Et voici le troisième et dernier volet de notre exploration de la splendeur, décadence et renaissance de Detroit. Au menu le DIY made in Detroit, un futur Zombie Park, deux journalistes françaises tombées amoureuses de la ville et... la contagion: la faillite menace beaucoup d'autres villes aux Etats-Unis.
Le royaume du DIY « faisons-le nous-même ». Devant la faillite des pouvoirs publics dans une ville dont l'avant-dernier maire, a fini derrière les barreaux, des quartiers entiers plongés dans le noir, la fuite des commerçants, les Detroiters ont été obligés de s'organiser. Les initiatives se multiplient en marge des spectaculaires potagers urbains, le recyclage, la production locale du nécessaire et les énergies nouvelles occupent le devant de la scène alors que fleurissent les ateliers de mécanique et de bricolage où chacun peut apprendre à réparer un vélo -comme Fender Bender, exclusivement réservé aux femmes- ou encore une association pour isoler les maisons des résidents l'hiver. Ainsi qu'on le découvre dans cet excellent docu sur sa renaissance, les Detroiters qui sont restés aiment profondément leur ville, veulent en être fiers, au point d'être capables de tourner en dérision jusqu'à la misère qui les a frappés, si tant est qu'elle puisse être retournée en la faveur de leur communauté. Ainsi a germé il y a quelques mois, une idée insolite de transformer l'un des quartiers en ruine de la ville en un parc à thème d'apocalypse et de zombies, Z world Detroit. Audacieux.
Detroit je t'aime. Deux journalistes françaises, Nora Mandray et Hélène Bienvenu ont été accrochées par résilience de cette ville souffre-douleur et se sont penchées dans Detroit je t'aime, un web-documentaire sur ces modes de vie nouveaux qui sont autant d'alternatives à explorer en temps de crise. Hier verrue stigmatisée des ruines mais également de la criminalité et du chômage record, Detroit est toujours une ville instable, mais elle est devenue, par sa volonté de survivre dans l’adversité, un laboratoire urbain du futur.
D'autres candidats? Si son cas est extrême, la situation de Detroit n'est malheureusement pas unique aux Etats-Unis. Vanity fair avait consacré un article inquiétant aux finances de la Californie plus spécifiquement, qui concernait également celles des collectivités locales sur l'ensemble du territoire américaine, d'où il ressort que certaines villes de l'ex huitième Etat du monde comme Vallejo se sont déclarées en faillite et sont menacées d'une misère tout aussi préoccupante que celle qui frappe Detroit. Colorado Springs, la deuxième ville du Colorado, en grande difficulté depuis la récession et qui a été également victime d'un terrible incendie cet été, a réduit ses services publics de façon drastique depuis 2009.
Le royaume du DIY « faisons-le nous-même ». Devant la faillite des pouvoirs publics dans une ville dont l'avant-dernier maire, a fini derrière les barreaux, des quartiers entiers plongés dans le noir, la fuite des commerçants, les Detroiters ont été obligés de s'organiser. Les initiatives se multiplient en marge des spectaculaires potagers urbains, le recyclage, la production locale du nécessaire et les énergies nouvelles occupent le devant de la scène alors que fleurissent les ateliers de mécanique et de bricolage où chacun peut apprendre à réparer un vélo -comme Fender Bender, exclusivement réservé aux femmes- ou encore une association pour isoler les maisons des résidents l'hiver. Ainsi qu'on le découvre dans cet excellent docu sur sa renaissance, les Detroiters qui sont restés aiment profondément leur ville, veulent en être fiers, au point d'être capables de tourner en dérision jusqu'à la misère qui les a frappés, si tant est qu'elle puisse être retournée en la faveur de leur communauté. Ainsi a germé il y a quelques mois, une idée insolite de transformer l'un des quartiers en ruine de la ville en un parc à thème d'apocalypse et de zombies, Z world Detroit. Audacieux.
Detroit je t'aime. Deux journalistes françaises, Nora Mandray et Hélène Bienvenu ont été accrochées par résilience de cette ville souffre-douleur et se sont penchées dans Detroit je t'aime, un web-documentaire sur ces modes de vie nouveaux qui sont autant d'alternatives à explorer en temps de crise. Hier verrue stigmatisée des ruines mais également de la criminalité et du chômage record, Detroit est toujours une ville instable, mais elle est devenue, par sa volonté de survivre dans l’adversité, un laboratoire urbain du futur.
D'autres candidats? Si son cas est extrême, la situation de Detroit n'est malheureusement pas unique aux Etats-Unis. Vanity fair avait consacré un article inquiétant aux finances de la Californie plus spécifiquement, qui concernait également celles des collectivités locales sur l'ensemble du territoire américaine, d'où il ressort que certaines villes de l'ex huitième Etat du monde comme Vallejo se sont déclarées en faillite et sont menacées d'une misère tout aussi préoccupante que celle qui frappe Detroit. Colorado Springs, la deuxième ville du Colorado, en grande difficulté depuis la récession et qui a été également victime d'un terrible incendie cet été, a réduit ses services publics de façon drastique depuis 2009.
4 commentaires:
Hello Atalanta,
Elles sont encourageantes ces alternatives, ça montre qu'avec de la volonté on peut mener des projets malgré la difficulté. En plus ces initiatives rapprochent les gens, recréent du lien social.
Rien à voir, mais tu m'as laissé un com qui parle de la page Facebook de ton blog, mais je la vois pas (elle est où ouhouhouuuu ;-)
Bisous et belle semaine <3
Hello Atalanta,
Je suis passée aux Galeries Lafayette Gourmet aujourd'hui ça m'a fait penser à toi : cette fois-ci j'ai testé les pâtisseries japonaises Sadaharu Aoki, et leur macaron sésame est à tomber !... J'ai aussi essayé le Cassis-Chocolat, c'est bon, mais c'est tout. Demain, je me fais le Symphonie (un gros macaron avec des Framboises, parfum violette et Thé Earl Grey ;-)
Bon week-end, bises ^^
Exactement. Detroit est très investi dans ses communautés. Pour facebook, je t'ai répondu dans les coms de ton blog. Super week-end à toi, bises Ellen.
Ah les pâtisseries japonaises de Lafayette Gourmet... J'ai longtemps été une cliente régulière, dommage qu'ils n'aient pas de carte de fidélité. Ils avaient un espèce de dôme au chocolat à se damner...
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