04/04/2013

Le potager urbain pour les nul(le)s


Cultiver son potager, surtout si l'on est en ville et même si on n'a pas de jardin, c'est top tendance. Et top compréhensible. Il suffit de regarder le prix des légumes sur les rayons de la grande distribution pour être pris d'une forte envie de mettre les mains dans la tourbe et d'y déposer de précieuses graines. C'est ainsi que les maraîchers amateurs se multiplient depuis quelques années en milieu urbain, à travers le simple plan de tomates cerises en pot accroché sur un rebord de fenêtre, jusqu'à la véritable fermette urbaine, qui troque, partage ou monnaie sa production.

Ainsi que je l'ai confié dans un billet précédent, j'adhère avec enthousiasme depuis trois ou quatre ans à cette
Les tomates (dans le bac noir) sont plus rapides que  les poivrons (en haut à droite)
révolution verte urbaine et je fais partie (très modestement) des apprentis urbainculteurs. Mais comme je suis partie de très loin, il m'a fallu apprendre. Quelques pistes pour réussir ses cultures, façon potager pour les nul(le)s.

Mes sources d'infos pour réussir mes cultures sont évidemment en grande partie sur la toile, mais il ne faut pas négliger les bouquins. L'un de ceux que j'utilise (trouvé dans les bacs de recyclage papier de mon entreprise, très économique) est Du balcon à l'assiette, un excellent guide de Kathryn Hawkins. Je feuillette parfois un ouvrage traditionnel, le grand guide du potager de John Seymour, que j'ai trouvé en solde sur un marché et que l'on peut se se procurer en ebook gratuit. Cette formule se répand puisqu'un autre ebook consacré au potage riche en conseils, le manuel du jardinier sans moyen, circule sur la toile en PDF.

Plus fréquemment je consulte des sites tels que le potager facile, pour les calendriers et associations et je visite régulièrement le site au jardin info, qui possède de bonnes fiches sur les légumes, mais aussi Rustica. Je suis également l'émission diffusée sur Ushuaïa TV, Garden Party.

Le premier plan de courgettes se penche vers la lumière, alors que la roquette est partie à fond. Sous la mini serre, le basilic commence à pointer, alors que dans le bac vert, les premières pousses d'épinard ont fait leur apparition.

Je me promène suis également avec un grand intérêt des blogs de jardiniers aguerris. Reptily family est une bonne source d'inspiration et de longue date puisque le blog remonte à un autre siècle. Ecolo-bio-nature offre d'autant plus d'infos qu'il est tenu par l'auteur de livres de jardinage. Grâce à un commentaire sur les vergers, j'ai découvert mon potager urbain, le blog photos d'un maraîcher des toits qui a réussi à créer une végétation luxuriante aux légumes abondants. A vrai dire, je suis un peu jalouse, parce que jusqu'à présent, même en pleine terre, je n'ai pas encore eu des résultats aussi spectaculaires. Bientôt, peut-être...


6 commentaires:

vert.citron a dit…

oh tu as de la pleine terre ?! c'est top!!! moi c'est sur mon petit balcon mais cette année, (c'est la 2e année que j'habite cet immeuble) j'ai demandé a mes voisins, si je pouvais investir des massifs... je vais commencer soft: des aromates, des petits fruits, des tomates en mélange avec des fleurs car j'adore les associations! et pourquoi pas à la prochaine assemblée generale faire accepter un potager en carré? cette année j'ai bien reussi à faire passer un composteur collectif!!!
tu en as beaucoup des petits semis!!

Anonyme a dit…

superbe ! ça donne bien envie ! J'ai déjà eu des tomates coeurs de pigeon comme ça une fois... mais pas évident quand même.

Ellen A Paris a dit…

Hello Atalanta,
Tu as de la chance quand même, toutes ces petites pousses !
C'est drôle parce que contrairement à toi, je ne marche qu'à l'instinct pour mes plantes extérieures. Autant je lis pas mal pour les orchidées, autant pour les autres plantes, je les mets en terre et je regarde si elles survivent ;) A part un rempotage annuel, la chasse aux pucerons et l'arrosage (du printemps à l'automne, ensuite je les laisse se débrouiller toutes seules) je ne m'en occupe pas trop.
Du coup pour le moment, je n'ai encore rien touché dans mes jardinières, je n'arrose même pas : j'ai peur du gel (il est où le réchauffement climatique ?... remboursée !)
Malgré tout les muscaris que je croyais morts ont refleuri et mes lys survivent encore. Par contre mon jasmin n'a pas résisté, il y a eu trop de neige pour lui. Il me reste aussi quelques autres petites plantes mais elles sont bien amochées...
Bisous <3

Atalanta a dit…

@Vert Citron. Oui, j'ai la chance d'avoir un petit jardinet. Sur un balcon, on peut faire beaucoup de choses, ainsi que je l'ai constaté en lisant ton blog l'an dernier. Mais tu as certainement raison d'investir les massifs de ton immeuble. Et si tu en mets certains plants en libre service pour la communauté, tu pourras même lancer les Incroyables Comestibles dans ta commune!

@Agothtale. c'est délicieux les coeurs de pigeons, mais je n'en ai pas encore cultivé. Il faudra que j'essaie.

@Ellen. Si tu veux maximiser les chances de survie de tes plantes l'hiver, tu peux aussi emballer les pots dans du papier bulles. Cela aurait peut-être sauvé ton jasmin. Et ne t'inquiète pas pour les autres. Le printemps arrive tout doucement, elles vont reprendre du poil de la bête.

Anonyme a dit…

J'aimerais tellement, tellement, TELLEMENT être en CDD de plus d'un mois pour avoir la chance de m'occuper de plantes.
(les chambres meublées manquent de verdure, c'est un fait)(cela dit tu me donnes des idées pour mon futur jardin)(c'est-à-dire plus tard, quand je serais mariée à un riche PDG d'une boîte internet hyper connue)

Atalanta a dit…

Si tu me permets de "rephraser" ton souhait Ophélie, "quand tu seras la riche patronne d'une boîte internet hyper connue, tu auras un super jardin". Et tu pourras être mariée au cousin d'Eduardo si l'envie se fait sentir. Désolée, mais c'est la fibre féministe qui parle en moi... D'ici là, n'hésite pas à adopter quelques gentilles petite plantes qui te suivront d'une chambre à l'autre. Et quand tu seras un peu plus sédentaire, tes mimines seront déjà toutes vertes.