La semaine dernière, j'ai fait un petit tour par Roland-Garros. Non pas pour admirer les balles jaunes rebondissant sur la terre ocre, mais pour assister à une conférence de presse sur le développement durable. J'y ai rencontré Lala Nara Dadci, qui m'a parlé de l'association dans laquelle elle a choisi de s'engager : le chaînon manquant. Alors que le rideau tombe sur l'édition 2015 du tournoi, petite incursion dans ses coulisses comestibles.
Le gaspillage alimentaire est l'un des excès les plus choquants de notre civilisation. Et dans un événement sportif international, où flux et qualité sont supposés se conjuguer, les surplus sont presque inévitables. Mais comment amener ces précieuses denrées non consommées par les joueurs, sponsors ou spectateurs jusqu'à des estomacs en manque de bons repas ? C'est à ce besoin que le chaînon manquant à décidé de répondre. Dès 2014, année de la création de l'association par Valérie de Margerie et Julien Meimon, 14 000 repas ont été récupérés et distribués sur la quinzaine de Roland-Garros. E, 2015, le nombre des partenaires donateurs de denrées s'étant accru ( Sodexo, Eurest, Potel et Chabot, Fauchon ), le chiffre devrait dépasser les 15 000 repas.
« On vient au stade tôt le matin et on récupère les invendus de la veille, raconte Lala, étudiante en sciences politiques. On les transporte dans une camionnette frigorifique et ils sont distribués le jour même à diverses associations caritatives. Le chaînon manquant est une bonne solution, notamment pour les petites structures associatives qui n'ont pas toujours la possibilité d'aller à la banque alimentaire. Nous somme vingt à trente bénévoles et il y a maintenant deux salariés, un chauffeur et une responsable des opérations et de la qualité.»
Après le succès de l'action du chaînon manquant pendant l'édition 2014 de Roland-Garros et ensuite pendant la demi-finale de Coupe Davis sur le même site en septembre, l'action de l'association est devenue régulière : « Nous collectons des produits alimentaires toute l'année, sur le lieu de grands événements sportifs ou musicaux et lors de tournées régulières dans Paris auprès de boutiques traiteurs, supermarchés et autres commerçants, explique à son tour Valérie de Margerie, présidente et co-fondatrice du chaînon manquant. Les tournées sont bi-hebdomadaires mais nous les doublerons en septembre. Et nous ambitionnons d'ouvrir d'autres antennes du Chainon Manquant en province.»
Le gaspillage alimentaire est l'un des excès les plus choquants de notre civilisation. Et dans un événement sportif international, où flux et qualité sont supposés se conjuguer, les surplus sont presque inévitables. Mais comment amener ces précieuses denrées non consommées par les joueurs, sponsors ou spectateurs jusqu'à des estomacs en manque de bons repas ? C'est à ce besoin que le chaînon manquant à décidé de répondre. Dès 2014, année de la création de l'association par Valérie de Margerie et Julien Meimon, 14 000 repas ont été récupérés et distribués sur la quinzaine de Roland-Garros. E, 2015, le nombre des partenaires donateurs de denrées s'étant accru ( Sodexo, Eurest, Potel et Chabot, Fauchon ), le chiffre devrait dépasser les 15 000 repas.
De gauche à droite, Philippe Sagnard, trésorier du chaînon manquant, Lala Nara Dadci et Julien Meimon |
Après le succès de l'action du chaînon manquant pendant l'édition 2014 de Roland-Garros et ensuite pendant la demi-finale de Coupe Davis sur le même site en septembre, l'action de l'association est devenue régulière : « Nous collectons des produits alimentaires toute l'année, sur le lieu de grands événements sportifs ou musicaux et lors de tournées régulières dans Paris auprès de boutiques traiteurs, supermarchés et autres commerçants, explique à son tour Valérie de Margerie, présidente et co-fondatrice du chaînon manquant. Les tournées sont bi-hebdomadaires mais nous les doublerons en septembre. Et nous ambitionnons d'ouvrir d'autres antennes du Chainon Manquant en province.»
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