Ce n'est pas un secret, j'habite en région parisienne. Les événements et les projets dont je parle dans ce blog y sont souvent liés. Mais j'ai récemment profité d'une fête de famille pour m'offrir une petite virée à Bordeaux, terre d'une partie de mes ancêtres. Outre la beauté de la ville en elle-même, magnifiquement transformée depuis quelques années, avec une partie du centre classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, j'ai visité quelques lieux alternatifs. En deux jours, j'ai à peine amorcé l'exploration d'une ville qui bouge énormément sur le plan citoyen. Mais ce que j'ai vu m'a donné envie de revenir.
Darwin, terrain de jeu grandeur nature de l'innovation. Les tiers lieux parisiens sont multiples, variés, inventifs, branchés. Et certains ont même une sacré allure. Mais en découvrant Darwin, le Parisien prend une sacrée claque. Cette ancienne caserne posée sur les bords de la Garonne est tellement immense (presque 20 000m2) qu'elle est presque une ville à elle toute seule.
Porté par deux entrepreneurs et ouvert en 2012, le projet Darwin est décrit sur son site comme «un pôle d’activités économiques et culturelles responsables » et on comprend que le lieu est bien loin d'avoir fait le tour de son potentiel.
Pour l'instant, on peut y renifler des délices bios dans les rayons du vaste magasin général, dont les bons murs en pierre donnent à tous les « hypers » du coin un air de baraquement provisoire. On peut également se poser sur le mobilier de récup du bistrot pour croquer dans une assiette locale sous la halle.
Sur les parois du bâtiments qui abrite la pépinière d'entreprises, on peut admirer les portraits géants des Darwiniens et de leurs projets. On peut également se perdre dans les méandres des bâtiments qui s'aménagent peu à peu, entre une association qui vend des unités potagères pour citadins, à installer sur son balcon, un skate parc ou l'atelier local de réparation de vélos. Ou découvrir le charme d'une serre géodésique au cœur de la ferme Niel, projet innovant d'agriculture urbaine.
On s'éclipse finalement en emportant le programme de la Darweek et en regrettant de ne pouvoir rester plus longtemps. Vivement l'ouverture de l'éco-lodge et des magasins généreux.
Alternatives et centre historique. Visiter une ville un lundi comporte quelques inconvénients comme les établissements fermés. A quelques pas du miroir d'eau, on est passé avec regret devant la porte close de la maison écocitoyenne et quelques rues plus loin, devant le volet de la recharge, épicerie sans emballage dont on rêve d'importer une succursale dans notre commune francilienne. Ce n'est que partie remise et dans les ruelles piétonnes au charme coquet, on a glissé un œil curieux à l'intérieur d'Utopia, cinéma engagé au nom évocateur, dont la particularité est d'avoir été aménagé dans une ancienne église. Enfin, on recommande un petit tour chez W.A.N. (pour We Are Nothing), boutique qui ne vend que objets créés à partir de matériaux recyclés.
Pour aller plus loin. Vous pouvez suivre les tribulations d'ecologirl, blogueuse bordelaise, ainsi que celles de Clara de mon biococon. Rue 89 Bordeaux, couvre bien l'actualité alternative et pour vous donner envie de prendre votre billet de TGV dans la minute pour la gare St Jean, découvrez ce diaporama aux légendes désopilantes, rédigé par Marie Telling, la "locale" de Buzzfeed.
Porté par deux entrepreneurs et ouvert en 2012, le projet Darwin est décrit sur son site comme «un pôle d’activités économiques et culturelles responsables » et on comprend que le lieu est bien loin d'avoir fait le tour de son potentiel.
Pour l'instant, on peut y renifler des délices bios dans les rayons du vaste magasin général, dont les bons murs en pierre donnent à tous les « hypers » du coin un air de baraquement provisoire. On peut également se poser sur le mobilier de récup du bistrot pour croquer dans une assiette locale sous la halle.
Sur les parois du bâtiments qui abrite la pépinière d'entreprises, on peut admirer les portraits géants des Darwiniens et de leurs projets. On peut également se perdre dans les méandres des bâtiments qui s'aménagent peu à peu, entre une association qui vend des unités potagères pour citadins, à installer sur son balcon, un skate parc ou l'atelier local de réparation de vélos. Ou découvrir le charme d'une serre géodésique au cœur de la ferme Niel, projet innovant d'agriculture urbaine.
On s'éclipse finalement en emportant le programme de la Darweek et en regrettant de ne pouvoir rester plus longtemps. Vivement l'ouverture de l'éco-lodge et des magasins généreux.
Alternatives et centre historique. Visiter une ville un lundi comporte quelques inconvénients comme les établissements fermés. A quelques pas du miroir d'eau, on est passé avec regret devant la porte close de la maison écocitoyenne et quelques rues plus loin, devant le volet de la recharge, épicerie sans emballage dont on rêve d'importer une succursale dans notre commune francilienne. Ce n'est que partie remise et dans les ruelles piétonnes au charme coquet, on a glissé un œil curieux à l'intérieur d'Utopia, cinéma engagé au nom évocateur, dont la particularité est d'avoir été aménagé dans une ancienne église. Enfin, on recommande un petit tour chez W.A.N. (pour We Are Nothing), boutique qui ne vend que objets créés à partir de matériaux recyclés.
Pour aller plus loin. Vous pouvez suivre les tribulations d'ecologirl, blogueuse bordelaise, ainsi que celles de Clara de mon biococon. Rue 89 Bordeaux, couvre bien l'actualité alternative et pour vous donner envie de prendre votre billet de TGV dans la minute pour la gare St Jean, découvrez ce diaporama aux légendes désopilantes, rédigé par Marie Telling, la "locale" de Buzzfeed.
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