie pour que la tragédie du Rana Plaza devienne chaque année, un jour de responsabilité pour l'univers de la mode. « Certaines marques ont été réactives d'autres traînent les pieds", remarque l'auteur du livre luxe et développement durable, espérant que cette opération pourra « reconnecter le consommateur à toute cette filière de fabrication». « Qu'est-ce qui se cache derrière un tee-shirt à 5€ ? » "Est-ce que l'étiquette de mon vêtement est assez bavarde", interroge-t-elle également. Alors, un petit selfie avant le 24 avril? Et souvenez-vous, chacun et chacune d'entre nous possède une parcelle de pouvoir et la pression du consommateur sur les marques, c'est efficace!
J'ai un peu triché, en faisant appel à un ami photographe pour ces clichés. Parvenez-vous à distinguer les deux lettres sur l'étiquette? |
(Crédits photos: Keiron O'Connor pour Fashion Revolution day 1, 2, Martin Dronne pour les Vergers 3, 4)
3 commentaires:
Il n'y a pas que l'assemblage, la production du tissu vient bien de quelque part aussi, et même quand on essaye de fabriquer soi-même ses vêtements, difficile de savoir la provenance exacte.. Il y a certes une petite production made in France, mais pas à la portée de toutes les bourses. Je n'ai pas encore trouvé de vraie solution...
C'est clair que ton vêtement est CK, mais ça serait aussi intéressant de savoir où il était fabriqué parce que c'est un détail difficile de distinguer dans la photo (et je pense que c'est le vrai objectif de la campagne).
Bonne semaine.
Bisous!
@Agothtale. Toute la filière est à revoir, en effet. C'est la même chose quand on fabrique des bijoux. Les matières premières ne sont pas made in France.
@Voirdesétoiles Il semble que lors de l'effondrement du Rana Plaza, certaines marques ont découvert que leurs vêtements y étaient fabriqués. Et l'un des points que veut soulever la campagne, est justement que les étiquettes ne sont peut-être pas assez bavardes. Si tu sais où a été fabriqué ce vêtement CK (c'est bien ça), je suis très intéressée.
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